Bonsoir,
voilà ça fait 6 mois que je suis hospitalisée pour la cinquième année consécutive pour anorexie.
Avant cette hospitalisation j'ai fait une grave tentative de suicide
Je suis maintenant en hôpital de nuit dans la même clinique mais je décline et en l'espace d'une semaine je suis redescendue sous le seuil de l'acceptation en hôpital de nuit.
Je voudrais quitter la clinique et demander l'hospitalisation à domicile et pourquoi pas la sonde
Je n'en peux plus de ne pas être libre, et ces cinq dernières années c'est avec cette expérience que j'étais le mieux et je ne veux surtout pas retourner en hospitalisation complète.
La pesée est demain, il y a la réunion de l'équipe mardi matin mais mon psychiatre est absent
Vont-ils me faire rétrograder dans les contrats
Puis-je demander à sortir?
Ais-je droit à l'hospitalisation à domicile?
Puis je demander la sonde en hôpital de nuit?
Ce combat contre moi est interminable, en une semaine mon corps est mort alors qu'avant il tenait le coup, moi aussi et je pouvais survivre à l'extérieur et là ça m'épuise à me laisser mourir mais je sais trop bien ce que je risque et que ça prend bien trop de temps...
Perdue...épuisée, mal...
Comment vais-je manger ce soir à la clinique après 3 jours de permission...
J'ai croisé l'interne et il ne m'a pas beaucoup aidé à part me montrer qu'ils se sont bien fichus de moi et me dire que je peux redresser la barre. Et si j'ai pas envie?...
Je sais plus...
Impasse de l'hospitalisation
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Re: Impasse de l'hospitalisation
Bonjour,Abzurdah a écrit :Bonsoir,
voilà ça fait 6 mois que je suis hospitalisée pour la cinquième année consécutive pour anorexie.
Avant cette hospitalisation j'ai fait une grave tentative de suicide
Je suis maintenant en hôpital de nuit dans la même clinique mais je décline et en l'espace d'une semaine je suis redescendue sous le seuil de l'acceptation en hôpital de nuit.
Je voudrais quitter la clinique et demander l'hospitalisation à domicile et pourquoi pas la sonde
Je n'en peux plus de ne pas être libre, et ces cinq dernières années c'est avec cette expérience que j'étais le mieux et je ne veux surtout pas retourner en hospitalisation complète.
La pesée est demain, il y a la réunion de l'équipe mardi matin mais mon psychiatre est absent
Vont-ils me faire rétrograder dans les contrats
Puis-je demander à sortir?
Ais-je droit à l'hospitalisation à domicile?
Puis je demander la sonde en hôpital de nuit?
Ce combat contre moi est interminable, en une semaine mon corps est mort alors qu'avant il tenait le coup, moi aussi et je pouvais survivre à l'extérieur et là ça m'épuise à me laisser mourir mais je sais trop bien ce que je risque et que ça prend bien trop de temps...
Perdue...épuisée, mal...
Comment vais-je manger ce soir à la clinique après 3 jours de permission...
J'ai croisé l'interne et il ne m'a pas beaucoup aidé à part me montrer qu'ils se sont bien fichus de moi et me dire que je peux redresser la barre. Et si j'ai pas envie?...
Je sais plus...
Tu m'as l'air très en colère et en souffrance. Je ne sais pas quelle est ton histoire, mais dis toi que cette maladie est une grave punition que tu t'infliges, et que ceux qui "te prive de liberté" ou ceux qui "se sont bien fichus de moi", ne sont en fait que des personnes bienveillantes à ton égard.
Tu réagis comme un enfant ou un ado en conflit, mais le corps médical n'est pas ton ennemi. La maladie est ta seule ennemie.
C'est quoi LA vie ??? Vaste question...
Mais ce n'est sûrement pas d'être "enfermée" dans un hôpital ou "sondée"(gavée) pour "survivre", je pense que tu seras d'accord avec moi pour reconnaître que ce n'est pas une vie.
D'accord ce n'est pas facile de guérir de cette maladie, mais c'est POSSIBLE !!!
Tu as la "chance" d'être soignée, alors saisis-la et choisis la VIE.
Cette maladie, c'est la M****, mais elle prouve aussi que tu es une personne exceptionnelle, parce que face à une très grande souffrance à laquelle tu dois faire face et qui t'es infligée de façon involontaire, tu te punis Toi, plutôt que quelqu'un d'autre, voire l'auteur de ta souffrance. Je ne sais pas si c'est ton cas, mais c'est souvent le leitmotiv de notre maladie.
Tu es doublement victime.
Penses-y tu as le droit au bonheur et au bien-être.
Pourquoi te faire autant de mal ? Qu'as-tu fais d'aussi horrible qui mérite tel châtiment ?
Re: Impasse de l'hospitalisation

Très juste adora 999....
Belles remarques..
J'approuve.
A méditer !!