Bonjour
Je recherche des témoignage, des rencontres sur la champargne Ardenne
merci
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je viens de lire ton témoignage... quelle tristesse de lire que ta (dsl j'ai commencé par te tutoyer) fille ne va pas mieux....
J'aurai 20 ans en décembre et cela fait maintenant 6 ans que je "survis" et que je me "bats" contre ces maudits TCA.
Je suis passée par l'anorexie mais la boulimie est tellement difficile. je me sens mille fois mieux pendant mes périodes de restrictions alors que je sais qu'inévitablement elles me conduisent vers les crises de boulimie. Cela fait maintenant deux ans que je ne me fais plus vomir. Mais l'obsession est là, fidele à elle même. toujours peser, toujours compter, faire le plus de pas possibles, prendre les détours...
Pourquoi ? Pourquoi c'est si difficile ? quelle est cette force qui nous pousse à nous détruire ? et surtout pourquoi n'avons nous pas ce P***** de déclic qui nous permettrait de voir la vraie valeur de la vie ?
En plus des TCA, j'ai connu les TS ainsi que l'automtilation. comme une façon de me faire du mal, d'extérioriser ce qui me ronge. Se supprimer pour se sentir mieux.
Je pense a mes parents et a ma petite soeur en écrivant ce message. J'ai toujours besoin de les voir manger. je les "gave" à ma maniere en leur proposant de reprendre du plat ou en leur achetant des choses "caloriques". Ils n'en peuvent plus mais je suis si égoïste que je ne pense qu'à moi et que rien y fait, je continue inlassablement à les forcer a manger. j'ai honte de ce que je leur fais subir, honte de ce que je suis, un monstre.
Je pourrai continuer à me détruire sans en faire pâtir mes proches, mais même ça je n'y arrive pas.
Je mange plutot bien mnt. mais j'accepte pas. demain soir c une soirée crepes party. je sais que je vais mal la vivre mais je v manger comme tout le monde et puis en allant me coucher, je pleurais en silence d'avoir ingurgité toutes ces calories. alors le lendemain, je sais déjà que ce sera restrictions.
pardon pour ce long post ennuyant...
J'aurai 20 ans en décembre et cela fait maintenant 6 ans que je "survis" et que je me "bats" contre ces maudits TCA.
Je suis passée par l'anorexie mais la boulimie est tellement difficile. je me sens mille fois mieux pendant mes périodes de restrictions alors que je sais qu'inévitablement elles me conduisent vers les crises de boulimie. Cela fait maintenant deux ans que je ne me fais plus vomir. Mais l'obsession est là, fidele à elle même. toujours peser, toujours compter, faire le plus de pas possibles, prendre les détours...
Pourquoi ? Pourquoi c'est si difficile ? quelle est cette force qui nous pousse à nous détruire ? et surtout pourquoi n'avons nous pas ce P***** de déclic qui nous permettrait de voir la vraie valeur de la vie ?
En plus des TCA, j'ai connu les TS ainsi que l'automtilation. comme une façon de me faire du mal, d'extérioriser ce qui me ronge. Se supprimer pour se sentir mieux.
Je pense a mes parents et a ma petite soeur en écrivant ce message. J'ai toujours besoin de les voir manger. je les "gave" à ma maniere en leur proposant de reprendre du plat ou en leur achetant des choses "caloriques". Ils n'en peuvent plus mais je suis si égoïste que je ne pense qu'à moi et que rien y fait, je continue inlassablement à les forcer a manger. j'ai honte de ce que je leur fais subir, honte de ce que je suis, un monstre.
Je pourrai continuer à me détruire sans en faire pâtir mes proches, mais même ça je n'y arrive pas.
Je mange plutot bien mnt. mais j'accepte pas. demain soir c une soirée crepes party. je sais que je vais mal la vivre mais je v manger comme tout le monde et puis en allant me coucher, je pleurais en silence d'avoir ingurgité toutes ces calories. alors le lendemain, je sais déjà que ce sera restrictions.
pardon pour ce long post ennuyant...
Nan ce post n'est pas ennuyant. C'est toi, et toi tu es un être qui souffre. Qui a assez souffert, tu crois pas ?
Au fil de ces dernières années, je suis devenue amie avec des jeunes femmes. Elles ont toutes deux 30 ans passés.
Toute deux sont en voix de sortie de la maladie car elles disent STOP. Ca suffit.
Je te dirais pas les kilos repris de la première, dans sa tête c'est mieux, car elle refait confiance aux autres et plus à elle même. Elle sait qu'elle a tord.
La seconde est hospitalisée depuis 2 jours car elle a décidé que pour elle et son amour ca pouvait plus durer. ELle veut un BB. Mieux vivre et enfin laisser l'ano sur le côté de SA ROUTE.
A toi de faire ce qu'il faut pour que tu laisse cette saleté sur le côté de TA route à 20 ans plutôt qu'à 30 ans ....
Je t'embrasse. Tu es courageuse de me dire tout cela.
Tu vois ta famille, t'a laissé les " gourverner " dire leur que ca te fait mal ...
Je suis chez moi et je le resterai. Je comprends le mal-être de ma fille. Mais je n'accepterais jamais que se soit la maladie qui dite sa loi ...
Et surtout que mes placards se vident pour rien.
Au fil de ces dernières années, je suis devenue amie avec des jeunes femmes. Elles ont toutes deux 30 ans passés.
Toute deux sont en voix de sortie de la maladie car elles disent STOP. Ca suffit.
Je te dirais pas les kilos repris de la première, dans sa tête c'est mieux, car elle refait confiance aux autres et plus à elle même. Elle sait qu'elle a tord.
La seconde est hospitalisée depuis 2 jours car elle a décidé que pour elle et son amour ca pouvait plus durer. ELle veut un BB. Mieux vivre et enfin laisser l'ano sur le côté de SA ROUTE.
A toi de faire ce qu'il faut pour que tu laisse cette saleté sur le côté de TA route à 20 ans plutôt qu'à 30 ans ....
Je t'embrasse. Tu es courageuse de me dire tout cela.
Tu vois ta famille, t'a laissé les " gourverner " dire leur que ca te fait mal ...
Je suis chez moi et je le resterai. Je comprends le mal-être de ma fille. Mais je n'accepterais jamais que se soit la maladie qui dite sa loi ...
Et surtout que mes placards se vident pour rien.
C'est toujours la guerre aux repas : l'autre jour j'ai dit à ma soeur "prends un dessert, t'as rien mangé" elle m'é répondu "écoutes, tu ne nous écoutes pas quand on te dit ce genre de choses alors laisse moi faire ce que je veux, si j'ai pas faim, j'ai pas faim"
Le pb c'est que je supporte pas qu'elle n'aie pas faim. je crois toujours qu'elle va devenir anorexique-boulimique, comme moi. Elle fait le régime en ce moment et ça me rend malade puisque, comme ta fille, c'est à la suite de remarques blessantes, que je me suis mise a faire un régime et puis je me suis laissée entraîner dans la maladie.
je suis pas maigre, enfin moi je me trouve grosse, même si on me dit que je suis plutot fine...
Ce matin, le medecin m'a dit "je te laisserai bien perdre un ou deux kilos mais je te connais, tu ne t'arrêteras plus"
j'ai de nouveau les mains froides depuis quelques jours....
je voudrais te souhaiter beaucoup de courage et de patience avec ta fille, c'est terrible ce qui lui arrive mais j'ai bien conscience que c'est aussi horrible pour ses proches, pour toi.
Il ne faut pas culpabiliser surtout. c'est tellement complexe. je sais que tu te sens impuissante face à elle, mais dis toi que tu n'y es pour rien. A l'origine ce sont des remarques blessantes qui nous ont fait tombé dans la maladie mais au fond, tu le sais aussi, c'est bcp plus complexe que cela. pour ma part, depuis que je suis suivie par des psys, je sais enfin ce qui me pousse à me détruire, mais j'accepte pas et donc je n'avance pas.
bonne journée
Le pb c'est que je supporte pas qu'elle n'aie pas faim. je crois toujours qu'elle va devenir anorexique-boulimique, comme moi. Elle fait le régime en ce moment et ça me rend malade puisque, comme ta fille, c'est à la suite de remarques blessantes, que je me suis mise a faire un régime et puis je me suis laissée entraîner dans la maladie.
je suis pas maigre, enfin moi je me trouve grosse, même si on me dit que je suis plutot fine...
Ce matin, le medecin m'a dit "je te laisserai bien perdre un ou deux kilos mais je te connais, tu ne t'arrêteras plus"
j'ai de nouveau les mains froides depuis quelques jours....
je voudrais te souhaiter beaucoup de courage et de patience avec ta fille, c'est terrible ce qui lui arrive mais j'ai bien conscience que c'est aussi horrible pour ses proches, pour toi.
Il ne faut pas culpabiliser surtout. c'est tellement complexe. je sais que tu te sens impuissante face à elle, mais dis toi que tu n'y es pour rien. A l'origine ce sont des remarques blessantes qui nous ont fait tombé dans la maladie mais au fond, tu le sais aussi, c'est bcp plus complexe que cela. pour ma part, depuis que je suis suivie par des psys, je sais enfin ce qui me pousse à me détruire, mais j'accepte pas et donc je n'avance pas.
bonne journée