En fait, même si je n'ai pas trop trop le moral, je garde espoir. Je sais que je me suis déjà sentie mal, très mal, très déprimée (pire que maintenant) et que c'est allé mieux, alors je sais que ça ira mieux.
Un avenir plus doux ? Oui, j'accepte !
Je traverse un épisode anxio-dépressif (comme dirait ma psy) en ce moment, en partie à cause de l'ambiance au travail. J'ai vu ma psy ce matin et elle m'a demandé si j'ai déjà pris des AD (ça fait 10 ans que je traîne ces problèmes, donc c'était très probable que oui !) et m'a dit que pour l'instant on essaie comme ça, mais qu'il faudra peut-être que j'en reprenne un, associé à un traitement contre l'anxiété (un anxiolytique je suppose). Je n'en suis pas encore là et je n'ai pas trop envie d'en reprendre, mais depuis quelques temps, j'évite de penser trop loin, j'évite de me poser des questions du type "combien de temps me sentirai-je fatiguée ?", "Vais-je devoir prendre un traitement ?", "Est-ce que la situation va empirer ?",... bref j'évite ce type de questions qui ne mènent pas à grand chose sauf à m'angoisser. Je vis un peu au jour le jour (tout en sachant qu'il y a un avenir et qu'il ne faut quand même pas oublier qu'il y a un "demain" que je dois préserver autant que possible).
Cette baisse de moral ne m'empêche pas de faire des crises... Je peux manger sans envie au début, ou simplement avoir envie de manger parce que je sais que j'aime manger alors je sais que ça finira bien par me faire plaisir,... C'est compliqué, mais faim ou pas faim, envie ou pas, je pense à la bouffe et je ne me fais pas prier pour ingurgiter, ingurgiter, ingurgiter. La perte d'appétit, c'est pas mon style ! Mais le remplissage

. D'abord j'avais aussi mis ce smiley >>

mais, même si je suis énervée quand je bouffe, je suis énervée et calme en même temps, alors il me semblait beaucoup trop vigoureux pour illustrer mon état. Franchement, j'ai l'impression de planer, de flotter dans la vie, de somnoler, d'être au ralenti, comme si je commençais un nouveau traitement (alors que je ne prends rien et que je n'ai pas arrêté le café !). Je l'ai dit à ma psy, je lui ai dit que si je prenais des médicaments je me dirais que c'est le traitement qui me fatigue. Et bien nan...

ca me fait bizarre quand même, cette impression d'être absente, d'être posée au milieu de la vie qui se déroule autour de moi. J'ai mal à la tête aussi...
J'évite de conduire trop loin dans cet état, je suis prudente, vous savez bien ;)
Allez, fin des lamentations...