Bonsoir à tous,
Ce soir est mon enfer. J'ai donc eu à cœur d'écrire ici mes tourments nocturnes liés à cette fichue boulimie.
Ce soir, j'ai cru pouvoir me maîtriser et me restreindre. C'était sans compter sur ma petite voix intérieure qui me laissait pourtant me contrôler dernièrement. Ce soir, je me suis sentie un peu trop pleine après quelques bonbons ingérés certainement trop rapidement.
J'ai donc préféré me remplir un peu plus pour me purger ensuite aux toilettes et faire disparaitre cette sensation désagreable qui restait coincée dans ma gorge.
Ce soir, je me sens nulle car mes vieux démons me rattrapent. Ce soir, je sens que j'ai besoin d'aide.
Je passe mon temps à me restreindre ou à prévoir des repas qui finiront ensuite aux toilettes.
Et ce soir, j'ai échoué, incapable de me restreindre comme initialement prévu.
Je rêve d'une vie paisible dépourvue de nourriture, sans épée de Damoclès constante au dessus de ma tête.
Ce soir n'est pas ma soirée.
Et demain, je relativiserai comme d'habitude. Je sourirai faussement comme je sais si bien le faire. Est-ce moi ou les autres que je cherche à convaincre...?
Écrire ici me permet déjà de me calmer, d'apaiser mes angoisses.
Mais jusqu'à quand ? Où est la sortie de cet enfer ?
Je sais que les rechutes sont fréquentes. Mais ce soir la rechute est douloureuse. Terriblement douloureuse.
Rechute en enfer
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Re: Rechute en enfer
Bonsoir ,
Tes mots me parlent tellement ... cette sensation de déception énorme après une nouvelle crise .
Je souffre de boulimie depuis plus de 20 ans
Il y a eu quelques phases où ça allait mieux , mais jamais très longues . Je suis totalement désespérée , je tente toutes les méthodes pour essayer de guérir mais je n’y arrive pas .
Cette addiction me fait totalement perdre le contrôle .
Je rêve d’une vie sans obsession de nourriture , de vivre <normalement > et de pouvoir m ouvrir sur l’extérieur et sortir de cette spirale infernale . Mais j avoue que je désespère . Je ne sais même plus vers qui me tourner pour essayer de m’en sortir .
Je suis preneuse de vos conseils .
Bon courage et plein de force à vous autres qui combattez vos démons .
Tes mots me parlent tellement ... cette sensation de déception énorme après une nouvelle crise .
Je souffre de boulimie depuis plus de 20 ans
Il y a eu quelques phases où ça allait mieux , mais jamais très longues . Je suis totalement désespérée , je tente toutes les méthodes pour essayer de guérir mais je n’y arrive pas .
Cette addiction me fait totalement perdre le contrôle .
Je rêve d’une vie sans obsession de nourriture , de vivre <normalement > et de pouvoir m ouvrir sur l’extérieur et sortir de cette spirale infernale . Mais j avoue que je désespère . Je ne sais même plus vers qui me tourner pour essayer de m’en sortir .
Je suis preneuse de vos conseils .
Bon courage et plein de force à vous autres qui combattez vos démons .
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- Enfinien avancé
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Re: Rechute en enfer
Bonsoir à toutes les 2,
Juste un petit message d'encouragement... ne désespérez pas! C'est dur de vivre une vie convaincue qu'on n'est pas fait pour grand chose. C'est dur de se convaincre, quand on n'a pas connu autre chose, qu'on est parfait comme on est et que le but de notre existence n'est pas de se torturer mais de s'aimer parfaitement pour pouvoir concentrer son énergie à aimer et donner aux autres. C'est dur parce qu'on nous ne le dit pas assez. On vit dans un monde malade où ceux qui ne souffrent pas de maladies comme les nôtres tiennent leur mode de vie pour une évidence, et ceux qui souffrent désespèrent et s'isolent. On ne se rencontre plus, donc. Et pourtant c'est par la rencontre qu'on grandit, qu'on apprend, qu'on fait confiance et qu'on finit par vivre vraiment et sans entrave.
Vivre sans entrave ça ne veut pas dire être parfait, au contraire. ça veut dire comprendre que l'expérience humaine veut que l'on échoue.
Je vous encourage à continuer à remuer tout ça, au fond de vous, à chercher les réponses. Un psychologue, ça aide vraiment beaucoup. C'est une seule partie de la démarche. Mais c'est déjà beaucoup. Rencontrez les gens, aussi. Et puis écrire effectivement, écrire toujours tant que vous pouvez.
Une vie sans entrave est possible et vraiment ça j'en mets ma main à couper.
Bien à vous,
Tatjana
Juste un petit message d'encouragement... ne désespérez pas! C'est dur de vivre une vie convaincue qu'on n'est pas fait pour grand chose. C'est dur de se convaincre, quand on n'a pas connu autre chose, qu'on est parfait comme on est et que le but de notre existence n'est pas de se torturer mais de s'aimer parfaitement pour pouvoir concentrer son énergie à aimer et donner aux autres. C'est dur parce qu'on nous ne le dit pas assez. On vit dans un monde malade où ceux qui ne souffrent pas de maladies comme les nôtres tiennent leur mode de vie pour une évidence, et ceux qui souffrent désespèrent et s'isolent. On ne se rencontre plus, donc. Et pourtant c'est par la rencontre qu'on grandit, qu'on apprend, qu'on fait confiance et qu'on finit par vivre vraiment et sans entrave.
Vivre sans entrave ça ne veut pas dire être parfait, au contraire. ça veut dire comprendre que l'expérience humaine veut que l'on échoue.
Je vous encourage à continuer à remuer tout ça, au fond de vous, à chercher les réponses. Un psychologue, ça aide vraiment beaucoup. C'est une seule partie de la démarche. Mais c'est déjà beaucoup. Rencontrez les gens, aussi. Et puis écrire effectivement, écrire toujours tant que vous pouvez.
Une vie sans entrave est possible et vraiment ça j'en mets ma main à couper.
Bien à vous,
Tatjana