je lis parfois que des boulimiques se font hospitaliser. J ai du mal a comprendre, car moi par exemple, je ne peux pas faire de crises, s il y a 1 personne avec moi, il faut que je sois seule, alors je me dis que si j etais a l hosto, je n en ferai pas, j ai deja eu l occasion d etre 24h/24 avec du monde, je n ai pas fait de crise, alors qu est ce qui est mis en place? j ai du mal a saisir, quel forme de d aide est utilisee, a part la psychotherapie qui peut etre suivie a l exterieur, controle t il les repas meme si les crises ne doivent pas etre frequentes, dans un univers ou l on est pas seul
merci de me repondre, ca me questionne vraiment
question sur l hospitalisation
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Elodie
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- Enregistré le : 28 mars 2003, 01:00
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Bonjour à toutes deux,
En effet, il arrive que des personnes atteintes de boulimie soient hospitalisées. La boulimie, je ne vous l'apprend pas, est une maladie grave ayant des conséquences mortelles et pouvant laisser des séquelles irréversibles.
Il y a d'abord des hospitalisations pour des troubles associés ou résultants des vomissements (problèmes d'estomac, d'oesophage, de décalcification, d'hypokaliémie, etc...).
Mais il y a également des hospitalisations en psychiatrie. Votre message m'effraie un peu, comme si les crises étaient la cause et le mal-être les effets... Grossière erreur ! Les crises, c'est l'arbre qui cache la forêt, l'expression de troubles plus importants. Bien sûr, mal être entraine crise qui entraine culpabilité qui entraine mal être... cercle vicieux. Mais arrêtez les crises et voyez vous même si tous vos problèmes sont règlés... Non ? C'est donc qu'il y a un problème plus profond et c'est celui là qui est abordé lors des hospitalisations. Et puis il faut savoir que ces maladies sont souvent associées à la dépression, voire aux TS.
Pour aller mieux, confronter vous à toute la merde qui vous a amené un jour à vous exprimer par la bouffe et non à l'alimentation en elle même.
Ca fait plus mal mais c'est toujours plus efficace.
Préférez dire merde à ceux qui vous ont humilié, maltraité, mal-aimé pendant l'enfance que de vous battre contre une crise. Ca, ça viendra tout seul quand vous aurez règlé vos vraies névroses.
L'hospitalisation sert aussi, pour les boulimiques, à apprendre à s'accorder des petits plaisirs alimentaires dans la journée pour ne pas faire de crise parce que l'excès est souvent dû à la privation, la frustration.
Et en dehors de l'alimentation, de quoi avez vous été privé, qu'est-ce qui vous a frustré ? C'est là qu'il faut chercher ! Et de préférence avec un soignant compétent qui saura vous épauler quand les vraies questions vous sauteront aux yeux...
Courage,
Elodie.
En effet, il arrive que des personnes atteintes de boulimie soient hospitalisées. La boulimie, je ne vous l'apprend pas, est une maladie grave ayant des conséquences mortelles et pouvant laisser des séquelles irréversibles.
Il y a d'abord des hospitalisations pour des troubles associés ou résultants des vomissements (problèmes d'estomac, d'oesophage, de décalcification, d'hypokaliémie, etc...).
Mais il y a également des hospitalisations en psychiatrie. Votre message m'effraie un peu, comme si les crises étaient la cause et le mal-être les effets... Grossière erreur ! Les crises, c'est l'arbre qui cache la forêt, l'expression de troubles plus importants. Bien sûr, mal être entraine crise qui entraine culpabilité qui entraine mal être... cercle vicieux. Mais arrêtez les crises et voyez vous même si tous vos problèmes sont règlés... Non ? C'est donc qu'il y a un problème plus profond et c'est celui là qui est abordé lors des hospitalisations. Et puis il faut savoir que ces maladies sont souvent associées à la dépression, voire aux TS.
Pour aller mieux, confronter vous à toute la merde qui vous a amené un jour à vous exprimer par la bouffe et non à l'alimentation en elle même.
Ca fait plus mal mais c'est toujours plus efficace.
Préférez dire merde à ceux qui vous ont humilié, maltraité, mal-aimé pendant l'enfance que de vous battre contre une crise. Ca, ça viendra tout seul quand vous aurez règlé vos vraies névroses.
L'hospitalisation sert aussi, pour les boulimiques, à apprendre à s'accorder des petits plaisirs alimentaires dans la journée pour ne pas faire de crise parce que l'excès est souvent dû à la privation, la frustration.
Et en dehors de l'alimentation, de quoi avez vous été privé, qu'est-ce qui vous a frustré ? C'est là qu'il faut chercher ! Et de préférence avec un soignant compétent qui saura vous épauler quand les vraies questions vous sauteront aux yeux...
Courage,
Elodie.
merci lodie, et effectivement je n avais pas pense aux problemes digestifs (ne me faisant pas vomir, je n y arrive pas a mon grand desespoir, mais je sais que c est mieux ) et aux TS, par contre ce qui est interessant, c est de pouvoir avoir qques petits plaisirs sans tomber ds la crise, chose que je ne connais +, sauf si je suis entouree, je ne sais + manger, ca c est clair, et effectivement le + important, c est trouver la cause, pourquoi ces crises, qu est ce que je donnerai pas pour savoir pourquoi, c est tellement important pr moi, comprendre mon mal etre, certes j ai des pistes, mais bon, meme avec ces pistes, rien n avance, rien ne bouge, c est ce qui est desesperant, j attends tellement des jours meilleurs que j en peux + d attendre 
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Severine
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Merci Elodie pour ces infos.
Effectivement les crises ne sont que l'arbre qui cache la forêt... Parvenir à mettre en mots la douleur, la frustration est important mais parfois j'ai envie de tout lâcher et de laisser à d'autres le soin de me remettre sur pieds... Bien sûr c'est utopique car la guérison ne peut venir que de nous, les pros n'étant qu'un accompagnement, un soutien pour arriver au mieux-être...mais j'ai tellement envie d'un coup de baguette magique qui supprimerait toute cette saleté..;
Effectivement les crises ne sont que l'arbre qui cache la forêt... Parvenir à mettre en mots la douleur, la frustration est important mais parfois j'ai envie de tout lâcher et de laisser à d'autres le soin de me remettre sur pieds... Bien sûr c'est utopique car la guérison ne peut venir que de nous, les pros n'étant qu'un accompagnement, un soutien pour arriver au mieux-être...mais j'ai tellement envie d'un coup de baguette magique qui supprimerait toute cette saleté..;