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- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
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"Si tu veux un ami, apprivoise-moi!
— Que faut-il faire? dit le petit prince.
— Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près... "
— Que faut-il faire? dit le petit prince.
— Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près... "
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
— L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.
— C'est le temps que tu a perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
— C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose... fit le petit prince, afin de se souvenir.
— Les hommes on oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose...
— Je suis responsable de ma rose... répéta le petit prince, afin de se souvenir.
— L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.
— C'est le temps que tu a perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
— C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose... fit le petit prince, afin de se souvenir.
— Les hommes on oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose...
— Je suis responsable de ma rose... répéta le petit prince, afin de se souvenir.
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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C'est là un bien grand mystère. Pour vous qui aimez aussi le petit prince, comme pour moi, rien de l'univers n'est semblable si quelque part, on ne sait où, un mouton que nous ne connaissons pas a, oui ou non, mangé une rose...
Regardez le ciel. Demandez-vous: le mouton oui ou non a-t-il mangé la fleur? Et vous verrez comme tout change...
Regardez le ciel. Demandez-vous: le mouton oui ou non a-t-il mangé la fleur? Et vous verrez comme tout change...
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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cris silencieux
vide vertiginaux,
absence intense
elle se perd ds une danse,
dénuée de tout sens,
juste cette impuissance...
elle ne sait plus pleurer,
refuse toute émotion, apeurée
par une vie inconnue,
seule et mise à nu,
elle panique et s'enfuit
et se perd ds sa nuit,
prison qu'elle s'est créée;
liberté qu'elle s'est ôtée.

vide vertiginaux,
absence intense
elle se perd ds une danse,
dénuée de tout sens,
juste cette impuissance...
elle ne sait plus pleurer,
refuse toute émotion, apeurée
par une vie inconnue,
seule et mise à nu,
elle panique et s'enfuit
et se perd ds sa nuit,
prison qu'elle s'est créée;
liberté qu'elle s'est ôtée.

- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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Les gros cailloux
Un jour, un vieux professeur de l'École nationale d'administration publique (ÉNAP) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d'une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines. Ce cours constituait l'un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n'avait donc qu'une heure pour "passer sa matière ". Debout, devant ce groupe d'élite, qui était prêt à noter tout ce que l'expert allait enseigner, le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : "Nous allons réaliser une expérience".
De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot Mason d'un gallon [pot de verre de plus de 4 litres] qu'il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda :
"Est-ce que ce pot est plein ?"
Tous répondirent : "Oui".
Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment ?".
Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux... jusqu'au fond du pot. Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda : "Est-ce que ce pot est plein ?". Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège. L'un d'eux répondit : "Probablement pas !". " Bien !" dit le vieux prof. Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table une chaudière de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda : " Est-ce que ce pot est plein ? ". Cette fois, sans hésiter et en choeur, les brillants élèves répondirent "Non !". "Bien !" dit le vieux prof. Et comme s'y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'à ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda :
"Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ?"
Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit :
"Cela démontre que même lorsque l'on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire".
"Non, dit le vieux prof, ce n'est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite".
Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l'évidence de ces propos.
Le vieux prof leur dit alors : " Quels sont les gros cailloux dans votre vie ? Votre santé ? Votre famille? Vos ami(e)s ? Réaliser vos rêves ? Faire ce que vous aimez ? Apprendre ? Défendre une cause ? Relaxer ? Prendre le temps...? Ou... toute autre chose ? Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir...sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie. Alors, n'oubliez pas de vous poser à vous-même la question : Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ? Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie). "
D'un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle.
Un jour, un vieux professeur de l'École nationale d'administration publique (ÉNAP) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d'une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines. Ce cours constituait l'un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n'avait donc qu'une heure pour "passer sa matière ". Debout, devant ce groupe d'élite, qui était prêt à noter tout ce que l'expert allait enseigner, le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : "Nous allons réaliser une expérience".
De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot Mason d'un gallon [pot de verre de plus de 4 litres] qu'il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda :
"Est-ce que ce pot est plein ?"
Tous répondirent : "Oui".
Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment ?".
Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux... jusqu'au fond du pot. Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda : "Est-ce que ce pot est plein ?". Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège. L'un d'eux répondit : "Probablement pas !". " Bien !" dit le vieux prof. Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table une chaudière de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda : " Est-ce que ce pot est plein ? ". Cette fois, sans hésiter et en choeur, les brillants élèves répondirent "Non !". "Bien !" dit le vieux prof. Et comme s'y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'à ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda :
"Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ?"
Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit :
"Cela démontre que même lorsque l'on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire".
"Non, dit le vieux prof, ce n'est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite".
Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l'évidence de ces propos.
Le vieux prof leur dit alors : " Quels sont les gros cailloux dans votre vie ? Votre santé ? Votre famille? Vos ami(e)s ? Réaliser vos rêves ? Faire ce que vous aimez ? Apprendre ? Défendre une cause ? Relaxer ? Prendre le temps...? Ou... toute autre chose ? Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir...sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie. Alors, n'oubliez pas de vous poser à vous-même la question : Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ? Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie). "
D'un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle.
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
- Messages : 2079
- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
- Contact :
j'ai vu ds tes yeux,
les regrets d'un adieu,
la honte cachée
une peur édsespérée...
j'ai vu dans tes yeux,
une lueur, pas un feu
une pointe de malice
un soupçon factice...
j'ai vu ds tes yeux,
ce désir amoureux
de tout abandonner
et en même temps de te jeter
sans retenue
à corps et âmes perdues
de l'autre côté du mur fissuré...
alors écoute moi s'il te plait,
tu peux y aller
tu peux oser,
là bas c'est la vie
là bas on te dira merci
là bas on te sourira,
là bas on te prendra
sans que tu n'aies à te cacher
sans que tu n'aies à t'incliner...
alors écoutes moi s'il te plait,
retournes toi et oses y aller
je te tiendrais la main
un petit bout de chemin
je te tiendrais la main,
jusqu'à ton destin...
non laurence, je ne lâcherais pas...quitte à ce que tu me haïsses, j'agirais si il le faut... mais me taire je ne peux pas
tendrement

les regrets d'un adieu,
la honte cachée
une peur édsespérée...
j'ai vu dans tes yeux,
une lueur, pas un feu
une pointe de malice
un soupçon factice...
j'ai vu ds tes yeux,
ce désir amoureux
de tout abandonner
et en même temps de te jeter
sans retenue
à corps et âmes perdues
de l'autre côté du mur fissuré...
alors écoute moi s'il te plait,
tu peux y aller
tu peux oser,
là bas c'est la vie
là bas on te dira merci
là bas on te sourira,
là bas on te prendra
sans que tu n'aies à te cacher
sans que tu n'aies à t'incliner...
alors écoutes moi s'il te plait,
retournes toi et oses y aller
je te tiendrais la main
un petit bout de chemin
je te tiendrais la main,
jusqu'à ton destin...
non laurence, je ne lâcherais pas...quitte à ce que tu me haïsses, j'agirais si il le faut... mais me taire je ne peux pas
tendrement

-
- la 'tite Toulousaine Matinette
- Messages : 6313
- Enregistré le : 31 mars 2004, 00:00
- Localisation : la ville, rose ?
bah ma Kilou, ma tendre Kilou
, faut pas me faire pleurer comme ça dès le matin
... lol ... qu'est-ce-que je t'aime... je ne mérite pas ce que m'offre... oh non... j'aimerais faire aussi... je ne sais comment m'y prendre... je réfléchis bêtement à e que je pourrais t'amener d'un peu concret cet après-midi, mais je ne sais pas, je ne trouve pas pourtant... alors les mains seront certainement vides
, désolée, mais le coeur, ah lui, quitte à faire mentir ceux qui me croient de marbre, il sera emplie d'une sincère affection, toute particulière, mais forte, tellement forte...
que dire sinon aligner les merci
...
oui c'est long de compter
, j'espère que ça n'a pas duré trop longtemps "Mais bien sûr nous qui comprenons la vie, nous nous moquons bien des numéros!" ;)
tu y parviendras à te débattre à nouveau tel un petit diable
(rien de passe inaperçu
) et si je peux y apporter un petit quelque chose ce ne sera que plaisir... 



que dire sinon aligner les merci

oui c'est long de compter

tu y parviendras à te débattre à nouveau tel un petit diable



- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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laurence,
je viens de lire ton message..;) bisous tendres et merci, merci.... merci d'avoir envisagé, merci d'etre venue, il faut le faire, il le faut... jusqu'au bout je t'accompagne, et je ne lâcherais pas avant d'être rassurée (bon courage...lol)
je l'ai vu cet espoir, tu l'as, je t'assure...
tendrement

je viens de lire ton message..;) bisous tendres et merci, merci.... merci d'avoir envisagé, merci d'etre venue, il faut le faire, il le faut... jusqu'au bout je t'accompagne, et je ne lâcherais pas avant d'être rassurée (bon courage...lol)
je l'ai vu cet espoir, tu l'as, je t'assure...
tendrement

- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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les filles,
ça y est l'après midi est passé, entre deux rafales de vent et quelques gouttes (flocons meme en début d'aprèm)
pauvre laurence qui m'a un peu trainé vu qu'elle m'a récupéré après que je sois allée nager sur un coup de tête et que j'ai donné tt ce que j'avais...
vidée mais bien... enfin là bien creuvée...
pas trop de mots...
mais je pense bien à vous
tendrement

ça y est l'après midi est passé, entre deux rafales de vent et quelques gouttes (flocons meme en début d'aprèm)
pauvre laurence qui m'a un peu trainé vu qu'elle m'a récupéré après que je sois allée nager sur un coup de tête et que j'ai donné tt ce que j'avais...
vidée mais bien... enfin là bien creuvée...
pas trop de mots...
mais je pense bien à vous
tendrement

- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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alors...
pr dessiner un océan....
prendre un verre d'eau, y plonger doucement un pinceau, choisir une couleur qui nous transporte, qui nous apaise, qui nous renforce au fd de ns, l'appliquer excessivement diluée sur une feuille assez épaisse pr supporter les remous d'un océan en plein tourments, prévoir bcp d'eau, ne pas hésiter à en imprégner la feuille, votre océan ne sera que plus profond...
alors osez, osez y plonger vos yeux, osez y plonger votre imagination, restez y tant que vous en sentirez le besoin, il n'y a aucun risque de noyade, juste un risque d'être surpris en plein rêve, alors partagez le, parce quel plus beau plaisir que celkui de partager un sourire...
tendrement*

pr dessiner un océan....
prendre un verre d'eau, y plonger doucement un pinceau, choisir une couleur qui nous transporte, qui nous apaise, qui nous renforce au fd de ns, l'appliquer excessivement diluée sur une feuille assez épaisse pr supporter les remous d'un océan en plein tourments, prévoir bcp d'eau, ne pas hésiter à en imprégner la feuille, votre océan ne sera que plus profond...
alors osez, osez y plonger vos yeux, osez y plonger votre imagination, restez y tant que vous en sentirez le besoin, il n'y a aucun risque de noyade, juste un risque d'être surpris en plein rêve, alors partagez le, parce quel plus beau plaisir que celkui de partager un sourire...
tendrement*

- kilou
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"J'ai vu un jour
A la suite d'un détour
Que la vie se fissurait
Sans que personne ne l'ai remarqué
Peut être qu'il n'y avait que moi
Qui était en mesure de voir qu'à cet endroit
La chute nous guettait
Sans que l'on puisse le soupçonner.
Encore faut-il accepter
Accepter de changer, d'évoluer
Accepter que jusque là on s'égarait
Accepter que tout est à recommencer.
Sans ça la fissure grandira
La vie, doucement, s'obscurcira,
La faute rejetée sur un destin
Qui par faute d'exister n'y est pour rien.
Moi j'existe, je vis, je crois
Il ne tient qu'à moi de changer, même plusieurs fois
La force n'est qu'un prétexte futile
Pour se dire que l'on n'est plus assez habile
Pour affronter, résister et oser;
Oser tout lâcher, oser renoncer,
renoncer à se cacher, à se mentir
Des années durant à se détruire
Surpasser des années d'absence,
Accepter d'offrir sa confiance
Même si la peur est là, si l'inconnu nous ensserre,
Le même mot restera ancré : "Espère";
Espère que tu sauras changer
Espere que tu accepteras d'être aidée.
Il n'y a que toi même qui puisse franchir ce pas,
Pas décisif, juste pour vivre une fois
Une fois qui ne fera que durer
Le temps que tu te seras donné,
Un jour, un mois, une année
Le temps de donner à ta vie un sens, une réalité."
5/02/05 à 1h20

A la suite d'un détour
Que la vie se fissurait
Sans que personne ne l'ai remarqué
Peut être qu'il n'y avait que moi
Qui était en mesure de voir qu'à cet endroit
La chute nous guettait
Sans que l'on puisse le soupçonner.
Encore faut-il accepter
Accepter de changer, d'évoluer
Accepter que jusque là on s'égarait
Accepter que tout est à recommencer.
Sans ça la fissure grandira
La vie, doucement, s'obscurcira,
La faute rejetée sur un destin
Qui par faute d'exister n'y est pour rien.
Moi j'existe, je vis, je crois
Il ne tient qu'à moi de changer, même plusieurs fois
La force n'est qu'un prétexte futile
Pour se dire que l'on n'est plus assez habile
Pour affronter, résister et oser;
Oser tout lâcher, oser renoncer,
renoncer à se cacher, à se mentir
Des années durant à se détruire
Surpasser des années d'absence,
Accepter d'offrir sa confiance
Même si la peur est là, si l'inconnu nous ensserre,
Le même mot restera ancré : "Espère";
Espère que tu sauras changer
Espere que tu accepteras d'être aidée.
Il n'y a que toi même qui puisse franchir ce pas,
Pas décisif, juste pour vivre une fois
Une fois qui ne fera que durer
Le temps que tu te seras donné,
Un jour, un mois, une année
Le temps de donner à ta vie un sens, une réalité."
5/02/05 à 1h20

- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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je fonctionne à l'envers moi...
j'ai refait une crise, je n'ai pas du tout sommeil et pressends une nouvelle nuit courte.... et prtant j'ai trouvé un petit quelque chose qui m'a redonné une étincelle d'énergie....
la piscine ce matin? (ça enlève les mauvaises passes ça?) de pas avoir été là jusqu'à 5h? quoi?
je ne sais pas... je relis un petit clin d'oeil, je repense à certaines choses...
pfffffff

j'ai refait une crise, je n'ai pas du tout sommeil et pressends une nouvelle nuit courte.... et prtant j'ai trouvé un petit quelque chose qui m'a redonné une étincelle d'énergie....
la piscine ce matin? (ça enlève les mauvaises passes ça?) de pas avoir été là jusqu'à 5h? quoi?
je ne sais pas... je relis un petit clin d'oeil, je repense à certaines choses...
pfffffff

- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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Alain Jouffroy
Calderon a eu grand tort :
La vie n’est pas un songe, ni un mensonge.
Pas plus que les hommes ne sont des anges.
La vie est une vigie.
Elle observe les hommes comme les singes.
La vie est un sourire – infini –
A tout ce qui va mourir.
La vie n’est pas un supplice.
Ce n’est pas le voyage d’Ulysse (qui a tué),
Mais une hélice, qui fait glisser
D’un supplice à des délices :
Un hydroglisseur, qui consume les heures,
Et les malheurs.
Un planeur, aussi, dans les hauteurs.
La vie vole, et survole,
Sans besoin de moteur, ni d’aile.
La vie pense toute seule
A tout ce qui n’est pas Elle.
C’est une clandestinité sans hommes,
Un son, un AUM.
Personne, pas même un surhomme, ne la détruira.
Elle est là, elle sera là,
Même quand nous n’y serons pas :
Suffit d’y penser pour abolir le fracas.
Poème publié dans l'anthologie Une salve d'avenir. L'espoir, anthologie poétique, parue chez Gallimard en Mars 2004
Calderon a eu grand tort :
La vie n’est pas un songe, ni un mensonge.
Pas plus que les hommes ne sont des anges.
La vie est une vigie.
Elle observe les hommes comme les singes.
La vie est un sourire – infini –
A tout ce qui va mourir.
La vie n’est pas un supplice.
Ce n’est pas le voyage d’Ulysse (qui a tué),
Mais une hélice, qui fait glisser
D’un supplice à des délices :
Un hydroglisseur, qui consume les heures,
Et les malheurs.
Un planeur, aussi, dans les hauteurs.
La vie vole, et survole,
Sans besoin de moteur, ni d’aile.
La vie pense toute seule
A tout ce qui n’est pas Elle.
C’est une clandestinité sans hommes,
Un son, un AUM.
Personne, pas même un surhomme, ne la détruira.
Elle est là, elle sera là,
Même quand nous n’y serons pas :
Suffit d’y penser pour abolir le fracas.
Poème publié dans l'anthologie Une salve d'avenir. L'espoir, anthologie poétique, parue chez Gallimard en Mars 2004
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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ouh là, ouh là...
la petite fille bien sage et bien muette vient de lâcher une bombe au sein de sa famille si "calme et modèle"...
je vous dit pas quel vilain petit canard noir je vais devenir en quelques minutes....
moi qui me taisais tjs , par peur de vexer, d'etre mal vue, de blesser ou je ne sais quoi...ou peut être que ma bouche était trop pleine pr....
ben là c lâché, enfin premier mail à une de mes tantes qui s'est étonné de la rapidité de mon passage là haut (3 jour contre 1600 km aller/retr...ça oui g ft rapide) mais elle je ne pense pas qu'elle le prenne mal, elle a tjs joué franc jeu et si il faut elle n'attendait que cette réaction mais là je me prépare à écrire à ma mère, ça me vaudra surement le refus de rentrer chez elle dorénavant, tant pis, je trouverais bien uen solutrion et puis y'a les ponts! c pas ft pr rien... mais je ne peux plus accepter, je viens de comprendre que son fonctionnement n'allait pas vmt bien non plus et que je n'étais pas tenue de tt respecter!
puis mon père ne va pas tarder à y "passer" aussi, et surtt à apprendre mon départ pr cet été, même si je sais pas où aller, ni comment, ben faut bien des caissières ds ce pays non?
la colère me ronge, les regrets aussi... eux acceptent d'être rongés par ces regrets et bien plus moi! je ne vis pas ainsi!
on ne ser ajms d'accord, on n'est pas fait pr vivre ensemble faut croire...
mon seul paliatif jusque là la bouffe... et prquoi pas la vie... sans eux, tant pis, on ne peut pas tout avoir...
mais entre vivre avec eux ms ds le regret, la tristesse et la maladie et sans eux mais en vie!
.... je crois que je viens de faire mon choix!
ça ft mal... mais c profond....
c si facile de renoncer, de pas oser, g commencé je ne peux que continuer à tt avouer....
les larmes st là, mais de tets manières ça aurait été une crise sinon et là non, pas ce soir!
tendrement, je dois m'y mettre...la peur au ventre, l'incertitude qt à mon futur mais pr une fois j'aurais osé!

la petite fille bien sage et bien muette vient de lâcher une bombe au sein de sa famille si "calme et modèle"...
je vous dit pas quel vilain petit canard noir je vais devenir en quelques minutes....
moi qui me taisais tjs , par peur de vexer, d'etre mal vue, de blesser ou je ne sais quoi...ou peut être que ma bouche était trop pleine pr....

ben là c lâché, enfin premier mail à une de mes tantes qui s'est étonné de la rapidité de mon passage là haut (3 jour contre 1600 km aller/retr...ça oui g ft rapide) mais elle je ne pense pas qu'elle le prenne mal, elle a tjs joué franc jeu et si il faut elle n'attendait que cette réaction mais là je me prépare à écrire à ma mère, ça me vaudra surement le refus de rentrer chez elle dorénavant, tant pis, je trouverais bien uen solutrion et puis y'a les ponts! c pas ft pr rien... mais je ne peux plus accepter, je viens de comprendre que son fonctionnement n'allait pas vmt bien non plus et que je n'étais pas tenue de tt respecter!
puis mon père ne va pas tarder à y "passer" aussi, et surtt à apprendre mon départ pr cet été, même si je sais pas où aller, ni comment, ben faut bien des caissières ds ce pays non?
la colère me ronge, les regrets aussi... eux acceptent d'être rongés par ces regrets et bien plus moi! je ne vis pas ainsi!
on ne ser ajms d'accord, on n'est pas fait pr vivre ensemble faut croire...
mon seul paliatif jusque là la bouffe... et prquoi pas la vie... sans eux, tant pis, on ne peut pas tout avoir...
mais entre vivre avec eux ms ds le regret, la tristesse et la maladie et sans eux mais en vie!
.... je crois que je viens de faire mon choix!
ça ft mal... mais c profond....
c si facile de renoncer, de pas oser, g commencé je ne peux que continuer à tt avouer....
les larmes st là, mais de tets manières ça aurait été une crise sinon et là non, pas ce soir!
tendrement, je dois m'y mettre...la peur au ventre, l'incertitude qt à mon futur mais pr une fois j'aurais osé!

- Angee
- l'Ange gardien d'Enfine
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Si tu sens que tu peux vivre sans eux, alors continue à faire savoir la vérité. Si tu te sens plus faible, essaie de le faire en douceur. Une chose est sûre, une fois que l'abcès est crevé, il y a une bouffée d'air qui revient et àa, c vital. Dc Kilou, je ne peux que te souhaiter du courage pr tout et tu sais qu'on est là,ne l'oublie pas.
- kilou
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le 6/03/05
Maman,
je pense que tu ne t'attends pas à une telle lettre, que tu la lises ou pas moi je l'aurais dit, écrit, lâché! Je ne suis pas la petite fille modèle (qui par ailleurs ne doit exister que ds les rêves), je suis malade et en plus (!) d'une maladie mentale. Et comme si ça ne suffisait pas ça dure, 9ans maintenant!
cette fille "malade" elle a 21ans maintenant, elle est tjs malade (quelle honte...), sa famille en souffre... ils le disent! Et elle? Elle s'amuse sûrement en sautant de rechutes en rechutes, ignorant le mot guérir, refusant de vivre (manger) comme tout le monde... refusant de s'adapter à un moule préconçu, "adapté" mais surtt en harmonie avec les autres moules. Cette fille il y a un an elle était en clinique, à sa sortie certains lui vaianet presque prédit une rechute... Ca tombe bien, elle rechute! Ben oui puisqu'elle s'amuse...
Et si c'était faux, si cette fille elle ne s'amusait pas du tout mais en bavait terriblement! et si cette fille souffrait non seulement d'être retombée ds l'enfer d'un trouble mais aussi des réactions de ses parents, famille? Et si du coup tout ça se liait dans un tourbillon infernal? Cette fille , personne ne le voit, mais depuis fin Août elle se débat comme un diable, parfois elle a été ramassé à la petite cuillère, elle a refusé depuis 6mois de fermer les yeux et depuis quelques jours elle a cessé de se taire. La petite fille n'est pas muette, pas stupide non plus! Quand elle a été ramassée à bout de nerfs ce n'était pas par ces personnes qui "l'aiment plus que tt", non elles n'y étaient pas autr elles...
Cette fille a voulu croire qu'elle, sa mère et ses soeurs s'aimaient d'un amour sincère et sans limite. Par/grâce à la maladie elle a compris que c'était avec des limites : d'être "conforme" aux exigences; de ne pas déplaire, de paraitre tjs en accord. Oh oui maman, tu veux qu'on t'aime et je n'entends que du bien qd les gens me parlent de toi, "ja'i de la chance"... Oh oui j'ai de la chance quand je passe quelques jours chez elle et que je n'y trouve pas ma place, quand je n'y ai pas de chambre... Parce que ce que tu me dis être notre chambre à ** (ma soeur) et moi, ne te mens pas plus, tu la vois aussi bien que moi cette chambre et qui y es installé? Qui a trouvé un lit casé au milieu de la pièce? Et si ça tu ne l'as pas vu déjà tu sais bien te mentir et ensuite ça n'enlève pas ma tristesse et ma colère. A nöel je t'ai demandé de me prévenir qd tu partirais avec *** (ma cousine) à la réunion pr le tsunami... J'attends tjs! Sais-tu qui m'a ramassé ce soir là, à bout sans plus aucune illusion sur ma famille? Non parce que tu ignores ce qui c passé. Ne me dis pas que g ma place chez vs, où?
Ben oui j'amène avec moi la maladie parce que j'amène mon combat aussi. tu m'as répété que tu en souffrais, que tu n'acceptais pas..... Parce que moi j'accepte, tu sais où je serais si j'acceptais? Au cimetière!
Tu crois que g choisi un beau jour d'être malade, c marrant de ne pas savoir manger assez mais pas trop, c rigolo de vomir sa vie... C vmt ça que tu crois? Regarde les choses en face maman, qu'est-ce que tu connais de moi aujourd'hui? J'aime quoi? G un copain? G une vie? G avancé depuis septembre? Quels st mes projets? Qui st mes amis? Je fais quoi en septembre prochain? As tu 1 réponse? Ca ft des mois que tu ne les as pas. Tu ne me parles plus, je ne te parles plus.
Alors non je n'accepte pas/plus d'être étrangère chez ma mère, de soudain à 11h du soir voir ma soeur allumer sa télé alors que je somnolais et bossais le lendemain! Tu vois je m'en veux plus que tt d'abvoir accepté le boulot à la boulangerie cet été car vous comme moi allons ns subir 3 mois durant! Moi je ne veux plus vs ressembler à papa et à toi; ne pas vexer, en dire le moins possible, feindre d'ignorer tant que ça passe, penser à l'image qu'on renvoit! Tant pis si je suis uniquement une petite malade de merde, j'aurais lâché ce qui me ronge. Je ne veux pas vivre sur des regrets comme vous, il y a déjà eu bien assez de faux pas. Alors oui je me gave, oui je vomis, dsl de ne pas être parfaite mais personne d'entre vs n'a vu ou perçu mes efforts, mes changements; d'autres m'en parlent; ce ne st pas cx me connaissant depuis gamine! g pas choisi ma maladie, je la traine avec moi sans fierté... Ms peu à peu je compds prquoi elle résiste, seule auss parce que j'ai refusé cts psy ms qd même surveillée, parce que cts y ont cru et n'ont cessé de me le répéter, quitte à me lasser!
Pr finir de ternir mon image, je ne pense pas avoir mes concours, pas prête. Ce sera pr une autre fois, je n'abandonne pas; g des choses à faire là dedans. Je ne ferais surement pas ta fierté, surement caissière l'an prochain pr payer une chambre de bonne qq part entre ***** et ***** parce que mes ressources st là! Moi je sais que si j'évolue, si je trouve des prises, du répis ce sera ça de gagné. La maladie je ne peux pas la laisser de côté, ne pas la voir, ne pas l'avoir sous les yeux....
Mais le verbe "me battre" je le connais, et je ne peux concevoir qu'on pense l'inverse : vivez 2h de ma vie et on en reparlera. Si un jr j'en sors moi je serais fière, heureuse aussi sûrement! Je saurais comment!
Je crois que tt est lâché; brutalement sûrement ms ma colère et ma tristesse st là, me rongent et me taire je ne veux plus!
(...)
Je m'appèle Audrey, g 21ans et je voudrais ressentir un jr autre chose que du mépris qd je vais chez ma maman. Parce que même avec tte la colère et l'incompréhension, je t'aime; tu es ma maman et ça tu ne le changeras pas, maladie ou pas.
Une fille qui refuse cette solution
Audrey
Maman,
je pense que tu ne t'attends pas à une telle lettre, que tu la lises ou pas moi je l'aurais dit, écrit, lâché! Je ne suis pas la petite fille modèle (qui par ailleurs ne doit exister que ds les rêves), je suis malade et en plus (!) d'une maladie mentale. Et comme si ça ne suffisait pas ça dure, 9ans maintenant!
cette fille "malade" elle a 21ans maintenant, elle est tjs malade (quelle honte...), sa famille en souffre... ils le disent! Et elle? Elle s'amuse sûrement en sautant de rechutes en rechutes, ignorant le mot guérir, refusant de vivre (manger) comme tout le monde... refusant de s'adapter à un moule préconçu, "adapté" mais surtt en harmonie avec les autres moules. Cette fille il y a un an elle était en clinique, à sa sortie certains lui vaianet presque prédit une rechute... Ca tombe bien, elle rechute! Ben oui puisqu'elle s'amuse...
Et si c'était faux, si cette fille elle ne s'amusait pas du tout mais en bavait terriblement! et si cette fille souffrait non seulement d'être retombée ds l'enfer d'un trouble mais aussi des réactions de ses parents, famille? Et si du coup tout ça se liait dans un tourbillon infernal? Cette fille , personne ne le voit, mais depuis fin Août elle se débat comme un diable, parfois elle a été ramassé à la petite cuillère, elle a refusé depuis 6mois de fermer les yeux et depuis quelques jours elle a cessé de se taire. La petite fille n'est pas muette, pas stupide non plus! Quand elle a été ramassée à bout de nerfs ce n'était pas par ces personnes qui "l'aiment plus que tt", non elles n'y étaient pas autr elles...
Cette fille a voulu croire qu'elle, sa mère et ses soeurs s'aimaient d'un amour sincère et sans limite. Par/grâce à la maladie elle a compris que c'était avec des limites : d'être "conforme" aux exigences; de ne pas déplaire, de paraitre tjs en accord. Oh oui maman, tu veux qu'on t'aime et je n'entends que du bien qd les gens me parlent de toi, "ja'i de la chance"... Oh oui j'ai de la chance quand je passe quelques jours chez elle et que je n'y trouve pas ma place, quand je n'y ai pas de chambre... Parce que ce que tu me dis être notre chambre à ** (ma soeur) et moi, ne te mens pas plus, tu la vois aussi bien que moi cette chambre et qui y es installé? Qui a trouvé un lit casé au milieu de la pièce? Et si ça tu ne l'as pas vu déjà tu sais bien te mentir et ensuite ça n'enlève pas ma tristesse et ma colère. A nöel je t'ai demandé de me prévenir qd tu partirais avec *** (ma cousine) à la réunion pr le tsunami... J'attends tjs! Sais-tu qui m'a ramassé ce soir là, à bout sans plus aucune illusion sur ma famille? Non parce que tu ignores ce qui c passé. Ne me dis pas que g ma place chez vs, où?
Ben oui j'amène avec moi la maladie parce que j'amène mon combat aussi. tu m'as répété que tu en souffrais, que tu n'acceptais pas..... Parce que moi j'accepte, tu sais où je serais si j'acceptais? Au cimetière!
Tu crois que g choisi un beau jour d'être malade, c marrant de ne pas savoir manger assez mais pas trop, c rigolo de vomir sa vie... C vmt ça que tu crois? Regarde les choses en face maman, qu'est-ce que tu connais de moi aujourd'hui? J'aime quoi? G un copain? G une vie? G avancé depuis septembre? Quels st mes projets? Qui st mes amis? Je fais quoi en septembre prochain? As tu 1 réponse? Ca ft des mois que tu ne les as pas. Tu ne me parles plus, je ne te parles plus.
Alors non je n'accepte pas/plus d'être étrangère chez ma mère, de soudain à 11h du soir voir ma soeur allumer sa télé alors que je somnolais et bossais le lendemain! Tu vois je m'en veux plus que tt d'abvoir accepté le boulot à la boulangerie cet été car vous comme moi allons ns subir 3 mois durant! Moi je ne veux plus vs ressembler à papa et à toi; ne pas vexer, en dire le moins possible, feindre d'ignorer tant que ça passe, penser à l'image qu'on renvoit! Tant pis si je suis uniquement une petite malade de merde, j'aurais lâché ce qui me ronge. Je ne veux pas vivre sur des regrets comme vous, il y a déjà eu bien assez de faux pas. Alors oui je me gave, oui je vomis, dsl de ne pas être parfaite mais personne d'entre vs n'a vu ou perçu mes efforts, mes changements; d'autres m'en parlent; ce ne st pas cx me connaissant depuis gamine! g pas choisi ma maladie, je la traine avec moi sans fierté... Ms peu à peu je compds prquoi elle résiste, seule auss parce que j'ai refusé cts psy ms qd même surveillée, parce que cts y ont cru et n'ont cessé de me le répéter, quitte à me lasser!
Pr finir de ternir mon image, je ne pense pas avoir mes concours, pas prête. Ce sera pr une autre fois, je n'abandonne pas; g des choses à faire là dedans. Je ne ferais surement pas ta fierté, surement caissière l'an prochain pr payer une chambre de bonne qq part entre ***** et ***** parce que mes ressources st là! Moi je sais que si j'évolue, si je trouve des prises, du répis ce sera ça de gagné. La maladie je ne peux pas la laisser de côté, ne pas la voir, ne pas l'avoir sous les yeux....
Mais le verbe "me battre" je le connais, et je ne peux concevoir qu'on pense l'inverse : vivez 2h de ma vie et on en reparlera. Si un jr j'en sors moi je serais fière, heureuse aussi sûrement! Je saurais comment!
Je crois que tt est lâché; brutalement sûrement ms ma colère et ma tristesse st là, me rongent et me taire je ne veux plus!
(...)
Je m'appèle Audrey, g 21ans et je voudrais ressentir un jr autre chose que du mépris qd je vais chez ma maman. Parce que même avec tte la colère et l'incompréhension, je t'aime; tu es ma maman et ça tu ne le changeras pas, maladie ou pas.
Une fille qui refuse cette solution
Audrey