Je lui ai dit qu'il n'avait rien à y gagner car celà faisait l'équivalent d'une pomme !!! :)Bel acte manqué et révélateur car je ne m'autorise à manger sans culpabilité (et risque de crise) que quand j'estime avoir assez travaillé, assez souffert, en avoir assez "bavé" (dans tous les sens du terme car je retarde le moment jusqu'à la faim) dans ma journée.
Quand j'etais ano et que je n'avais aucune estime de moi, je ne méritais JAMAIS de manger, c'etait le jeun, la restriction ++ ou si je craquais la crise et la culpabilité... etc
Maintenant que la thérapie m'a fait évoluer, il arrive que je puisse m'autoriser de manger avec plaisir (même si ce sont toujours les mêmes aliments
) mais seulement si je suis crevée et que je considère avoir assez travaillé (sic si on considère l'étymologie du mot) au boulot, intellectuellement ou avoir fait assez d'exercice (je n'ai plus les exigences sportives d'antan mais avoir assez marché ou nagé par ex) que j'ai le droit de manger.Les jours où je reste chez moi sans rien faire, je ne mérite pas de manger... donc quand arrive "l'échéance" je culpabilise un max, me degoute et risque toujours une bv pour me punir. Si j'analyse j'ai le même comportement quand il s'agit de me faire plaisir par des achats en particulier les vêtements, je prends toujours au moins cher et si vraiment j'en ai besoin sinon j'en achète jamais.
Je voulais savoir si d'autres se reconnaissaient dans ce comportement ?
