Des chiffres très récents et peut-être contestables font apparaître que si l’on se réfère à des critères légers (ou soft) de diagnostic,
il y aurait 24% de troubles bipolaires. Ce chiffre très éloigné des données classiques (1%) montre bien que nous sommes tous amenés à avoir des
fluctuations d’humeur, sans être pour autant atteint de ce trouble et sans pour autant justifier un traitement médicamenteux.
Notre humeur fluctue en fonction de situations, d’événements auxquels nous sommes confrontés, autant que de notre personnalité. Si ces fluctuations sont d’un degré moindre, elles peuvent correspondre à ce que l’on désigne par le terme de « cyclothymie » : les variations d’humeur sont moins durables et moins intenses, mais restent handicapantes. Des traitements stabilisateurs peuvent être prescrits, mais ce type de troubles repose principalement sur des mesures psychologiques et une meilleure gestion du quotidien.
Mais il arrive que ces oscillations soient particulièrement intenses, durables, invalidantes et s’amplifient en se répétant ; elles s’inscrivent alors dans l’évolution d’une maladie appelée “trouble bipolaire”, anciennement dénommée “psychose” ou “maladie maniaco-dépressive”. Ses caractéristiques sont aujourd’hui bien connues.
Christian Gay psychiatre a publié “Des hauts et des bas” (Hachette 2002), un ouvrage écrit avec l'un de ses patients atteint de maniaco-dépression.
En espérant avoir pu t'aider.
Comme tu as pu lire le trouble bipolaire ou borderline sont très proches
zoubinours
Lilou
