Cet espace est destiné à partager votre expérience personnelle dans le but de se rétablir des TCA ! Ainsi, vous pouvez apporter votre contribution au thème de discussion sur les Troubles du Comportement Alimentaire.
Bonjour tout le monde, à toutes celles que je connais et les autres.
Dommage qu'on ne puisse pas mettre pleins de smileys sur le titre du post , il faudrait que je mettes ceux-là :
:) :-# )
Enfin bref ça rit, ça pleure, ça va , ça va pas, ça vit ou pas...
Ca fait longtemps que je ne suis pas venue sur le forum, depuis que j'avais annoncé que j'étais enceinte je crois donc ça fait depuis le mois d'avril.
Si je suis revenue c'est que beaucoup me manquent (car j'ai toujours pensé à ce que vous deveniez sans venir ici) et puis en ce moment je me sens seule, mal dans ma peau et dans ma tête.
Si je reprends juste après mon départ, ben c'est pas folichon. D'abord cette grossesse n'a pas été menée à terme, le lendemain où je lui ai annoncé que j'étais enceinte mon ex copain me demanait d'avorter, ne me demandez pas pourquoi il n'a pas été très clair. J'ai donc avorter, sans parler de la douleur morale j'ai énormément souffert physiquement, heureusement Lottie était avec moi ce jours là et je ne la remercierai jamais assez ( bisous :lapinot: :coeuranime: ) Si un accouchement ressemble à ça ben les filles on est mal barrées !
Du jour au lendemain je me suis retrouvée sans rien en moi, mais j'ai tenu le coup grace à mes deux psy, elles m'ont bien expliqué qu'avec tous les médocs que je prends depuis des années, les TCA, les vomissements la grossesse ne se serait pas bien passée, je n'aurai peut être pas accepté de prendre du poids pour ce bébé. Enfin bref.
Deux semaines après j'ai fais une autre TS sans rien dire à personne j'ai avalé tous mes somnifères un soir et c'est le lendemain qu'une collègue a téléphoné à ma mère en lui disant que je n'étais pas venue travailler, ma mère est venue direct chez moi et m'a trouvée, elle a téléphoné aux pompiers et au SAMU, j'ai fais un coma de quelques heures et le lendemain je suis rentrée à la clinique. J'y suis restée jusqu'au mois d'octobre dernier, j'y ai perdu *** kilos, il était impossible de manger après tout ça et mon ex copain ne donnait plus signes de vie. Je crois qu'il faisait l'autruche ou a eu peur de ce qu'il nous était arrivé.
J'ai compris que c'était un bel enfoiré qui ne se préoccupait nullement de moi, d'où j'étais ni de ce que j'avais enduré. Je n'ai plus de nouvelles de lui depuis et je ne m'en porte pas plus mal.
Je suis donc restée à la clinique jusqu'au 2 octobre et j'ai repris le travail en mi temps thérapeutique, je ne travaille que le matin jusqu'au mois d'avril, cela me laissait du temps pour ma nouvelle formation de décorateur d'intérieur...
Je ne sais pas où j'ai été pioché cette idée mais aujourd'hui j'ai arrêté cette formation cela ne me plaîsait pas alors je reste chez Xerox, on n'y est pas si mal finalement.
Aujourd'hui après ma sortie de clinique je galère entre les crises de boulimie et les crises d'automutilation. J'aivais arrêté tout mon traitement depuis deux semaines et ça a finit en arrêt de travail la semaine dernière car je touchais le fond, en plus j'ai arrêté tout suivi psychiatrique et psychologique. C'est dur de tout garder pour soi, aussi pour ça que je vous raconte tout ça pour me libérer en peu. Je suis retournée au boulot lundi et ça va à peu près mais les crises ne s'estompent pas, je ne mange rien le soir mais la journée je m'empiffre, je me sens impuissante face à toute cette nourriture et je ne peux plus me regarder tellement je me dégoutte alors je me coupe. Ce n'est pas la solution mais c'est la seule façon que j'ai trouvé de me soulager de ces journées infernales.........
Tout ça fait beaucoup en relisant mon post mais c'est venu tout seul cela dit je ne peux pas nier que cela ne fasse pas du bien.
Merci à Prudence pour son mp et à Piou pour ces quelques textos qu'on a échangé.
Ma Lottie désolée d'avoir été muette mais c'est pas la forme.
J'ai reçu ton texto et comme tu m'as écrit que tu étais venue sur enfine je me suis dit que j'allais passer sur le forum avant de te répondre.
Je suis triste en lisant ces lignes...mais je peux comprendre ce que tu ressens. Si j'étais dans une période "Up" je suppose que je penserais que si tu en es là c'est que tu ne te bats pas assez. Mais ce n'est pas le cas parce que comme je te l'ai dit l'autre fois par texto je suis dans une période "Down"... Je crois que je ne me rendais pas compte que c'était possible de rechuter une fois, deux fois ou continuellement. Je ne "pouvais" pas comprendre qu'on puisse replonger la tête dans l'eau quand on commençait à réussir à la sortir.
Bref, tout ça pour te dire que je te comprend.
Si hier j'ai été assez bavarde aujourd'hui j'ai pas grand chose à dire à part que je n'ai pas le moral, j'essaie de sourire face à mes collègue mais ce sont des sourires qui sont bien futiles et qui s'en vont très vite. J'ai du mal à bosser et à me concentrer sur mes dossiers pourtant les clients attendent de l'autre côté de l'écran.
J'ai pas dormi de la nuit parce que mon généraliste que je vois à la place des psy ne m'a pas remis de somnifères, je voulais qu'il m'en remette un nouveau car j'en ai essayé 5 précédemment mais j'ai tellement fait de surdosage que plus rien ne marche. Il a voulu que je me seuvre de tout ça et au bout du compte je ne dors plus, alors voilà je passe mon temps à fumer et à me goinfrer sans avoir faim. Tant que je n'ai pas mal au ventre je continue, ça me fatigue tellement. Ca finit toujours en automutilation et en larmes…je sui sfatiguée de tout ça !
Mag, j'espérai que cela allait mieux de ton côté mais je vois que ce n'est pas le cas, j'espère que tu vas vite remonter la pente. Dis moi est ce que ton chéri peut t'apporter quelque chose qui pourrait t'aider ? En tout cas je pense fort à toi.
Lottie,
T'en fais pas pour Franck c'est juste un con, en fait ça ne m'étonne pas de lui, pas adulte du tout, je regrette aujourd'hui de mettre laissée aller dans cette histoire qui je croyais nous emmènerait loin tous les deux. Comme tu le sais il m'avait tout promis et puis à la première responsabilité il s'enfuit, c'est bien un mec ça. En tout cas merci encore d'avoir été là, toute seule je ne sais pas comment j'aurai fais.
Ce me fait plaisir de vous voir là toutes les deux vous ne pouvez pas savoir à quel point !
Cette peine en moi que je ne peux expliquer
Ces larmes qui coulent sans s’arreter
Besoin de quelqu’un pour me reconforter
Mais il n’y a personne pour maider
J’éteinds la lumiere
Sur ma figure cette rivière
Ma main sur ma bouche pour n’entendre aucun son
Mes cris ils sont dans mon coeur tout au fond
Personne ne m’entend
Personne ne me comprend
Dans le noir
Aucun ne peut me voir
Je pleure sans cesse
Je porte cette grande tristesse
Aujourd’hui je n’arrive plus à sourire avec le cœur
Ce dernier ne vit plus, il souffre en silence
Les blessures, les souffrances et les douleurs ont chassé son allégresse
La grisaille a envahi ce cœur, il est sombre, et n’a plus aucune couleur
Mon âme boiteuse sanglote sans un bruit, en toute discrétion
Personne ne l’entend, telle est tracée sa destinée
Perdue dans ce tortueux parcours de la réalité
Je voudrais simplement trouver la clé du bonheur et de l’affection
Je sais bien ma devise est souri à la vie elle te sourira
Mais aujourd’hui mon sourire est crispé, il est comme figé
Dans ce monde vidé de sa gaieté, vais-je retrouver la paix
Un jour peut être ce silence pesant et douloureux autour de moi se rompra
Il y a une partie sombre en moi
Une partie que personne ne voit
C’est un mélange de tristesse et de solitude
Ca finira par me tuer, j’en ai la certitude
J’ai le sentiment que personne ne me comprendra jamais
Et que la souffrance me suivra partout où j’irais
Peut etre que la mort est la solution
Plus j’y pense et plus je vais dans cette direction
Mais je pense à mes proches, je pense à ma mère
Je ne veux pas que sur ses joues coulent des larmes amères
Des larmes d’incompréhention et de deuil
Je ne veux pas qu’elle s’éffondre de douleur à la vue de mon cercueil
Alors je continue de vivre et je souffre en silence
Pour que ceux que j’aime ne soient pas brisés par mon absence
Dans le silence de la nuit
J’oublie tout de ce monde
Mais le vide alors m’envahit
Et je m’enfuis dans ces douleurs profondes
Tout ce qui nous sépare
Revient me hanter si fort
J’ai beau lutter contre le désespoir
Il revient toujours pour un corps à corps
Il s’empare de mon être
Envahit mon âme et mon coeur
Je peine à le faire disparaître
Je ne sais calmer cette douleur
Alors, ne trouvant pas de remède
Je me laisse aller aux larmes
J’aurai beau crier à l’aide
Personne ne saurait détruire le mal qui me condamne
Je pleure pendant des heures
Toujours, encore et encore
Je pense, me provoque des frayeurs
En attendant que le chagrin s’évapore
Peu à peu, ma peau se sèche
Disparaissent les gouttes de souffrance
La plaie ouverte devient plus rèche
Et je plonge dans cette somnolence
Mag, j'espérai que cela allait mieux de ton côté mais je vois que ce n'est pas le cas, j'espère que tu vas vite remonter la pente. Dis moi est ce que ton chéri peut t'apporter quelque chose qui pourrait t'aider ? En tout cas je pense fort à toi.
Aujourd'hui c'est pas la grande forme, comme tu peux le voir dans le forum troubles assiociés aux TCA...
Bref j'ai dormi toute la journée, j'ai un mal de crane abominable et je suis paumée, quoi faire à part rester sous la couette...
Coucou ma Lilou!
Moi aussi cela faisait un bail que je n'étais venue ici..... Je me demandais comment tu allais.
Je ne sais pas quoi te dire pour t'aider..... Si je savais, je commencerais par m'aider moi-même pour mieux aider les autres........
Pensées.....
Gwen, je sais que tu vas pas bien en ce moment, ne t'inquiètes pas juste ce petit message de toi me fait du bien.
C'est vrai qu'il faudrait s'aider soi avant de vouloir aider les autres, j'en sais quelque chose. J'ai voulu me lancer dans une aventure il y a deux ans pour aider les autres mais j'étais trop mal et cette histoire n'a pas abouti. Pourtant c'est pas évident de s'aider, en général on fait l'inverse, on se détruit mais on souhaite que les autres ne le fassent pas.
Si tu n'as pas les moyens de t'aider ma belle il ya du monde ici pour te soutenir.
Bisous
Sinon moi ce week end n'a pas été un des plus merveilleux, demain c'est déjà le boulot et j'ai la tête à l'envers, encore un peu stone pourtant j'ai roupillé comme une marmotte, le problème c'est que ce n'est pas de la fatigue naturelle, l'alcool et les joints y sont pour beaucoup.........je pense à mes pss et à tout ce qu'elles me diraient si elles savaient tout ça :-?
je ne sais pas si ma semaine va être bonne mais c'est mal parti, matinée horrible au taff, angoisses crises de nerf et surtout en manque. Je pensais qu'à une chose c'était à mon joint. Je suis allée trois fois voir l'infirmière pour qu'elle essaye de me calmer mais ça a été bien que lorsque je suis rentrée chez moi et que j'en ai roulé un...
Elle va téléphoner à ma psy pour avoir un rdv urgent et j'aime pas ça, j'ai peur d'aller à la clinique et de ne pas pouvoir arrêter, de peter les plombs quoi ...
Mes après midi c'est manger vomir fumer boire et quand je peux pas j'ai l'impression que le monde s'écroule
:-# 
