Je viens de rentrer en 1ere et ça va bientôt faire 2 ans que je souffre de TCA. En fait, j'ai commencé à être mal dans ma peau début 5eme, quand mon corps à commencé à changer du fait des règles (yes) mais aussi car, il faut le dire, j'avais tendance à y aller franco au goûter... Au début, j'avais beau ne pas aimer mon cours particulièrement, ça ne me bousillé pas la vie. Puis au fur et à mesure des années, je me suis mise à me comparer de plus en plus souvent, à culpabiliser de plus en plus aussi après des goûter gourmand, etc... Jusqu'à décider une bonne fois pour toute de perdre du poid à mes 15 ans (après avoir eu une sorte de "déclic" en voyant des vergetures se dessinées sur mes hanches). Bref, la suite tout le monde la connait : le covid à fait sont entrée
C'est ainsi, que j'ai au fur et à mesure commencer à réintégrer le petit déjeuner, les féculents, les matières grasses,etc... J'ai aussi diminuer petit à petit l'hyperactivité (mais ça je le souviens ça à était EXTRÊMEMENT dure)... Sauf qu'à un moment, alors que tout le monde pensais que ça allait mieux, et que moi aussi, je croyais enfin pouvoir m'en sortir, j'ai plongé dans tout autre chose : l'hyperphagie... Donc paquet de gâteaux après paquet de gâteaux, les petit kilos ainsi que les pensées négatives sont revenus s'installer. La seule peut être qui l'a vu, c'est ma mère, qui un jour, me voyant comme tout les soirs dorénavant, piocher dans la boîte à mélange de fruits secs, m'a dit "Léna, arrêtes t'es bêtise, ça devient compulsif !". Sur le coup, avec cette phrase, ma mère avait juste voulu m'aider car elle voyait que je n'allais pas bien, que je reprenais du poids aussi vite d'ailleurs que ce que j'avais perdu,... Mais, au moment où elle me l'a dite ça m'a fait comme un électrochoc et j'ai alors réaliser, à ce moment précis, tout le poids que j'avais pris et tout ce que que j'avais ingurgiter ce dernier mois... J'ai alors compris que le sport, que j'avais repris à outrance suite à ces crises, ne servait plus à rien et que par conséquent, il me fallait trouver quelque chose de plus efficace, de plus rapide et moins fatiguant (vu le nombre de crise/compulsion par jour que je faisais...). J'ai donc basculé dans la boulimie avec une hésitation au début que j'ai aussitôt engloutit comme tout les paquet de biscuit. Bref, aujourd'hui, je nage encore dedans, certes les crises sont moins grosses et retses le plus souvent de grosses compulsions mais tout de même, j'ai un sérieux problème... Je n'oses pas en parler à mes parents de peur qu'il se mette de nouveau à flippe comme avant et donc à me fliquer sans cesse tout le temps... Mais j'ai encore plus peur qu'ils me rejettent, qu'ils trouvent que je ne fait aucun effort et qu'il vaut mieux que je mange trop si pas assez (ont à tjrs été des bon mangeur dans la famille et le repas à toujours était "sacré"). À côté de ça, ma sœur est partie ce weekend avec mes parents pour s'installer dans son appartement universitaire, et alors que je je croyais que mon Hyperphagie/boulimie était en train de se calmer et qu'il ne restait que quelque petites compulsion, j'ai enchaîné crise sur crise à la maison (c'est d'ailleurs pour ça que j'écris... J'ai l'impression que guérir de ces troubles c'est comme en parler à mes parents, c'est à dire impossible
En tout cas, courage à ce qui comme moi ne save plus vraiment où il en sont, que vous soyez anorexique, boulimique, hyperphagique, othorexique,... Vous méritez tous d'être heureux même si pour l'heure, le bonheur semble or de porté.
Souhaitez moi bonne chance pour la suite! Car malgré toute ça je ne perd pas espoir. J'espère un jour pouvoir m'en sortir et arrêter ces fichus trouble qui nous gâche la vie
L'espoir fait vivre,
Lena