Espace d'échanges et d'entraide destiné à la famille, aux amis et aux proches de personnes souffrant de Troubles du Comportement Alimentaire (anorexie, boulimie).
j'ai perdu mes larmes, j'ai perdu mon sourire mais je viens de retrouver certaines douleurs....
j'ai mal....bien fait....
continue, toi, s'il te plait, tu y es, rémission, je n'aime pas trop ce mot , à double sens....mais c'est tout de même un pas de franchi
tendrement
tu as refusé qu'elle t'envahisse, tu as refusé d'en mourir une deuxième fois...
tu t'es faite happer par un autre démon, tu as osé crier alors cts t'ont rattrapé...
g su, je sais....je souffle un peu aujourd'hui, pour toi...
mais soudain g entendu crier ailleurs et là g eu aussi peur, g tjs peur... parce que je tiens si fort à elle...
je me suis retournbée quelques instants pr observer ce qui arrivait de loin, alors g vu les dégats, sur moi, en silence ... je me suis tue, c'est ma vie... c'est ainsi...
oh toi, comment as tu fait? je me noies...
laurence,
tends la toi cette perche,
ds ce cas elle n'est pas du même ressort...
tu ne peux pas tendre quelque chose que tu te refuses de voir complètement...
ne t'en fais pas pour moi, c'est autre chose...;c'est la vie!
tendrement
arkenciel,
ds ce cas ci, la ^perche qu'il me faut attraper est différente, pas précisément de mon ressort...
quant à l'autre à ma manière j'en trouve une...
tendrement
cris silencieux
vide vertiginaux,
absence intense
elle se perd ds une danse,
dénuée de tout sens,
juste cette impuissance...
elle ne sait plus pleurer,
refuse toute émotion, apeurée
par une vie inconnue,
seule et mise à nu,
elle panique et s'enfuit
et se perd ds sa nuit,
prison qu'elle s'est créée;
liberté qu'elle s'est ôtée.
je croise et décroise sans cesse,
ces signes et ressentis qu'on délaisse,
j'ai si peur de certaines réalités,
et si prête à en affronter d'autres qui me menaçaient...
une souffrance en plus, une douleur,
mais le corps parle, sans la peur.
Quelle est cette maladie sournoise,
Qui dès le plus jeune âge me toise,
touchant un à un des êtres aimés,
En emportant loin de nos regards attérés,
Et un jour, à peut être trop la cotoyer,
elle m'a touchée, lentement m'a caressée,
Je me rappèle de ces regards effrayés,
posés sur ce corps blessé;
Je me rappèle ne jamais avoir pensé,
Que le crabe m'emporterait,
que si jeune je pouvais partir,
ou plus durement : mourir!
Non, j'étais pleine de vie,
Avec au fond de moi une seule énergie,
ce sourire, cet élan toujours présent,
cette envie de rire, et ce regard toujours vivant!
Alors le crabe ne m'a pas eu,
du haut de mon petit âge je me suis battue,
sans jamais être découragée,
sans jamais envisager qu'il gagnerait!
le crabe est parti bien avant,
que mon petit corps en soit emprisonné cruellement,
je lui ai échappé sans même le voir,
sans même avoir eu la conscience de me battre, de croire...
Je vivais, je n'ai jamais cessé,
Mais à cet âge je ne faisais qu'exister,
moi sans la maladie que j'ignorais,
à cet âge là, je courrais
sur le fil de ma vie, sans jamais m'arrêter,
avide de rires, avide de sourires, avide d'exister...
A ceux qui nous ont quitté, à ceux qui ont résisté.... à cette petite fille qui ignorais le tragique de sa réalité...