Vouloir mener le combat

[azerty80]

Je vois les choses comme un combat, le combat contre la boulimie. Ce combat est long, j'ai gagné celui contre l'anorexie, j'ai repris du poids, je me suis acceptée. Jamais je ne voudrais revivre et faire ce que j'ai fait pour perdre du poids.

Mais pour la boulimie malheureusement je suis toujours dans l'exception, c'est triste. Quand je parcours le forum, je n'arrive pas à m'expliquer comme cette saloperie s'introduit dans nos vies et fout tout en l'air.

Ce WE, j'ai dépensé 300 € en bouffe qui ont fini au fond des chiottes. Je n'ai pas vu mes amis parce que j'ai préféré finalement faire une crse de boulimie. amis que je n'ose pas appelé parce que je vois pas trop quoi leur dire.

Bien sur j'ai fait semblant d'aller très bien pour mon copain et mes parents. D'ailleurs je vais très bien, c'est peut être çà le problème.

Pour finir j'ai des parotides de hamster.

Me voilà donc seule, fauchée et déformée. Mais il faut que je lutte, je sais pas comment, tout ce que j'ai fait depuis 10 ans n'a pas marché mais je vais cherché.

[azerty80]

Je n'avais vraiment pas prévu çà, d'ailleurs je ne voyais pas ma fin de journée comme une bataille à mener non je me sentais bien. Même si je me rends compte maintenant que j'ai eu pas mal de tracasseries dans la journée. Vous savez ces tracasseries qui vous renvoient à votre amour propre. des collègues qui rient entre eux sans vous adresser la parole (le mieux au moment du déjeuner très sympa), des amis qui ne vous appellent pas, la solitude, le boulot qui n'avancent pas et l'éternelle peur de ne pas y arriver.
Finalement maintenant que je vous écris je me rends compte que j'avais pas mal de raisons de vomir mais je n'en ai pas eu conscience, c'est sans doute çà le problème.
Aujourd'hui j'ai l'impression que c'est une question de contexte, le contexte m' mené vers la boulimie, ce soir je n'ai fait que repéter une scène déjà jouée tant de fois.
Je ne me sens pas honteuse, ni déçue par moi, je fais ce que je peux, je me bats et je sais que ce n'est pas facile, je le sais depuis 5 ans.
J'essaye d'analyser le mieux possible ce que j'ai fait. Je me dis qu'il faut dépassionner pour comprendre et arrêter les chooses.
Je sais que je peux arrêter les boulimies, pas longtemps mais je le peux. Je ne veux pas me plaindre, il faut continuer et essayer encore. Toujours garder espoir.
Vous connaissez "Demain j'arrête".

[ninou]

bonsoir et bienvenue sur enfin

je suis épater de ton travail sur toi d'habitude les personne qui vienne ici ce laisse aller a leur maux mais chez toi il y a ce petit plus qui est que tu as conscience des choses sans doute ce travaille que tu as fait et que tu fait encore aujourd'hui

ça paie

aussi dur soit il

sais tu ce qui a déclenché tous ça lano d'abord puis les crises de boulimie

bonne route vers le chemin qui mène j'espère au sans TCA

bien a toi ninou

[azerty80]

Bonsoir

bon le WE a été dur mais même si il y a eu crise, il ya aussi progrès (et oui je m'accroche à ce que je peux) donc je suis sortie j'ai passé la journée avec un ami, fais le ménage, ect...

je ne dis pas que çà solutionne tout mais çà permet de revenir très vite à la normalité

et puis j'ai parlé, j'ai dit à mon ami ce qui se passait durant son absence, j'ai arrêté de me mentir en fait

du coup ce soir, toute seule dans mon appart et pas de crise, ouf

et oui comme l'a écrit Minou  çà paye bon pas cher, une soirée tu penses, mais çà paye un peu
je sais pas combien cela peut tenir mais çà existe

aujroud'hui j'ai eu une vie normale, une soirée normale devant la télé à lire Voici (tout a fait normal)

Pour répondre à Minou mes problèmes alimentaires je les traîne depuis 7 ans, je vivais avec mon père seule et puis j'ai voulu prendre son indépendance
et j'ai adhéré à la dépendance alimentaire, pour le coup j'aurai mieux fait de jouer les tanguys
je n'en suis pas très sûre maisje crois que mon père était un très grand soutien pour moi, une béquille et quand je me suis retrouvée seule j'ai eu très peur, très très peur
la bouffe est devenue un moyen de juguler cette peur ou plutôt le moyen de canaliser cette peur
peur de manger, peur de grossir, peur de mes envies

[Hirondelle]

et j'ai adhéré à la dépendance alimentaire, pour le coup j'aurai mieux fait de jouer les tanguys
je n'en suis pas très sûre mais je crois que mon père était un très grand soutien pour moi, une béquille et quand je me suis retrouvée seule j'ai eu très peur, très très peur
la bouffe est devenue un moyen de juguler cette peur ou plutôt le moyen de canaliser cette peur
peur de manger, peur de grossir, peur de mes envies

Et on peut rajouter la liste

- Peur d'être abandonnée

- Peur des séparations

- Peur que l'autre ne revienne pas après un éloignement.......

Regarde ce lapsus que tu as écrit :

je vivais avec mon père seule et puis j'ai voulu prendre son indépendance
et j'ai adhéré à la dépendance alimentaire, pour le coup j'aurai mieux fait de jouer les tanguys

Etait-ce ton indépendance

ou as-tu chercher à t'éloigner de (son) sa dépendance à toi ?

Je me permettrais une réflexion tout à fait personnelle :

Il arrive que l'enfant soit la béquille de l'adulte.
Et ce soutien finit par sembler "normal" et
la dépendance de l'un à l'autre devient réciproque.

Il est possible que cette aide demandée à la béquille
ait fini par être en overdose, au point de ne plus pouvoir respirer
et fait qu'un jour elle veuille se reposer et s'éloigner.

Cet demande d'indépendance,
peut aussi être une demande de respirer seule
avec ses propres poumons,
et non plus dans un rythme mutuel, ou au rythme de l'autre,
de ne plus continuellement être la béquille de l'autre.

Ton éloignement a-t-il été bien vécu par ton papa ?
t'en a-t-il fait des remarques ?
a-t-il été heureux comme devraient l'être (le) les parents quand
son enfant s'envole ?
t'a-t-il encourager et aider pour cet envol ?

Sinon à l'inverse on entend généralement
les remarques du genre type :
- "après tout ce que j'ai fait pour toi !!""
- "je ne peux pas vivre sans toi"
- "je vais si mal quand tu n'es pas là !"
qui noie la béquille dans une mer de culpabilité.

Il se peut aussi qu'une autre séparation
vécue plus douloureusement par toi,
ait fait que tu te sois cachée sous l'aile protectrice de ton papa,
et là c'est à toi d'avoir la force de t'éloigner
sans te culpabiliser,
d'avoir confiance en la vie et en toi,
te protéger toi même des aléas de la vie,
et non plus compter que sur cette aile protectrice.

Il n'y a aucune raison de ne pas s'envoler,
nous n'avons pas été mises sur cette terre pour rester
auprès de ses parents,
ils ne nous ont pas mises au monde pour rester à leur coté,
Chacun doit pouvoir vivre sa propre vie celle dite "privée"
avec des moments de retrouvailles.

Ta réponse est dans ton message,
à toi de le développer pour comprendre tes réactions

je vivais avec mon père seule et puis j'ai voulu prendre son indépendance
et j'ai adhéré à la dépendance alimentaire

courage

Hirondelle

[azerty80]

Tu as raison Hirondelle, je me suis faite avoir par mon subconscient  :-D  en fait je me suis bien séparée de mon père, car en réalité c'est lui qui est parti puisqu'il vivait chez moi (mais il n'était pas chômeur rmiste alcoolique c'et déjà çà)

Il avait refait sa vie mais il n'osait pas partir et me laisser seule, peut être qu'il savait avant moi que j'allais morfler
Donc je l'ai rassuré pendant des mois pour le pousser à s'installer avec sa nouvelle famille
Tu t'imagines que je l'ai pas ramené quand les choses ont commencées à être très dures avec la bouffe
Résultat ca nous a un peu éloigné mais depuis j'ai touché le fond et mon papa adoré est venu à mon secours (très humiliant à 27 ans mais bon...)

Tu as raison j'ai cru prendre mon indépendance, en fait je n’ai pas réussi. Il faut savoir que quelques années auparavant j'avais perdu ma mère de façon très violente et je pense maintenant que me séparer de mon dernier parent (mon pilier dans mon enfance en plus) était très dur et que je l'ai mal fait (mais à 20 ans on n’a pas beaucoup de recul)

Aujourd’hui pas de boulimie mais alors de sale humeur dans le monoprix au milieu des trop bons trucs à manger (ah ouais vraiment trop bons) en train d'acheter mon coca light

C’est con mais j'ai l'impression de me priver de mon plaisir ultime, mon lâché prise
Au lieu de çà mon lâché prise ce soir c'est me laver les cheveux

La boulimie fait du bien, les premières minutes après on se déteste après on constate les dégâts corporels, çà fait donc très mal
Mais je me dis que malheureusement une boulimique ne s'aime pas assez et préfère encore se faire du mal pour sa petite dose de plaisir

[azerty80]

je sus dégoutée et déçue par moi même, j'en ai marre de tout ce soir (mais heureusement çà passera)
je suis fatiguée de ce fonctionnement auquel je me laisse piéger encore une fois
mais je viens quand même ce soir sur ce forum parce que se prendre en mains c'est aussi je pense assumer quand on va mal, quand on s'est fait du mal

[ninou]

bonsoir

oui tu a raison regarder en face ce que l'on fait ce que l'on ce fait

c'est avancer dans ce combat ne pas ce voiler la face c'est le plus important dans l'histoir ne pas ce mentir car sinon c'est la dégringolade

continu de déraciner tes mauvaise herbes ça fait du bien de parler de ce qui fait mal

bon courage bien a toi ninou

PS ninou pas minou :)

[azerty80]

Ne pas se mentir donc et parler.

Ne pas seulement se parler à soi même, çà ne suffit pas, je ne dirai pas que cela ne sert à rien mais pour moi les plus belles promesses n'ont pas eu de réels effets.

Je me disais que j'étais seule parce que j'avais honte alors devant ceux qui savaient j'éludais le problème.

Cela ne concerne que moi, c'est personnel, je me suis mise la dedant seule, je m'en sortirai seule.

Aujourd'hui je laisse tomber cette idée, j'ai toujours le sentiment d'être responsable de ce qui m'arrive mais j'en suis aussi la victime. C'est ma vie que je vis mal à cause des crises de boulimie. Je n'ai pas en plus en m'enfermer dans ce problème.

Alors j'assume, je préviens, j'essaye d'expliquer mais je dis surtout à quel point c'est dur et à quel point j'en ai marre. Pour l'instant malheureusement je le dis surtout après mes crises, une fois que le mal est fait.

Non je ne souffre pas d'une maladie honteuse, je souffre à ma manière comme d'autres se droguent, boivent, roulent vite, jouent leur argent. Je me dis parfois que mon comportement n'en est pas loin.
Je sais que l'on peut s'en sortir.

Je sais aussi que cela nécessite de souffrir et çà c'est peut être ce qui m'empêche de passer le pas, de continuer à vouloir au moment propice et de ne pas rentrer dans ce foutu supermarché.

Le titre de la discussion résume bien les choses en fait, j'ai choisi "Vouloir mener le combat", çà oui je veux. Mais Mener le combat est plus dur et de façon prédestinée ce n'est pas ce que j'ai choisi d'écrire.

[pascalou]

Coucou Azerty80,j'ai lu tes messages,je trouve que tu es très courageuse,moi je ne connais pas grand chose à cette maladie;cà vient de me tomber dessus il y a quelques jrs.Je pense que ma fille de 23 ans a cette.......de maladie;alors je me renseigne pour trouver le moyen de l'aider.Tous les conseils seront les bienvenus.Les personnes qui en souffrent actuellement,celles qui ont réussi à vaincre la maladie....
Je te souhaite bcp de courage,accroches-toi cà en vaut la peine.Je ne sais pas l'age que tu as;moi je suis une maman de 4 enfants de 23 ,21, 18 et demi et 16 et demi.A bientôt peut-être.Pascalou.

[azerty80]

J'essaye un nouveau truc "voir la vérité en face", depuis toutes ces années, je n'avais jamais essayé.

Non je préférais me bercer, berner ? d'illusions, demain j'arrête, c'est fini.

Alors j'ai commencé à parler, ici bien sur et à mon ami.

Et là quand çà vient je lui dis "à l'aide, je vais aller au supermarché" et lui il me calme, essaye en tout cas, me rappelle mes larmes la veille après une f..... crise.
Alors je n'y vais pas, cette fois ci en tout cas.

Et je me sens triste mais triste, comme un enfant a qui on a piqué un jouet. Je me sens désoeuvrée, c'est dur. Comme si j'avais perdu un but, une chose à faire qui m'occupait bien la vie (ce qui est d'ailleurs le cas).

[azerty80]

Je n'y arrive pas, les choses n'évoluent pas pour moi. Depuis que je suis honnête avec moi même je vis plus mal les choses. chaque crise est un échec qui pontue ma journée. Il faut expliquer à chaque fois.

je n'arrive pas à épasser les choses alors qu'il y a quelques jours j'y arrivais encore. maintenant que je dois assuler chaque crise, c'est très dur d'en faire et c'est aussi très dur de se dire qu'il faut ne pas en faire.

Cela me rend triste, presque désespérée, je ne supporte pas cet état et je finis par lâcher prise.

Au uotidien je me fais du mal mais surtout je m'inquiète. J'ai l'impression que je n'arriverai jamais à arrêter alors qu'avant j'y croyais malgré les éhecs et ils étaient moins nombreux.
Je me demande ce que je vais devenir dans ces conditions, quelle vie je vais avoir. Est ce que mon ami qui me soutient supportera encore longtemps cette situation. Combien de temps est ce que je supporterai de me mentir et de mentir aux autres avant de m'isoler définitivement dans la maladie.

[Gwen]

bonsoir azerty!

Je pense que tu as fais le bon choix de regarder la verité en face et d'affronter cela, je sais que cela est difficile mais c'est l'etape obligatoire pour s'en sortir!!

car en fait, en regardant en face ces envie de boulimie, qu'est ce que tu fais? tu te mets a "nu" et c'est cela qui fait mal car tu te rends compte que ta vie etait reglée en fonction de ces crises et tu le dis si bien, tu as l'impression d'avoir perdu ton but de la journée!

et c'est tout a fait ça, pour ne pas voir la depression pointer son nez, on se cachait derrière ces tcas, et tant que l'on etait ds l'anorexie ou boulimie, on se "protegeait" de qq chose et pour en finir ac ces maladies-là, il faut voir la realité en face, c'est a dire un vide enorme qui nous fait peur mais ac de l'aide, on va remplir ce vide de plein de belles choses, de nouvelles rencontres, de l'amitié, de l'amour.....

Je sais pas si je me fais comprendre mais vu que je suis passée par là, j'essaye ac mes mots d'expliquer mais pas evident...

je sais pas si tu es suivie mais c'est très important durant cette etape-là car l'on est encore plus fragile psychologiquement, tu le dis toi-même.
tu t'ouvres de plus en plus au monde mais du coup, tu te sens très très fragile comme un bébé et tu as besoin a ce moment que l'on s'occupe de toi! accepte l'aide que toutes les personnes autour de toi peuvent t'apporter et tu verras que la lumière viendra très vite t'eclairer et tu vas t'en sortir!

gardes courage, tu es vraiment sur la bonne voie!!

 :soleil:

[azerty80]

Bonsoir à tous et à toutes

Me voilà rentrée de vacances et les choses se sont bien passées pour moi. Bienn sur rien n'est parfait mais çà ne serait pas drôle sinon. J'arrive à me calmer en ce moment et çà fait du bien. C'est vrai que cela a un prix, accepter de s'ennuyer, passer ses nerfs sur son homme et s'en vouloir après, marcher dans la rue et s'occuper à autre chose qu'à la bouffe.
J'ai décidé de m'occuper plus de moi mais surtout je tente d'accepter mes défaut, mes faiblesses et c'est assez dur. la maladie sert aussi à ca, on oublie les problèmes, on les occulte plutôt et on remplace par un comportement qu'on a l'impression de maitriser.

Il y a aussi une part de soi qui reste définitivement ancrée dans la maladie, je le sais.
Je crois que je ne pourrai jamais manger du chocolat sans me dire que je me fais mal, que je vais devenir énorme, que c'est trop. ce genre d'idée est très présent en moi mais j'ai conscience que c'est ridicule et dommage.

[azerty80]

Dieu que c'est dur, je tiens le coup mais c'est vraiment difficile. Tout commence par une idée, que personnellement je trouve toujours géniale même si avec le temps, je sais que je suis en train de me faire avoir à mon propre jeu.
Après il suffit de lutter, et oui il suffit. Au début c'est facile mais plus le temps passe plus on cède du terrain, plus la volonté change de camp et au lieu de vouloir lutter, elle se glisse toute entière pour la réalisation de l'idée.
On se dit, il ne faut pas, ce n'est pas bien et puis tant pis. On se redit ces mots plus tard en pleurant.

[Gwen]

courage azerty!

c'est difficile de garder le cap qd on a decidé qq chose mais je suis sure que tu vas y arriver!
Le chemin ne sera pas tracé tout droit mais je vois que tu as l'envie et la volonté d'avancer pour aller mieux.
Je suis ravie de voir que tes vacances se sont bien passées, tu vois, tu peux y arriver!

continues a te battre

[azerty80]

Cette nuit je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit, j'avais trop faim. Une envie de manger qui vous tient au corps et vous empêche de dormir. Je n'ai pas fait de crise mais je n'ai pas dormi. Avec la fatigue et la journée de boulot qui s'approche, j'en ai marre. Je peux lutter mais là à me dépasse, si je finis par ne pas dormir il est clair que je vais finir aussi par lacher prise.
Je ne suis pas submergé d'émotions mais j'ai bien conscience que les choses me dépassent.
Je voudrais juste que cela me laisse tranquille.

[pascalou]

Coucou Azerty80 ,j'ai bien vu que ton message avait été envoyé vers 4

h00 du matin,et là je suis allée voir sur le forum,j'ai lu tes messages.

J'en déduis que tu n'as pas dormi de la nuit,et que tu ne vas pas bien du

tout.

Ce n'est pas raisonnable,il faut essayer de manger et le sommeil devrait

revenir peu à peu,je pense.Bien sur,je me doute bien que c'est plus facile

à dire qu'à faire.Mais il le faut pour aller mieux.

Je suis en bonne santé;mais, si je n'ai pas mon compte d'heures de

sommeil,cà déraille vite.Alors je peux comprendre dans quel état tu dois

être.

Je te souhaite beaucoup de courage et te fais de grosses bises.

Pascalou.

[azerty80]

Les victoires face à la maladie sont de courte durée. Très vite je reprends mes mauvais comportements, l'un entrainant l'autre et c'est parti pour la spirale.
Par rapport à avant je sais que je peux enrayer les choses et reprendre une vie normale. Mais je sais aussi que çà reprend vite.
Pourtant je me suis fait sérieusement soignée omme on dit. Comme si pendant 7 ans je n'avais rien fait.
Donc malgré ma "cure" où je me suis sentie plus enfermée que soignée mais bon, les choses ont repris.
Il faut donc que je trouve à présent la force de sortir de ma spirale. Ce n'est facile, je n'ai pas de truc, juste du temps à me sentir mal et à le supporter sans me réfugier dans ma spirale.

[Gwen]

tu vas y arriver azerty!

peut etre n'avais tu pas regler qq chose en toi il y a 7 ans?
tu continues un travail psychologique?

 :soleil:

[azerty80]

Le travail psychologique, grand mystère pour moi, je pense avoir pas mal de recul sur moi mais je ne suis pas très intelligente. Je cherche toujours à faire plaisir aux autres, à leur dire ce qu'ils ont envie d'entendre.
Au lieu de me dire c'est un médecin, un psy il est là pour entendre ce que je ressens, ce que je vis. Moi j'ai peur, de la maladie, des médicaments, des complications alors je dis ce que l'autre a bien envie d'entendre.

Je parle certes mais j'occulte tellement de choses que finalement je pense être à côté de la plaque.

J'ai l'impression que je fais un travail psychologique pour faire plaisir et non pas fondamentalement pour moi. C'est bizarre parce que personne ne m'a jamais demandé de me soigner, je l'ai toujours fait de ma propre initiative et je n'en parle pas spécialement autour de moi.

Ma mère m'a souvent dit qu'en ayant un enfant elle avait sauvé sa vie. Elle n'est plus là aujourd'hui et quelque part je n'ai plus personne à sauver.

Je ne vis pas pour moi, c'est triste à écrire. Mais quand on s'aime on ne se balade dans l'anorexie boulimie. En ce moment je me pèse pour savoir ce que je peux manger. Pour moi qui allait beaucoup mieux, je crois que je me balade bien au fond.

[azerty80]

aujourd'hui je suis seule alors c'est la bérézina, bien sur j'avais prévu plein de choses à faire pour être sure de bien m'occupée mais la première chose que j'ai faite après avoir dormi deux heures c'est fonçé au supermarché, come d'habitude, comme toute les fois où j'ai eu du temps seule pour moi sans personne autour de moi

pourquoi moi, pourquoi cette maladie ? je pense qu'il n'y a pas une seule personne ici qui se soit posé la question, est ce que quelqu'un a eu sa réponse ?

demain j'aurai des bas joues de hamster et j'aurai du mal à me reconnaitre dans une glace, çà va bien durer 4 jour et j'aurai honte et puis je reconnmencerai

J'ei ai marre, je n'arrive plus à mener le combat, je me sens dépassée

[ninou]

aller courage tu sais le mener le combat
pourquoi les crises encore et toujours la question

je n'est pas de réponse si ce n'est que nous la détenons nous même
pourquoi tu dis que tu aura des joue de hamstere???


plein de pensée bien a toi ninou

[azerty80]

J'ai la réponse en moi ? possible

j'ai l'envie en moi aussi et elle me ronge heure après heure, minute après minute, elle me fait perdre le fil de ma vie et de ce que je suis en train de faire

bien sur on a toujours une fierté à avoir résisté à la tentation mais on ne voit pas la vie comme elle est, elle semble fade, comme si il nous manquait quelque chose
quand on cède ce n'est pas mieux je suis d'accord, c'est même pire en fait

moi j'aimerai ne plus vivre avec ces envies, ces idées préconçues. J'aimerai qu'elles disparaissent.

Pourquoi les crises, pourquoi le poids, purquoi la nourriture parce que c'est la façon que j'ai trouvé pour vivre, pour gérer ma vie, mes sentiments, mes émotions.

Et changer çà me demande de passer à quelque chose que je ne connais pas, çà ne me fait pas peur mais comme je ne le connais pas je vois mal comment y passer
suis je claire ?

[emmanuelle]

bonjour!
aujourd'hui je fais le tour des messages!
bien azerty comme toi je cherche la solution avec tous les outils que j'ai en main par le spy,les hospi,...et il m'arrive de fauté enfin fo reussir à faire avec;il paraît qu'on peut s'en sortir tout en etant aidé.je crois que je vais les poster c outils ça sert,crois moi.j'ai fait une sorte de post deja.
j'espere pour toi que tu fais tes 3 repas par jour;moi je le fais par obligation,car des fois je mangerai bien que des pommes pendant 3 jours!y a tellement de facteurs qui rentre en jeu...
bon en tout cas courage à toi et ne desespere pas!

[azerty80]

je crois que c'est la dernière fois que j'écris sur ce forum, j'y ai cru mais cela ne sert rien. cela ne m'apporte rien, je n'apporte rien aux autres.

les messages d'encouragement que j'ai reçu, les belles paroles que j'ai écrites, tout ceci existe mais quand je me laisse aller à mes comportements, j'oublie tout çà, comme si cela ne servait à rien,n'avait pas existé.

Si je ne peux pas respecter ce que j'écris et ce que je reçois, je ne vois pas pourquoi continuer.

[Gwen]

mais si azerthy, cela te sert même si tu t'en rends pas compte!!
bien sur, on peut tjs dire plein de choses et ne pas les faire mais ce n'est pas parceque tu manques de volonté, c'est parce que c'est une maladie, et c'est dur de s'en sortir alors c'est un travail de longue haleine!!

et puis comme tu le dis plus haut, pas facile de lacher ces symptômes-là car qd on les arrete, la vie est fade.......je suis d'accord ac toi sur le fait qu'au debut, en effet, on trouve la vie très fade... mais petit a petit, on commence à y voir de plus en plus de belles choses et le soleil rentre ds nos vies!

je pense qu'il faut que tu t'attaques a la depression qui se cache derrière ces symptômes!


courage
 :soleil:  :soleil:

[azerty80]

ah non pas la dépression au secours
je sais que tu as raison, en  ce moment je lutte pour ne pas faire de crise alors je m'occupe mais les choses n'ont pas le goût d'une crise
ce non gout pour les choses agréables de la vie cache en effet une dépression mais pour moi c'est dur à admettre parce que dans ma famille, personne n'a réussi à se sortir de sa dépression lorsuqu'il y est tombé (on tombe en dépression ??? je ne sais pas).

[sunshine]

bonjour, je me presente : sunshine, je suis joignable sur : tite_loute@hotmail.fr
sincerement, je me permet de te dire :BRAVO, tu luttes deja contre cette crise qui, te tanne et, je sais pertinemment ce que c'est que de retarder une crise.
sache aussi que , oui, on dois passer par une periode de depression pour sortir de ces troubles. Car, comme on quitte un coté de nous (aussi négatif qu'il soit), ca nous rend triste, puis aussi, comme <on a plus de temps (pas de crises : plus de temps); on sapercoit alors que notre vie est terriblement vide et loin loin loin de ce qu on aimerai
bon, je dois filer, si tu as d'autres chozses, je peux t'aider(du moins, j'essaierai) et, si tu n'es pas d'accord ou si tu as des questions, HESITES PAS CE SERA AVEC PLAISIR

[azerty80]

bonsoir

et de trois, voilà trois  jours et pas de crise mais je m'occupe bien la tête histoire de ne pas trop penser
bien sur il y aura d'autres crises mais comme souvent j'ai l'habitude de ne pas en faire pendant plusieurs jours
le temps pour mes parotides de bien gonfler et de respirer un peu
reste que je suis obligée de m'occuper la tête un maximum et de ne pas rentrer chez moi trop tôt ou du moins avant que mon ami ne rentre sinon la tentation est grande

c'est vrai la boulimie comble un vide et du temps aussi, ne plus faire de crise c'est avoir du temps, super du temps mais pour quoi
travailler, lire, penser oh non ne surtout pas penser

[winnerpedro]

Lorsque nous volons au-dessus des nuages le ciel est bleu. Les nuages sont ces pensées obsessionnelles qui nous rongent chaque jour, le ciel bleu les la joie de vivre une Vie, vivre sa Vie.

Des crises il y en aura d'autres, tout ne se fait pas en un jour mais ce qui compte c'est le courage et la force que tu mets pour les vaincre car à chacune tu te relèves plus fort.

Je t'envoie toute la force possible et surtout tous mes encouragements pour mener à bien ton combat car au final c'est toi la plus forte.

[azerty80]

Voilà plus d'un mois que je n'ai pas écrit. J'avais besoin de faire le point, de comprendre ce qui me manquait pour ne pas faire de crises. J'en étais pas loin mais je ne passais pas le cap, je me réfugiais.
Là ca va mieux, il y a crise mais plus de jours sans qu'avec et je remets plus vite d'une crise, je rebondis plus rapidement.
Les passages difficiles sont difficiles mais je les assume
, je les affronte et si j'y arrive plus tant pis je craque et on recommencera à arrêter et à affronter.

je crois que pour arrêter la boulimie il ne fo pas de la volonté car je n'en ai pas plus q'avant mais de l'espoir qu'on peut vivre sans

a bientot, merci pour les encouragements (çà fait toujours du bien même quand on tient le coup)

[emmanuelle]

c'est bien vrai c que tu is là,il fau reussir à positiver le nombre de jour sns crise sans rester obseder la-dessus!
bravo!tu es aussi sur le bon chemin,courage!

[Gwen]

bravo azerty!

tu avances et c'est super de voir que tu te remets plus vite qd ton moral chute après une crise...
continues ton combat!

je t'encourages pour enfin etre heureuse de vivre...