Etat des lieux prudencien
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Merci petipiou ! la tranquillité n'a pas vraiment été au rendez-vous, mais si elle veut venir, je l'invite de bon coeur ! J'ai une chaise toute prête pour elle ! Je lui prêterai même ma tasse préférée si elle veut, je la laisserai conduire ma voiture, et même utiliser mon ordi. Franchement, je ne comprends pas qu'elle ne s'invite pas !
Trêve de plaisanteries ! Si je viens sur le forum ce matin, c'est parce que je viens de réaliser quelque chose. En fait, j'ai regardé des photos, d'avant l'anorexie puis pendant. Et franchement, quel gâchis ! Avec du recul (plus de 10 ans après...), je trouve que je n'étais pas grosse avant. J'avais quelques kilos de plus, mais rien d'affolant. Je me trouve même bien sur certaines photos "d'avant" alors je trouve que ça ne valait pas trop la peine de faire tout ce que j'ai fait pour en arriver où j'en suis aujourd'hui, c'est-à-dire plusieurs hospis, des problèmes de foie, d'ostéoporose, etc. et un poids presqu'identique, un moral un peu moins bon, des crises de boulimie,... Je sais qu'on ne décide pas de devenir anorexique, puis de tomber dans la boulimie, mais jusqu'à présent j'ai souvent pensé que ça avait quand même eu un côté positif niveau poids, apparence. Finalement, je me rends compte que j'aurais certainement été plus heureuse sans ça. Je ne trouvais déjà plus d'avantages aux crises de boulimie (au début, je trouvais que ça me permettait de manger des quantités industrielles, et à côté de toute la souffrance autour, c'était un point positif, alors que maintenant, je préférerais largement manger des quantités normales en me faisant plaisir) et maintenant voilà que je trouve que je n'étais finalement pas si mal que ça avant et que même sans les tcas j'aurais été quelqu'un dont je n'aurais pas eu à rougir.
Après les photos, j'ai retrouvé mon livret scolaire de primaire et je l'ai relu. Ce n'était pas la première fois, mais j'ai réalisé quelque chose. OUi, encore ! Depuis toujours, j'ai dans l'esprit qu'avant le collège j'étais plutôt dans la moyenne, peut-être avec quelques difficultés (aussi parce que je n'avais jamais eu les Félicitations ni les Encouragements avant le collège), et finalement, en lisant "bonne élève", "bon travail", "groupe des bons", "attentive", etc. (je ne suis pas en train de me lancer des fleurs, mais ça m'a étonnée vu mon impression de presque médiocrité), et malgré un "attention au soin", je me dis que ma perception de cette époque n'est pas très conforme à la réalité, je n'étais pas si nulle que ça. Ca me fait vraiment bizarre de réaliser ce décalage. Je m'étais toujours comparée à ma soeur qui était très bonne en classe ou à ma meilleure copine (et oui à cet âge, on a souvent une meilleure copine) qui elle aussi était meilleure que moi à l'école (on était dans la même classe). D'ailleurs je la "copiais" souvent puisque c'était pour moi l'exemple. Je voulais tout faire comme elle. Par dessus le marché, ma grand-mère la trouvais toujours mieux aussi (bien habillée, polie, intelligente, etc.).
Enfin voilà, je crois que le passé s'éclaircit un peu avec le temps. J'arrive à prendre de la distance et peut-être qu'une fois que j'aurais tout digéré il ne sera plus nécessaire de conserver ce rapport conflictuel à la nourriture.
Bien sûr, là je n'arrive qu'à mes 10 ans, mais j'ai beaucoup plus parlé de la période suivante avec mes psys, croyant qu'avant cet âge, rien de spécial n'avait eu lieu. Rien de spécial peut-être mais des sentiments importants quand même je crois.
Sur ce, bonne journée !
Trêve de plaisanteries ! Si je viens sur le forum ce matin, c'est parce que je viens de réaliser quelque chose. En fait, j'ai regardé des photos, d'avant l'anorexie puis pendant. Et franchement, quel gâchis ! Avec du recul (plus de 10 ans après...), je trouve que je n'étais pas grosse avant. J'avais quelques kilos de plus, mais rien d'affolant. Je me trouve même bien sur certaines photos "d'avant" alors je trouve que ça ne valait pas trop la peine de faire tout ce que j'ai fait pour en arriver où j'en suis aujourd'hui, c'est-à-dire plusieurs hospis, des problèmes de foie, d'ostéoporose, etc. et un poids presqu'identique, un moral un peu moins bon, des crises de boulimie,... Je sais qu'on ne décide pas de devenir anorexique, puis de tomber dans la boulimie, mais jusqu'à présent j'ai souvent pensé que ça avait quand même eu un côté positif niveau poids, apparence. Finalement, je me rends compte que j'aurais certainement été plus heureuse sans ça. Je ne trouvais déjà plus d'avantages aux crises de boulimie (au début, je trouvais que ça me permettait de manger des quantités industrielles, et à côté de toute la souffrance autour, c'était un point positif, alors que maintenant, je préférerais largement manger des quantités normales en me faisant plaisir) et maintenant voilà que je trouve que je n'étais finalement pas si mal que ça avant et que même sans les tcas j'aurais été quelqu'un dont je n'aurais pas eu à rougir.
Après les photos, j'ai retrouvé mon livret scolaire de primaire et je l'ai relu. Ce n'était pas la première fois, mais j'ai réalisé quelque chose. OUi, encore ! Depuis toujours, j'ai dans l'esprit qu'avant le collège j'étais plutôt dans la moyenne, peut-être avec quelques difficultés (aussi parce que je n'avais jamais eu les Félicitations ni les Encouragements avant le collège), et finalement, en lisant "bonne élève", "bon travail", "groupe des bons", "attentive", etc. (je ne suis pas en train de me lancer des fleurs, mais ça m'a étonnée vu mon impression de presque médiocrité), et malgré un "attention au soin", je me dis que ma perception de cette époque n'est pas très conforme à la réalité, je n'étais pas si nulle que ça. Ca me fait vraiment bizarre de réaliser ce décalage. Je m'étais toujours comparée à ma soeur qui était très bonne en classe ou à ma meilleure copine (et oui à cet âge, on a souvent une meilleure copine) qui elle aussi était meilleure que moi à l'école (on était dans la même classe). D'ailleurs je la "copiais" souvent puisque c'était pour moi l'exemple. Je voulais tout faire comme elle. Par dessus le marché, ma grand-mère la trouvais toujours mieux aussi (bien habillée, polie, intelligente, etc.).
Enfin voilà, je crois que le passé s'éclaircit un peu avec le temps. J'arrive à prendre de la distance et peut-être qu'une fois que j'aurais tout digéré il ne sera plus nécessaire de conserver ce rapport conflictuel à la nourriture.
Bien sûr, là je n'arrive qu'à mes 10 ans, mais j'ai beaucoup plus parlé de la période suivante avec mes psys, croyant qu'avant cet âge, rien de spécial n'avait eu lieu. Rien de spécial peut-être mais des sentiments importants quand même je crois.
Sur ce, bonne journée !
Pff pas glorieux :? C'est pas possible comme je peux perdre mon temps et mon argent dans la bouffe. Je me sens réellement prisonnière de ce fonctionnement. Je n'arrive pas à faire autrement. J'ingurgite toujours les mêmes aliments, toujours dans le même ordre (ou plutôt désordre), toujours dans des quantités monstres et toujours superflus. Je n'arrive vraiment pas à échapper à cette emprise. Je me sens engluée dans tout ça. Pfffffffffffffffffffffffffffffffffffffff
Si si elle a sa place cette souris (c'est marrant parce que j'avais une copine à l'hôpital qui m'appelait p'tite souris !).Ellaile a écrit :idem
<<< VIE >>
lol je tenais absolument à mettre cette petit souris animée, tant pis si elle n'a pas vraiment sa place.
C'est vraiment pas évident. Aujourd'hui je tourne en rond. Quand les magasins sont fermés, je ne sais pas quoi faire. J'ai pas mal jeté de choses (des papiers, brochures etc) mais je mets un temps fou pour me décider à jeter ce qui fait la moitié reste encore et on dirait que je n'ai rien rangé. J'aurais envie de tout jeter...
J'en ai un peu marre de tout et surtout de ma vie, de mon ventre que je n'ose presque plus regarder...
Marre de la bouffe
J'ai retrouvé quelque chose que j'avais écrit il y a trois ans et j'aurais pu l'écrire aujourd'hui tellement ça ressemble à ce qu'il se passe en ce moment encore. Pff, encore des années après, les mêmes idées, les mêmes espoirs, les mêmes déceptions...
Ma vie est vide
Tous les jours se ressemblent, je ne fais que bouffer, remplir le frigo, les placards, puis mon ventre, puis je retourne faire des courses pour remplir le frigo, les placards puis mon ventre, puis je retourne faire des courses J'en ai marre de tout ça, marre, MARRE, MARRE. J'aimerais faire autrement, mais je n'y arrive pas. Je suis prisonnière de mon fonctionnement. Au début, j'ai mis des règles en place, puis à chaque fois un peu plus, pour me retrouver maintenant avec plein de règles et l'impossibilité de m'en défaire. J'aimerais tellement réussir à vivre autrement et ne pas me sentir nulle et incapable repas après repas, jour après jour. Je me sens si c**** de faire ce que je fais, de vivre comme je (ne) vis (pas), de bouffer comme je bouffe. J'ai honte aussi en pensant au médecin que je dois voir dans un mois. Honte de mon poids, du volume de mon ventre, des quantités que je bouffe, des choses que je ne fais pas, de ne pas savoir m'occuper, de ne pas faire assez le ménage, de ne pas assez ranger, etc., etc. Je peux en trouver des tonnes encore comme ça.
Tous les jours se ressemblent, je ne fais que bouffer, remplir le frigo, les placards, puis mon ventre, puis je retourne faire des courses pour remplir le frigo, les placards puis mon ventre, puis je retourne faire des courses J'en ai marre de tout ça, marre, MARRE, MARRE. J'aimerais faire autrement, mais je n'y arrive pas. Je suis prisonnière de mon fonctionnement. Au début, j'ai mis des règles en place, puis à chaque fois un peu plus, pour me retrouver maintenant avec plein de règles et l'impossibilité de m'en défaire. J'aimerais tellement réussir à vivre autrement et ne pas me sentir nulle et incapable repas après repas, jour après jour. Je me sens si c**** de faire ce que je fais, de vivre comme je (ne) vis (pas), de bouffer comme je bouffe. J'ai honte aussi en pensant au médecin que je dois voir dans un mois. Honte de mon poids, du volume de mon ventre, des quantités que je bouffe, des choses que je ne fais pas, de ne pas savoir m'occuper, de ne pas faire assez le ménage, de ne pas assez ranger, etc., etc. Je peux en trouver des tonnes encore comme ça.
Dur, dur de me voir... Pas trop le moral aujourd'hui. J'en ai marre (oui, encore), marre. Je me sens nulle. Jour après jour, je pense au mois prochain où j'ai un rdv médical. J'ai déjà honte d'y aller avec ce corps là. Je me sens si énorme, et surtout si incapable de maîtriser quoi que ce soit. J'ai peur de grossir encore. C'est déjà trop.
J'en ai marre d'être toujours indécise. Je me pose plein de questions pour pas grand chose. Comme je suis obligée d'assumer mes difficultés, je passe pour une imbécile... Enfin voilà, le problème à l'origine de mes questionnements d'aujourd'hui (et même de toute la semaine) est résolu. Je dis problème, mais pour quelqu'un d'autre, ça ne serait pas un problème mais malheureusement, pour moi c'en est un. C'est fatigant de me poser tant de questions... MAis bientôt je vais trouver autre chose pou me prendre la tête. Pfffffffffffffffffffff
Malgré le chaos alimentaire, je crois que quelques petites choses changent. Je me surprends à vouloir faire quelques tentatives de changement pour voir ce que ça donne. Par exemple à midi, j'ai retenté de manger sans télé ni musique, pour voir si j'arrive à mieux me concentrer sur ce que je mange et la satiété... Et bien ça a été bof ! En fait, je n'arrive pas à m'empêcher de penser à plein de choses, à tout sauf à ce que je mange. J'ai beaucoup pensé à des personnes de ma famille, qui m'énervent un peu par exemple... En conclusion, je ne pense pas beaucoup plus à ce que je mange, mais j'ai remarqué que si rien ne parasite mes pensées, je pense beaucoup à toutes ces personnes, donc il y a certainement quelque chose à travailler là-dessus. Mais je pense essayer de manger plus souvent dans le calme, j'ai l'impression que c'est mieux quand même.
Je pense qu'avant, dans ma période ano, tous mes rituels autour de la nourriture me suffisaient pour ne plus penser à autre chose, mais maintenant, non. Je ne suis pas en train de dire que je préférerais que mes rituels monopolisent de nouveau toute mon attention, c'est juste une réflexion. MAis ça me montre bien en tout cas que je pourrais laisser tous mes calculs de côté puisqu'ils ne servent à rien. Là pareil, je ne dis pas que ça servaient avant, mais plutôt que je pensais qu'ils servaient.
Je me débrouille pour ne pas trop m'embrouiller, mais c'est pas évident !
Demain je vois ma psy, et j'ai pas mal de choses à dire ! Comme d'habitude, je vais encore continuer à parler quand elle dit qu'on arrête, en payant, en prenant le rdv suivant, en allant vers la porte :lol: . Comme ça, j'en ai pour mon argent lol ! 8-)
Bon, hier c'était l'horreur. Pourvu que ce soir ça aille...
Je pense qu'avant, dans ma période ano, tous mes rituels autour de la nourriture me suffisaient pour ne plus penser à autre chose, mais maintenant, non. Je ne suis pas en train de dire que je préférerais que mes rituels monopolisent de nouveau toute mon attention, c'est juste une réflexion. MAis ça me montre bien en tout cas que je pourrais laisser tous mes calculs de côté puisqu'ils ne servent à rien. Là pareil, je ne dis pas que ça servaient avant, mais plutôt que je pensais qu'ils servaient.
Je me débrouille pour ne pas trop m'embrouiller, mais c'est pas évident !
Demain je vois ma psy, et j'ai pas mal de choses à dire ! Comme d'habitude, je vais encore continuer à parler quand elle dit qu'on arrête, en payant, en prenant le rdv suivant, en allant vers la porte :lol: . Comme ça, j'en ai pour mon argent lol ! 8-)
Bon, hier c'était l'horreur. Pourvu que ce soir ça aille...
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- la 'tite Toulousaine Matinette
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- Enregistré le : 31 mars 2004, 00:00
- Localisation : la ville, rose ?
Un brouillon, enfin que tu dis ;), que je crois bien saisir... c'est vrai qu'"avant" ces rituels se suffisaient à eux mêmes à certains niveaux...
je me suis rendue compte qu'"aujourd'hui" je ne supporte plus le silence, la solitude (peut-être est-ce aussi pour ça que je suis tout le temps chez eux), je mets la télé, souvent seulement en bruit de fond, juste pour ne pas à avoir à affronter le silence, donc moi-même probablement; uniquement un face à face avec soi, ça me fout le bourdon... alors qu'"avant" je baignais le plus souvent possible dans ce pseudo-cocon silencieux et malsainement réconfortant...
euh beaucoup de "je" désolée
je souhaite que cette soirée soit à la hauteur de tes espérances,
bises Pru.
je me suis rendue compte qu'"aujourd'hui" je ne supporte plus le silence, la solitude (peut-être est-ce aussi pour ça que je suis tout le temps chez eux), je mets la télé, souvent seulement en bruit de fond, juste pour ne pas à avoir à affronter le silence, donc moi-même probablement; uniquement un face à face avec soi, ça me fout le bourdon... alors qu'"avant" je baignais le plus souvent possible dans ce pseudo-cocon silencieux et malsainement réconfortant...
euh beaucoup de "je" désolée
je souhaite que cette soirée soit à la hauteur de tes espérances,
bises Pru.
Non.... Foutu... :-& Elle a été plutôt à la hauteur de mes c*n*e*i*s :-& habituelles ](*,) :bad-words: :huh: :sneaky: :oops2: :argh: :bouh: :bouh: :bouh: :encolere: [-( :grrrr:Ellaile a écrit : je souhaite que cette soirée soit à la hauteur de tes espérances,
Franchement qu'est-ce que j'en ai marre :? :-( :( ](*,) :bad-words: :huh: :sneaky: :oops2: :argh: :bouh: :bouh: :bouh: :encolere: [-( :grrrr: :-&
C'est toujours pareil, toujours aussi nul :-& PFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF :-P :-P :-P :( :-( :? :? :?
< je trouve celui-là très moche, donc très bien pour moi ce soir !
:tourneenrond: :encolere: :-&
Comment est-ce que je peux bouffer tout ça ? Franchement, c'est pas possible de se rendre malade comme ça... Après je m'étonne de ne plus me supporter. Après je vais me plaindre que je me trouve grosse, volumineuse etc.
OUi ben franchement c'est pas en bouffant de plus en plus que je risque de mieux me supporter....
OUi ben franchement c'est pas en bouffant de plus en plus que je risque de mieux me supporter....
Malheureusement non, je ne suis pas réconcilliée avec moi-même. De jour en jour je vois un nouveau chiffre (plus élevé) sur la balance, et ça m'affole puisque là je suis à un poids normal. Bien sûr, ça ne m'empêche pas de faire de crises, et donc de continuer l'ascencion.
Hier j'ai vu ma psy, elle m'a reparlé d'un anti-dépresseur, surtout pour essayer de faire un peu taire ma tête. Et oui, je ne fais que penser (comme je l'avais dit plus haut) et hésiter. Je n'ai pas trop répondu, puis à la fin, debout en payant ;), je lui ai demandé pourquoi elle m'en a parlé et elle m'a dit pour que je pense un peu moins, et peut-être que je suis un peu déprimée. Je lui ai dit que je ne me sentais pas déprimée, même si c'est vrai que je peux sentir bien à moment, puis pas trop bien, un peu en dents de scie. Mais elle m'a dit qu'il n'y a pas d'urgence. Depuis, j'ai réfléchi et je me suis dit que si ça peut m'aider sur le plan alimentaire aussi, ben j'accepte parce que je me sens si perdue... D'autant plus que c'est un anti-dépresseur que j'ai déjà pris pendant deux ans je crois, il y a deux-trois ans.
Alors je lui en reparlerai (en fait elle m'en avait déjà parlé en octobre, parce que j'étais déprimée, mais je préférais attendre, puis la dépression est allée mieux, mais mes questionnements, toujours pareil, et la bouffe toujours aussi catastrophique, ou pire...)
Je sais qu'il n'y a pas de miracle, mais si elle pense que ça peut m'aider, je dirai oui...
Hier j'ai vu ma psy, elle m'a reparlé d'un anti-dépresseur, surtout pour essayer de faire un peu taire ma tête. Et oui, je ne fais que penser (comme je l'avais dit plus haut) et hésiter. Je n'ai pas trop répondu, puis à la fin, debout en payant ;), je lui ai demandé pourquoi elle m'en a parlé et elle m'a dit pour que je pense un peu moins, et peut-être que je suis un peu déprimée. Je lui ai dit que je ne me sentais pas déprimée, même si c'est vrai que je peux sentir bien à moment, puis pas trop bien, un peu en dents de scie. Mais elle m'a dit qu'il n'y a pas d'urgence. Depuis, j'ai réfléchi et je me suis dit que si ça peut m'aider sur le plan alimentaire aussi, ben j'accepte parce que je me sens si perdue... D'autant plus que c'est un anti-dépresseur que j'ai déjà pris pendant deux ans je crois, il y a deux-trois ans.
Alors je lui en reparlerai (en fait elle m'en avait déjà parlé en octobre, parce que j'étais déprimée, mais je préférais attendre, puis la dépression est allée mieux, mais mes questionnements, toujours pareil, et la bouffe toujours aussi catastrophique, ou pire...)
Je sais qu'il n'y a pas de miracle, mais si elle pense que ça peut m'aider, je dirai oui...
bien trouvé les smile-laids Lau !
Bon, je vais dédramatiser... Hier catastrophe, mais aujourd'hui, un peu mieux quand même. Micro-victoire, je ne me fais pas d'illusions, ce n'est pas top, ce n'est pas super bien, c'est juste un peu moins catastrophique alors j'essaie de le voir aussi et d'en profiter un peu. Ce n'est pas un comportement normal, il y aurait plein de choses à redire sur le "trop de pain", "trop de café", "trop vite", mais au moins, c'est moins de trop, et pas de "je remange" juste une heure après un troptroptrop...
Bref, jsuppose que Lau (au moins) comprendra...
Bon, je vais dédramatiser... Hier catastrophe, mais aujourd'hui, un peu mieux quand même. Micro-victoire, je ne me fais pas d'illusions, ce n'est pas top, ce n'est pas super bien, c'est juste un peu moins catastrophique alors j'essaie de le voir aussi et d'en profiter un peu. Ce n'est pas un comportement normal, il y aurait plein de choses à redire sur le "trop de pain", "trop de café", "trop vite", mais au moins, c'est moins de trop, et pas de "je remange" juste une heure après un troptroptrop...
Bref, jsuppose que Lau (au moins) comprendra...
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- la 'tite Toulousaine Matinette
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Passer de l'"orgie alimentaire" aux "simples excès", c'est des progrès et pas des moindres, et ça compte même sur une journée !
Tcas ou pas, de toutes façons, tout le monde a toujours à redire... alors ok c'est pas encore parfait (à définir...) mais c'est mieux, et c'est le principal.
Bon courage Prudence.
Puis je crois qu'on est plus qu'on ne le pense à comprendre ça... même si les autres ne s'étale pas sur le sujet.
C'est vrai pourtant que ne pas (plus) être anorexique et de n'avoir pas non plus de crises-purges (excusez la manière de dire) à répétition est peut-être moins fréquent, ou moins avouable, ou je raconte aussi peut-être n'importe quoi.
Bises.
Tcas ou pas, de toutes façons, tout le monde a toujours à redire... alors ok c'est pas encore parfait (à définir...) mais c'est mieux, et c'est le principal.
Bon courage Prudence.
Puis je crois qu'on est plus qu'on ne le pense à comprendre ça... même si les autres ne s'étale pas sur le sujet.
C'est vrai pourtant que ne pas (plus) être anorexique et de n'avoir pas non plus de crises-purges (excusez la manière de dire) à répétition est peut-être moins fréquent, ou moins avouable, ou je raconte aussi peut-être n'importe quoi.
Bises.
C'est vrai Lau, tout le monde a toujous quelque chose à redire, dans les domaines d'ailleurs. Et moi, l'éternelle insatisfaite, je trouverais autant à redire dans tous les domaines. C'est vrai aussi quele principal est que ce soit mieux.
EUh... je ne comprends pas trop la fin ce que tu veux dire à la fin...
Pour ce qui est d'aujourd'hui :
- si je vois le négatif : et bien comme d'habitude, excès...
- si je vois le positif : je me suis arrêtée même si je pensais à autre chose encore à entasser dans mon estomac.
Donc mon objectif pour demain : essayer de m'arrêter un peu plus tôt encore... parce que le dessert ne ressemble plus à un dessert dans ces conditions-là...
EUh... je ne comprends pas trop la fin ce que tu veux dire à la fin...
Pour ce qui est d'aujourd'hui :
- si je vois le négatif : et bien comme d'habitude, excès...
- si je vois le positif : je me suis arrêtée même si je pensais à autre chose encore à entasser dans mon estomac.
Donc mon objectif pour demain : essayer de m'arrêter un peu plus tôt encore... parce que le dessert ne ressemble plus à un dessert dans ces conditions-là...
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- la 'tite Toulousaine Matinette
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Comme Magali :D !
je ne comprends plus trop bien non plus ce que j'ai voulu dire
pourtant, promis!, je n'étais pas sous substances illicites.
Je crois que c'était pour exprimer mon impression de ne pas trop voir de personnes dans notre "cas alimentaire" et que je trouve que nos comportements sont plus honteux à vivre que l'anorexie (que l'on a connu donc c'est pour cela que je me permets...) et euh voilà, en réaction au "(au moins)"... bref rien de bien intéressant.
je ne comprends plus trop bien non plus ce que j'ai voulu dire
pourtant, promis!, je n'étais pas sous substances illicites.
Je crois que c'était pour exprimer mon impression de ne pas trop voir de personnes dans notre "cas alimentaire" et que je trouve que nos comportements sont plus honteux à vivre que l'anorexie (que l'on a connu donc c'est pour cela que je me permets...) et euh voilà, en réaction au "(au moins)"... bref rien de bien intéressant.
Petipiou, oui je continue à me donner des objectifs.
J'essaie d'être au coeur du processus, en remarquant ce qui change et en continuant à vouloir être actrice. Même si pour l'instant il n'y a pas d'effet bénéfique sur le poids, j'arrive à penser que ce n'est pas l'essentiel (puisque j'ai un poids normal, même s'il ne me convient pas). Je pense que lorsqu'on est focalisé sur le poids, ça n'aide pas à avancer. J'essaie alors plutôt de modifier mon comportement, ma manière d'appréhender les choses. Je pense que mon poids se stabilisera une fois que j'aurai un comportement alimentaire plus normal. Mais pour cela, il faut que je modifie ma manière de penser. D'ailleurs, je n'aime plus que la nourriture soit au centre de ma vie. J'ai l'impression d'ouvrir les yeux : je ne veux plus que l'objectif de mes journées (et donc de ma vie) se réduise à manger, à essayer de manger moins, etc. Bien sûr je ne vais pas tout changer du jour au lendemain. Mais j'essaie de voir les choses autrement, j'essaie d'avoir conscience de ce qui change et j'avoue être satisfaite de voir ce qui change. J'essaie aussi de me poser des questions par rapport à mes comportements habituels, c'est-à-dire par ex, me poser des questions comme : "d'habitude je ne sors pas à ce moment, oui mais pourquoi ? Qu'est-ce qui m'en empêche ?" ou "d'habitude je m'oblige à aller faire des courses à cette heure-là, oui, mais en ai-je vraiment besoin ? Ne pourrais-je pas aller me promener ou continuer à regarder cette série que j'ai commencé à regarder ?". Ca peut paraître idiot, mais ça fait bien longtemps que ma vie se résume aux questions de calories et nourriture, et qu'elle s'organise suivant des règles que j'ai établies. Alors j'essaie de me laisser une certaine liberté, de voir d'autres buts. Surtout que j'aime d'autres choses, j'aime lire par ex. En fait, il y a plein de choses que j'aimerais faire, mais que je ne sais pas quand les faire, car ma vie est organisée de telle sorte que toute ma journée tourne autour de la nourriture ou du poids. J'essaie alors de progressivement remettre la nourriture à sa place. Ca se passe aussi de manière un peu inconsciente, et je pense que c'est en partie le fruit du travail avec ma psy. En effet, je réalise pas mal de choses (dont j'avais donné quelques exemples plus haut) et je crois que j'ai pris assez distance pour digérer des situations passées.
Hier soir, j'ai eu une preuve que quelque chose change. En fait, j'avais déjà trop mangé, c'était le début typique d'une crise de bv. Puis, si j'avais fait comme très souvent, j'aurais continué à manger etc. Mais je me suis dit : "oui, d'accord, d'habitude je continue. Mais je n'ai plus envie de manger à m'en dégoûter. J'arrête, tant pis si ça fait une petite crise, que je garde tout ça, ça passera, mais je n'ai pas envie de me forcer à continuer jusqu'à ne plus pouvoir ingurgiter quelque chose".
D'accord, c'était trop tard, d'accord c'était une crise, mais ce qui change est que même en pensant à ce que je fais d'habitude, ^je n'ai pas eu envie de manger encore. C'est la première fois je crois que je ressens ça, pas envie de continuer. Pas envie de me forcer à manger, de chercher encore quelque chose parce que c'est foutu, je n'ai pas maîtriser. Non, vraiment aucune envie...
Alors voilà, je trouve que c'est une petite victoire même si parfaite (oui Lau, je sais, il y aurait de quoi redire sur le terme parfait ;) )
J'essaie d'être au coeur du processus, en remarquant ce qui change et en continuant à vouloir être actrice. Même si pour l'instant il n'y a pas d'effet bénéfique sur le poids, j'arrive à penser que ce n'est pas l'essentiel (puisque j'ai un poids normal, même s'il ne me convient pas). Je pense que lorsqu'on est focalisé sur le poids, ça n'aide pas à avancer. J'essaie alors plutôt de modifier mon comportement, ma manière d'appréhender les choses. Je pense que mon poids se stabilisera une fois que j'aurai un comportement alimentaire plus normal. Mais pour cela, il faut que je modifie ma manière de penser. D'ailleurs, je n'aime plus que la nourriture soit au centre de ma vie. J'ai l'impression d'ouvrir les yeux : je ne veux plus que l'objectif de mes journées (et donc de ma vie) se réduise à manger, à essayer de manger moins, etc. Bien sûr je ne vais pas tout changer du jour au lendemain. Mais j'essaie de voir les choses autrement, j'essaie d'avoir conscience de ce qui change et j'avoue être satisfaite de voir ce qui change. J'essaie aussi de me poser des questions par rapport à mes comportements habituels, c'est-à-dire par ex, me poser des questions comme : "d'habitude je ne sors pas à ce moment, oui mais pourquoi ? Qu'est-ce qui m'en empêche ?" ou "d'habitude je m'oblige à aller faire des courses à cette heure-là, oui, mais en ai-je vraiment besoin ? Ne pourrais-je pas aller me promener ou continuer à regarder cette série que j'ai commencé à regarder ?". Ca peut paraître idiot, mais ça fait bien longtemps que ma vie se résume aux questions de calories et nourriture, et qu'elle s'organise suivant des règles que j'ai établies. Alors j'essaie de me laisser une certaine liberté, de voir d'autres buts. Surtout que j'aime d'autres choses, j'aime lire par ex. En fait, il y a plein de choses que j'aimerais faire, mais que je ne sais pas quand les faire, car ma vie est organisée de telle sorte que toute ma journée tourne autour de la nourriture ou du poids. J'essaie alors de progressivement remettre la nourriture à sa place. Ca se passe aussi de manière un peu inconsciente, et je pense que c'est en partie le fruit du travail avec ma psy. En effet, je réalise pas mal de choses (dont j'avais donné quelques exemples plus haut) et je crois que j'ai pris assez distance pour digérer des situations passées.
Hier soir, j'ai eu une preuve que quelque chose change. En fait, j'avais déjà trop mangé, c'était le début typique d'une crise de bv. Puis, si j'avais fait comme très souvent, j'aurais continué à manger etc. Mais je me suis dit : "oui, d'accord, d'habitude je continue. Mais je n'ai plus envie de manger à m'en dégoûter. J'arrête, tant pis si ça fait une petite crise, que je garde tout ça, ça passera, mais je n'ai pas envie de me forcer à continuer jusqu'à ne plus pouvoir ingurgiter quelque chose".
D'accord, c'était trop tard, d'accord c'était une crise, mais ce qui change est que même en pensant à ce que je fais d'habitude, ^je n'ai pas eu envie de manger encore. C'est la première fois je crois que je ressens ça, pas envie de continuer. Pas envie de me forcer à manger, de chercher encore quelque chose parce que c'est foutu, je n'ai pas maîtriser. Non, vraiment aucune envie...
Alors voilà, je trouve que c'est une petite victoire même si parfaite (oui Lau, je sais, il y aurait de quoi redire sur le terme parfait ;) )
Je sais que ce n'est pas constructif de dire ça, je sais que ça ne va servir à rien, je sais... Je sais aussi et surtout que j'ai de plus en plus de mal à supporter la prise de poids à coups de crises. Je ne supporte plus de voir mon poids grimper encore, très très très rapidement. Chaque jour je me dis qu'il faut arrêter maintenant, que si je continue comme ça je vais devenir énorme. Je m'imagine dégoulinante de graisse, je n'en suis pas encore là, mais j'ai peur, énormément peur. J'ai peur parce que je vois que je ne maîtrise rien. Les crises sont là, je n'arrive pas à les éviter et mon poids augmente. Je crois que j'ai pris l'habitude aussi de ces crises. J'ai pris l'habitude de manger des quantités industrielles et je ne sais plus manger des portions normales. J'ai peur . Ca fait des mois et des mois que ça dure, des mois et des mois que je ne ressens quasiment plus jamais la faim tellement j'ingurgite.
J'ai peur......
J'ai peur......
- Gwen
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- Enregistré le : 01 avr. 2005, 00:00
- Localisation : Bretagne
courage Prudence!!
j'ai connu aussi ces periodes là qd j'avais 20 ans à savoir la prise de poids suite à des crises de boulimie que je n'arrivais pas à arrêter....
remplir, remplir pour ne pas penser....
oublier...
ca me fait encore mal de repenser a ce moment de ma vie et sincèrement, j'avais très peur de revivre cela suite à ma rechute ds l'anorexie il y a 2 ans et demi et c'est pour ca que pour ma part, j'avais choisi de rentrer ds un centre pour m'aider à reprendre du poids mais en faisant un travail là-dessus, a savoir remanger de tout et avoir le plaisir de manger et aussi de reconnaitre enfin les sensations comme la satiété.
Après, chacun est libre et peut trouver d'autres aides à l'exterieur, mais il faut que tu arrives à trouver un endroit ou tu pourrais peut etre manger en compagnie pour t'aider à trouver les limites du repas...
c'est juste une idée comme ca car pour moi, cela m'aide...
je te souhaite une bonne journée et je suis desolée si je peux t'apporter plus mais c'est vrai que j'ai peut etre pas encore assez de recul pour en dire plus.....
bisous
et continues sur tes objectifs!
j'ai connu aussi ces periodes là qd j'avais 20 ans à savoir la prise de poids suite à des crises de boulimie que je n'arrivais pas à arrêter....
remplir, remplir pour ne pas penser....
oublier...
ca me fait encore mal de repenser a ce moment de ma vie et sincèrement, j'avais très peur de revivre cela suite à ma rechute ds l'anorexie il y a 2 ans et demi et c'est pour ca que pour ma part, j'avais choisi de rentrer ds un centre pour m'aider à reprendre du poids mais en faisant un travail là-dessus, a savoir remanger de tout et avoir le plaisir de manger et aussi de reconnaitre enfin les sensations comme la satiété.
Après, chacun est libre et peut trouver d'autres aides à l'exterieur, mais il faut que tu arrives à trouver un endroit ou tu pourrais peut etre manger en compagnie pour t'aider à trouver les limites du repas...
c'est juste une idée comme ca car pour moi, cela m'aide...
je te souhaite une bonne journée et je suis desolée si je peux t'apporter plus mais c'est vrai que j'ai peut etre pas encore assez de recul pour en dire plus.....
bisous
et continues sur tes objectifs!
Ces trois derniers jours n'ont pas été top... Je ne les ai pas vus pas passés et pour cause, la seule chose que j'ai vu passer, c'est la bouffe. Un petit rebond de bv, comme pour me rappeler qu'il ne faut pas relâcher la garde. >> Ok, ça va mieux, mais reste prudente ;)
Des épisodes comme ça me rappellent aussi la fatigue ainsi que les maux de tête, de gorge et de ventre qui suivent les vomissements. Que des bonnes raisons pour ne pas recommencer, que des bonnes raisons pour confirmer que vomir n'est pas la solution...
Des épisodes comme ça me rappellent aussi la fatigue ainsi que les maux de tête, de gorge et de ventre qui suivent les vomissements. Que des bonnes raisons pour ne pas recommencer, que des bonnes raisons pour confirmer que vomir n'est pas la solution...
Pff pff pff. Pas gagné de chez pas gagné. :-P (ça me rappelle quelqu'une ce smiley, Au ;) ). Alors comme je disais avant ma parenthèse, pas gagné, non. Explosion de bidon Marre de marre, mare aux canards. Pas de cafard ni de cafards, mais marre. Grr (non pas gras, grr de énervée, pas inervée, énervée). Je garde, alors je vomis des mots... Mieux vaut (pas veau) des mots (il y a des maux aussi, mais j'en veux pas !), que de me laisser aller à me vider.
Vous avez compris, c'est du gros GRR :-P . Mais qui m'énerve ? Pff MOI, que moi ! Mais je vous assure, je ne laisserai pas madame la bouffe gagner la bataille. Je vais la laisser au placard un de ces quatre... Euh, bientôt dis ? Bientôt ? J'espère...
Vous avez compris, c'est du gros GRR :-P . Mais qui m'énerve ? Pff MOI, que moi ! Mais je vous assure, je ne laisserai pas madame la bouffe gagner la bataille. Je vais la laisser au placard un de ces quatre... Euh, bientôt dis ? Bientôt ? J'espère...
Ne baisses pas les bras Prudence! tu es très lucide face à tes comportements et de plus l'humour que tu emploies t'aide à relativiser, c'est ton allié contre la dépression ! Tout le monde n'a pas ce don...
Ceci étant, il ne faut pas non plus que cela ne soit qu'une façade pour faire "bonne figure" (je sais le terme est très inaproprié)...
Enfin je ne sais pas si je suis très claire....
Journée difficile pour moi aussi
Gros bisous,
Julie
Ceci étant, il ne faut pas non plus que cela ne soit qu'une façade pour faire "bonne figure" (je sais le terme est très inaproprié)...
Enfin je ne sais pas si je suis très claire....
Journée difficile pour moi aussi
Gros bisous,
Julie
Si si je comprends ce que tu veux dire Julie. Je ne me force pas à faire de l'humour. J'aime bien rire ! Mais ça n'empêche pas les moments plus bas...
Merci Kilou, tu me rassures, s'il y a un après !
Ce matin, je n'ai pas le moral. Enfin, ce serait plus juste de dire que je me suis levée plutôt bien, et que ça s'est gâté ensuite, à table, forcément. Et là, j'en ai vraiment marre. Je me suis couchée en me sentant mal, en ayant mal au ventre, je me lève avec quelque inconfort encore, et j'en rajoute une couche . je me sens écoeurée mais malheureusement, ce n'est pas une garantie anti-crises. En ce moment, là maintenant, ce matin à cette heure-ci, je me sens dépendante de la bouffe. Je précise que c'est maintenant maintenant, parce qu'il y a des moments où je le ressens beaucoup et d'autres, où je pense en être libérée. Mais là, non, je ne me sens pas libre du tout. Je suis hapée par ce gouffre. Je mange, je mange, je mange, ou plutôt j'ingurgite jusqu'à l'écoeurement. Manger, ce n'est pas ça. Manger, c'est calmer la faim, apporter à son corps ce dont il a besoin pour nous permettre de vivre, de vaquer à nos occupations. Mais quand la principale occupation est enfouir de la nourriture dans sa bouche, aller en racheter et recommencer, espérer digérer et que le mal de ventre s'envole vite, ou se faire vomir, là ce n'est pas manger. Ingurgiter est violent, manger est doux. L'après est douloureux pour le premier, plaisant pour le second.
Ca me fait penser que je ne mange plus depuis longtemps, je ne fais qu'ingurgiter, amener à ma bouche (je viens d'écrire bouffe au lieu de bouche), me sentir extrêmement mal...Je ne veux plus de cette vie, j'en veux une vraie...
Merci Kilou, tu me rassures, s'il y a un après !
Ce matin, je n'ai pas le moral. Enfin, ce serait plus juste de dire que je me suis levée plutôt bien, et que ça s'est gâté ensuite, à table, forcément. Et là, j'en ai vraiment marre. Je me suis couchée en me sentant mal, en ayant mal au ventre, je me lève avec quelque inconfort encore, et j'en rajoute une couche . je me sens écoeurée mais malheureusement, ce n'est pas une garantie anti-crises. En ce moment, là maintenant, ce matin à cette heure-ci, je me sens dépendante de la bouffe. Je précise que c'est maintenant maintenant, parce qu'il y a des moments où je le ressens beaucoup et d'autres, où je pense en être libérée. Mais là, non, je ne me sens pas libre du tout. Je suis hapée par ce gouffre. Je mange, je mange, je mange, ou plutôt j'ingurgite jusqu'à l'écoeurement. Manger, ce n'est pas ça. Manger, c'est calmer la faim, apporter à son corps ce dont il a besoin pour nous permettre de vivre, de vaquer à nos occupations. Mais quand la principale occupation est enfouir de la nourriture dans sa bouche, aller en racheter et recommencer, espérer digérer et que le mal de ventre s'envole vite, ou se faire vomir, là ce n'est pas manger. Ingurgiter est violent, manger est doux. L'après est douloureux pour le premier, plaisant pour le second.
Ca me fait penser que je ne mange plus depuis longtemps, je ne fais qu'ingurgiter, amener à ma bouche (je viens d'écrire bouffe au lieu de bouche), me sentir extrêmement mal...Je ne veux plus de cette vie, j'en veux une vraie...
- Gwen
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oui je comprends ce que tu vis et c'est difficile....
courage même si, .....je sais que ds ces moments-là, ....on aimerait tellement etre à tes cotés.......juste pour te dire qu'on est là, tout simplement.....
bref, je me perds un peu ds mes mots mais bon, juste pour te dire que je te lis et te dire de ne pas perdre espoir....
courage.....
bisous
:voeux: :voeux: :voeux:
courage même si, .....je sais que ds ces moments-là, ....on aimerait tellement etre à tes cotés.......juste pour te dire qu'on est là, tout simplement.....
bref, je me perds un peu ds mes mots mais bon, juste pour te dire que je te lis et te dire de ne pas perdre espoir....
courage.....
bisous
:voeux: :voeux: :voeux:
Merci Gwen d'être passée.
Ca va un peu mieux là. A midi, ça s'est plutôt bien passé.
Mais j'ai à chaque fois cette crainte de comment va finir la journée. J'ai tout le temps peur de me jeter sur la nourriture, je sais que je ne peux pas me faire confiance et je sais qu'en moins de deux je peux commencer à manger, manger, manger pendant longtemps, longtemps, longtemps. Peur permanente de la bouffe !
Ca va un peu mieux là. A midi, ça s'est plutôt bien passé.
Mais j'ai à chaque fois cette crainte de comment va finir la journée. J'ai tout le temps peur de me jeter sur la nourriture, je sais que je ne peux pas me faire confiance et je sais qu'en moins de deux je peux commencer à manger, manger, manger pendant longtemps, longtemps, longtemps. Peur permanente de la bouffe !