ce soir....
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- La Fée Flaque
- Enfinien avancé
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- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
- Contact :
Je regarde le paysage défiler, les heures s'écoulent...
je suis partrie sans me retourner, fixant devant moi,
j'ai vu peu à peu les montagnes s'abaisser, la plaine s'ouvrir, la neige disparaitre...
je n'ai pas bougé, je regardais encore, sans rien dire...
en tête la fuite de ma mère, l'absence de ma famille, l'inquiétude de la blouse blanche... et mon silence. mon siloence face à ses questions, mon silence face à son regard, mon silence face à ses gestes, mon silence face à l'évidence... mon silence face à ses larmes, silence honteux, silence douloureux, silence perdu.
je fixe devant moi, toujours, silencieuse encore et pourtant tantde doutes, tant de questions, tant de peur pour un simple regard, tout ça se bouscule dans une petite tête qui s'abandonne peu à peu...
A tous ces doutes, ces questions je connais la réponse, je sais où je vais, je sais comment j'y vais. Paradoxalement le premier soir où j'en ai pris conscience je me suis sentie soudain sereine, apaisée, souriante...
pourtant tous les soirs le même tumulte,n le même refrain, douloureux, incessant...
alors cette année je n'ai pas fêté noël, ni le nouvel an, je n'ai pas assisté à aucune de ces fêtes, effondrée non pas à cause de ces deux journées de travail de 12h mais effondrée par cette répérition, même fatiguée de ces gestes destructeurs...
peu importe que je me détruise pourvu qu'ils aient su l'importance qu'ils avaient pour moi, peu importe qu'ils ne saisissent pas l'importance pour moi des évènements proches pourvu qu'ils soient libérés.
je n'ai pas été là pendant un mois et demie, je m'excuse de mon silence, je ne pense pas être d'une grande aide, je ne veux pas vous blesser...
j'ai vécu des moments particuliers , avec la blouse blanche qui est venue à plusieurs reprises, dans un but, elle n'a pas réussi, elle sait, elle comprend peu à peu... j'ai pu voir ma famille sans qu'eux le voit même si la barrière de la maladie était visible, présente, importante de plus en plus au fil des jours, j'ai pu juste les regarder vivre, c'est ce que je souhaitais finalement...
laurence, je m'excuse, je suis de nouveau ds le coin, mais je ne veux pas te faire de mal.
adeline, j'ai bien eu tes messages mais je mentirais en répondant certaines choses...
angee, j'ai eu tes messages aussi mais je ne t'aurais pas aidé du tout...
je m'excuse profondément auprès d'enfine.
que cette année vous soit l'occasion de découvrir votre sentier...
vos mots m'ont vraiment touchés, voir le post là m'a étonné, surprise...
tendrement

je suis partrie sans me retourner, fixant devant moi,
j'ai vu peu à peu les montagnes s'abaisser, la plaine s'ouvrir, la neige disparaitre...
je n'ai pas bougé, je regardais encore, sans rien dire...
en tête la fuite de ma mère, l'absence de ma famille, l'inquiétude de la blouse blanche... et mon silence. mon siloence face à ses questions, mon silence face à son regard, mon silence face à ses gestes, mon silence face à l'évidence... mon silence face à ses larmes, silence honteux, silence douloureux, silence perdu.
je fixe devant moi, toujours, silencieuse encore et pourtant tantde doutes, tant de questions, tant de peur pour un simple regard, tout ça se bouscule dans une petite tête qui s'abandonne peu à peu...
A tous ces doutes, ces questions je connais la réponse, je sais où je vais, je sais comment j'y vais. Paradoxalement le premier soir où j'en ai pris conscience je me suis sentie soudain sereine, apaisée, souriante...
pourtant tous les soirs le même tumulte,n le même refrain, douloureux, incessant...
alors cette année je n'ai pas fêté noël, ni le nouvel an, je n'ai pas assisté à aucune de ces fêtes, effondrée non pas à cause de ces deux journées de travail de 12h mais effondrée par cette répérition, même fatiguée de ces gestes destructeurs...
peu importe que je me détruise pourvu qu'ils aient su l'importance qu'ils avaient pour moi, peu importe qu'ils ne saisissent pas l'importance pour moi des évènements proches pourvu qu'ils soient libérés.
je n'ai pas été là pendant un mois et demie, je m'excuse de mon silence, je ne pense pas être d'une grande aide, je ne veux pas vous blesser...
j'ai vécu des moments particuliers , avec la blouse blanche qui est venue à plusieurs reprises, dans un but, elle n'a pas réussi, elle sait, elle comprend peu à peu... j'ai pu voir ma famille sans qu'eux le voit même si la barrière de la maladie était visible, présente, importante de plus en plus au fil des jours, j'ai pu juste les regarder vivre, c'est ce que je souhaitais finalement...
laurence, je m'excuse, je suis de nouveau ds le coin, mais je ne veux pas te faire de mal.
adeline, j'ai bien eu tes messages mais je mentirais en répondant certaines choses...
angee, j'ai eu tes messages aussi mais je ne t'aurais pas aidé du tout...
je m'excuse profondément auprès d'enfine.
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tendrement

- adeline
- Vénérable enfinien
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- Enregistré le : 11 mars 2003, 01:00
- Localisation : Les pieds dans mon appart de Paris, la tête au théâtre
Tendre Audrey,
Je suis contente de lire un message de toi même si c'est pas la grande forme. Il faut y croire miss tu vas y arriver.
Je continuerai à t'envoyer des doses de courrage par messages interposés et qd tu le sentiras tu décrocheras. Maisais tu as le droit aussi de décrocher pour dire "je vais mal" ou de l'envoyer par texto.
bizzzzzzz tres fortes et plein plein plein de courage.
adeline
Je suis contente de lire un message de toi même si c'est pas la grande forme. Il faut y croire miss tu vas y arriver.
Je continuerai à t'envoyer des doses de courrage par messages interposés et qd tu le sentiras tu décrocheras. Maisais tu as le droit aussi de décrocher pour dire "je vais mal" ou de l'envoyer par texto.
bizzzzzzz tres fortes et plein plein plein de courage.
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- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
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les larmes ne sont pas loin,
ce matin en me levant pas de montagne, pas de neige, pas de silence...je me suis égarée... je pers mes repères, me noie doucement sans chercher à me débattre.. "elle" est plus que moi, je m'efface, m'incline. Elle est rejet alors je me rejette, je rejette tout court...
elle est là, elle...
ce matin en me levant pas de montagne, pas de neige, pas de silence...je me suis égarée... je pers mes repères, me noie doucement sans chercher à me débattre.. "elle" est plus que moi, je m'efface, m'incline. Elle est rejet alors je me rejette, je rejette tout court...
elle est là, elle...
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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là ça en devient un choix, parce que j'ai refusé de relever les yeux à une question, parce que je n'ai pas pris cette main tendue, j'ai refusé de faire un pas ds cette direction...
ce ne serait pas un choix si comme bcp d'entre vous je refuserais cette situation, je lui en voudrait, je me battrais...
je m'en veux, je m'en veux pr bcp...
ce ne serait pas un choix si comme bcp d'entre vous je refuserais cette situation, je lui en voudrait, je me battrais...
je m'en veux, je m'en veux pr bcp...
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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DERNIERE DANSE_KYO
J'ai longtemps parcouru son corps
Effleuré cent fois son visage
J'ai trouvé de l'or
Et même quelques étoiles
En essuyant ses larmes
J'ai appris par coeur
La pureté de ses formes
Parfois, je les dessine encore
Elle fait partie de moi
{Refrain:}
Je veux juste une dernière danse
Avant l'ombre et l'indifférence
Un vertige puis le silence
Je veux juste une dernière danse
Je l'ai connue trop tôt
Mais c'est pas d'ma faute
La flèche a traversé ma peau
C'est une douleur qui se garde
Qui fait plus de bien que de mal
Mais je connais l'histoire
Il est déjà trop tard
Dans son regard
On peut apercevoir
Qu'elle se prépare
Au long voyage
{au Refrain}
Je peux mourir demain
Mais ça n'change rien
J'ai reçu de ses mains
Le bonheur ancré dans mon âme
C 'est même trop pour un seul homme
Je l'ai vue partir, sans rien dire
Fallait seulement qu'elle respire
Merci d'avoir enchanté ma vie
{au Refrain}
J'ai longtemps parcouru son corps
Effleuré cent fois son visage
J'ai trouvé de l'or
Et même quelques étoiles
En essuyant ses larmes
J'ai appris par coeur
La pureté de ses formes
Parfois, je les dessine encore
Elle fait partie de moi
Une dernière danse.
J'ai longtemps parcouru son corps
Effleuré cent fois son visage
J'ai trouvé de l'or
Et même quelques étoiles
En essuyant ses larmes
J'ai appris par coeur
La pureté de ses formes
Parfois, je les dessine encore
Elle fait partie de moi
{Refrain:}
Je veux juste une dernière danse
Avant l'ombre et l'indifférence
Un vertige puis le silence
Je veux juste une dernière danse
Je l'ai connue trop tôt
Mais c'est pas d'ma faute
La flèche a traversé ma peau
C'est une douleur qui se garde
Qui fait plus de bien que de mal
Mais je connais l'histoire
Il est déjà trop tard
Dans son regard
On peut apercevoir
Qu'elle se prépare
Au long voyage
{au Refrain}
Je peux mourir demain
Mais ça n'change rien
J'ai reçu de ses mains
Le bonheur ancré dans mon âme
C 'est même trop pour un seul homme
Je l'ai vue partir, sans rien dire
Fallait seulement qu'elle respire
Merci d'avoir enchanté ma vie
{au Refrain}
J'ai longtemps parcouru son corps
Effleuré cent fois son visage
J'ai trouvé de l'or
Et même quelques étoiles
En essuyant ses larmes
J'ai appris par coeur
La pureté de ses formes
Parfois, je les dessine encore
Elle fait partie de moi
Une dernière danse.
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
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LE CHEMIN_KYO
Regarde-toi assise dans l'ombre
A la lueur de nos mensonges
Une main glacée jusqu'à l'ongle
Regarde toi à l'autre pôle
Fermer les yeux sur ce qui nous ronge
On a changé à la longue
{Refrain:}
On a parcouru les chemins
On a tenu la distance
Et je te hais de tout mon corps
Mais je t'adore
On a parcouru les chemins
On a souffert en silence
Et je te hais de tout mon corps
Mais je t'adore encore
Je vis dans une maison de verre
A moitié rempli de ton eau
Sans s'arrêter le niveau monte
Je suis le fantôme qui s'égare
Je suis étranger à ton coeur
Seulement regarde comme on est seul
Regarde-toi assise dans l'ombre
A la lueur de nos mensonges
Une main glacée jusqu'à l'ongle
Regarde toi à l'autre pôle
Fermer les yeux sur ce qui nous ronge
On a changé à la longue
{Refrain:}
On a parcouru les chemins
On a tenu la distance
Et je te hais de tout mon corps
Mais je t'adore
On a parcouru les chemins
On a souffert en silence
Et je te hais de tout mon corps
Mais je t'adore encore
Je vis dans une maison de verre
A moitié rempli de ton eau
Sans s'arrêter le niveau monte
Je suis le fantôme qui s'égare
Je suis étranger à ton coeur
Seulement regarde comme on est seul
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
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PARDONNE_KYO
Je suis l'enfant d'un peuple sourd,
Qu'on vienne à mon secours
J'ai construit ma vie et des barrières autour
Sans jamais voir le jour,
J'ai prié mes dieux enfermé seul dans ma tour
Comme toi j'ai voulu un visage et voir du paysage
Prendre le large, écouter mon message
Les barreaux d'une cage
Peuvent céder sous le poids des larmes
J'ai pardonné et j'ai fermé les yeux, j'ai appris à rêver
Et j'ai pardonné et j'ai fermé les yeux sur ma réalité
Je suis la cible qu'il te faut, le satellite en trop
J'ai courbé les épaules et j'ai joué mon rôle
Je suis comme tout le monde
Pourtant malgré moi de la peur je suis l'hôte
Je suis l'enfant d'un peuple sourd
Qu'on vienne à mon secours
J'ai construit des barrières, la vie suit son cours
Je n'attends plus le jour, j'ai renié mes dieux pour toujours
J'ai pardonné et j'ai fermé les yeux, j'ai appris à rêver
Et j'ai pardonné et j'ai fermé les yeux sur ma réalité
Marcher ensemble, sauter ensemble c'est parfait
Tomber ensemble, mourir ensemble c'est parfait
Marcher ensemble, sauter ensemble
Tomber ensemble, mourir ensemble
Partir en cendre, ne rien entendre Finir en sang
Ne plus attendre
Je suis l'enfant d'un peuple sourd,
Qu'on vienne à mon secours
J'ai construit ma vie et des barrières autour
Sans jamais voir le jour,
J'ai prié mes dieux enfermé seul dans ma tour
Comme toi j'ai voulu un visage et voir du paysage
Prendre le large, écouter mon message
Les barreaux d'une cage
Peuvent céder sous le poids des larmes
J'ai pardonné et j'ai fermé les yeux, j'ai appris à rêver
Et j'ai pardonné et j'ai fermé les yeux sur ma réalité
Je suis la cible qu'il te faut, le satellite en trop
J'ai courbé les épaules et j'ai joué mon rôle
Je suis comme tout le monde
Pourtant malgré moi de la peur je suis l'hôte
Je suis l'enfant d'un peuple sourd
Qu'on vienne à mon secours
J'ai construit des barrières, la vie suit son cours
Je n'attends plus le jour, j'ai renié mes dieux pour toujours
J'ai pardonné et j'ai fermé les yeux, j'ai appris à rêver
Et j'ai pardonné et j'ai fermé les yeux sur ma réalité
Marcher ensemble, sauter ensemble c'est parfait
Tomber ensemble, mourir ensemble c'est parfait
Marcher ensemble, sauter ensemble
Tomber ensemble, mourir ensemble
Partir en cendre, ne rien entendre Finir en sang
Ne plus attendre
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
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celle là c en souvenir d'une période où je m'endormais sur cette musique...il y a un sacrè moment...ms bon, je suis d'humeur nostalgique, ça doit être le départ...
LE TOURBILLON DE LA VIE
Elle avait des bagues à chaque doigt,
Des tas de bracelets autour des poignets,
Et puis elle chantait avec une voix
Qui, sitôt, m'enjôla.
Elle avait des yeux, des yeux d'opale,
Qui me fascinaient, qui me fascinaient.
Y avait l'ovale de son visage pâle
De femme fatale qui m'fut fatale {2x}.
On s'est connus, on s'est reconnus,
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue
On s'est retrouvés, on s'est réchauffés,
Puis on s'est séparés.
Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai revue un soir, hàie, hàie, hàie
Ça fait déjà un fameux bail {2x}.
Au son des banjos je l'ai reconnue.
Ce curieux sourire qui m'avait tant plu.
Sa voix si fatale, son beau visage pâle
M'émurent plus que jamais.
Je me suis soûlé en l'écoutant.
L'alcool fait oublier le temps.
Je me suis réveillé en sentant
Des baisers sur mon front brûlant {2x}.
On s'est connus, on s'est reconnus.
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus de vue
On s'est retrouvés, on s'est séparés.
Dans le tourbillon de la vie.
On a continué à toumer
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.
Puis on s'est réchauffés.
Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie.
Je l'ai revue un soir ah là là
Elle est retombée dans mes bras.
Quand on s'est connus,
Quand on s'est reconnus,
Pourquoi se perdre de vue,
Se reperdre de vue ?
Quand on s'est retrouvés,
Quand on s'est réchauffés,
Pourquoi se séparer ?
Alors tous deux on est repartis
Dans le tourbillon de la vie
On à continué à tourner
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.
LE TOURBILLON DE LA VIE
Elle avait des bagues à chaque doigt,
Des tas de bracelets autour des poignets,
Et puis elle chantait avec une voix
Qui, sitôt, m'enjôla.
Elle avait des yeux, des yeux d'opale,
Qui me fascinaient, qui me fascinaient.
Y avait l'ovale de son visage pâle
De femme fatale qui m'fut fatale {2x}.
On s'est connus, on s'est reconnus,
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue
On s'est retrouvés, on s'est réchauffés,
Puis on s'est séparés.
Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai revue un soir, hàie, hàie, hàie
Ça fait déjà un fameux bail {2x}.
Au son des banjos je l'ai reconnue.
Ce curieux sourire qui m'avait tant plu.
Sa voix si fatale, son beau visage pâle
M'émurent plus que jamais.
Je me suis soûlé en l'écoutant.
L'alcool fait oublier le temps.
Je me suis réveillé en sentant
Des baisers sur mon front brûlant {2x}.
On s'est connus, on s'est reconnus.
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus de vue
On s'est retrouvés, on s'est séparés.
Dans le tourbillon de la vie.
On a continué à toumer
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.
Puis on s'est réchauffés.
Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie.
Je l'ai revue un soir ah là là
Elle est retombée dans mes bras.
Quand on s'est connus,
Quand on s'est reconnus,
Pourquoi se perdre de vue,
Se reperdre de vue ?
Quand on s'est retrouvés,
Quand on s'est réchauffés,
Pourquoi se séparer ?
Alors tous deux on est repartis
Dans le tourbillon de la vie
On à continué à tourner
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
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je n'ai plus envie de crier, plus envie de me débattre, plus besoin peut être...
je monte le son de la musique comme pour couvrir le bruit de cette douleur qui ne cesse de me marteler le corps...
petite fille perdue, sans sourire, des larmes plein la tête mais qui ne couleront jamais, juste ton regard qui srcupte chaque mouvement de vie à l'extérieur, comme pour essayer de savoir ce que c'est la vie.
tu sais que toi tu ne la connaitras plus, tu sais que toi tu dévies de son chemin. tu sais qu'avec la maladie tu ne peux pas vivre, c'est l'opposé même...
tu ne renies pourtant pas toutes ces années, même de douleur, tu en as connu des gens, tu en as vu des âmes traverser ton chemin, te sourire, pleurer, te tendre une main, te porter, te consoler, te bercer... leur seul point commun, aucune n'était de ta famille...
tu n'oses plus leur parler, peur de leurs regards, peur de leurs remarques... Tu ne cesses de t'excuser, de demander pardon mais avec ta maladie tu leur a fait tellement mal qu'ils ne sont pas près de te l'accorder... ils ne savent pas petite fille combien le fil est usé, ils ne savent pas à quel point tu es désespéré...
tu ne leur en veux pas, car tu sais que sans la maladie ils t'aimeraient surement, en fait tu te plais surtt à le croire, ça te fait tant de bien d'imaginer quelle vie tu aurais pu avoir...
ne pleure pas petite fille, écoute la musique, peu à peu le son diminuera, tous les sons, ton sourire apparaitra, plus sereine et plus sûre, tu y arriveras petite fille...
quelques pas encore... et tu y seras...
petite fille....ne pleure pas...personne ne te voit, ne pleure pas...
je monte le son de la musique comme pour couvrir le bruit de cette douleur qui ne cesse de me marteler le corps...
petite fille perdue, sans sourire, des larmes plein la tête mais qui ne couleront jamais, juste ton regard qui srcupte chaque mouvement de vie à l'extérieur, comme pour essayer de savoir ce que c'est la vie.
tu sais que toi tu ne la connaitras plus, tu sais que toi tu dévies de son chemin. tu sais qu'avec la maladie tu ne peux pas vivre, c'est l'opposé même...
tu ne renies pourtant pas toutes ces années, même de douleur, tu en as connu des gens, tu en as vu des âmes traverser ton chemin, te sourire, pleurer, te tendre une main, te porter, te consoler, te bercer... leur seul point commun, aucune n'était de ta famille...
tu n'oses plus leur parler, peur de leurs regards, peur de leurs remarques... Tu ne cesses de t'excuser, de demander pardon mais avec ta maladie tu leur a fait tellement mal qu'ils ne sont pas près de te l'accorder... ils ne savent pas petite fille combien le fil est usé, ils ne savent pas à quel point tu es désespéré...
tu ne leur en veux pas, car tu sais que sans la maladie ils t'aimeraient surement, en fait tu te plais surtt à le croire, ça te fait tant de bien d'imaginer quelle vie tu aurais pu avoir...
ne pleure pas petite fille, écoute la musique, peu à peu le son diminuera, tous les sons, ton sourire apparaitra, plus sereine et plus sûre, tu y arriveras petite fille...
quelques pas encore... et tu y seras...
petite fille....ne pleure pas...personne ne te voit, ne pleure pas...
-
- la 'tite Toulousaine Matinette
- Messages : 6313
- Enregistré le : 31 mars 2004, 00:00
- Localisation : la ville, rose ?
Excuses-moi pour hier, j'ai agi assez égoïstement.
Je fais tourner les gens en bourrique, et j'en deviens moi-même chèvre... dis-je en bêlant à ma tendre brebis
.
Je sais bien que tu ne vas pas bien en ce moment... pourtant j'aimerais tant pouvoir t'apporter un peu de réconfort, te donner l'envie de te battre pour éradiquer la pieuvre.
La petite fille peut pleurer, on ne la voit pas et alors?, elle peut cependant évacuer un peu de cette douleur en se laissant un moment aller...
Je pense beaucoup à toi,
j'espère qu'elle ne t'aura pas aujourd'hui.
Oui je tiens à rajouter que je suis certaine que malgré les apparences ta famille t'aime sincèrement, les symptômes les exaspèrent mais Audrey ils l'aiment... et ce ne sont pas les seuls !


Je fais tourner les gens en bourrique, et j'en deviens moi-même chèvre... dis-je en bêlant à ma tendre brebis

Je sais bien que tu ne vas pas bien en ce moment... pourtant j'aimerais tant pouvoir t'apporter un peu de réconfort, te donner l'envie de te battre pour éradiquer la pieuvre.
La petite fille peut pleurer, on ne la voit pas et alors?, elle peut cependant évacuer un peu de cette douleur en se laissant un moment aller...
Je pense beaucoup à toi,
j'espère qu'elle ne t'aura pas aujourd'hui.
Oui je tiens à rajouter que je suis certaine que malgré les apparences ta famille t'aime sincèrement, les symptômes les exaspèrent mais Audrey ils l'aiment... et ce ne sont pas les seuls !

- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
- Messages : 2079
- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
- Contact :
Ma douce laurence,
tu sais en début d'année logiquement on prend des bonnes résolutions que souvent on ne tient pas ^parce qu'on s'est mis la barre bcp trop haut!
je sais qu'on est plus en début d'année, que le mois est passé mais g commencé ily a tt juste deux jours à envoyer mes voeux alors je continue... ce que tu peux essayer doux papillon c'est de cesser de t'excuser à tout bout de champ, te dénigrer ainsi, de cesser de tjs te croire en tord car c'est faux...
hier je n'avais pas mon téléphone sur moi et g du partir précipitemment le matin dc je n'ai eu tes messages que tard, hier c moi ensuite qui ait décliné ta proposition car pas ds une situation confortable...
alors je suis contente que tu aies eu quelque chose de prévu auj, ça ne nous empeche pas de ns voir demain ou ds la semaine puis les semaines qui suivent si tu le peux et le veux.
tu n'es pas une chèvre, je ne t'ai pas entendu beler ...
quand à "elle"... elle m'a mais je le savais...
tendrement

tu sais en début d'année logiquement on prend des bonnes résolutions que souvent on ne tient pas ^parce qu'on s'est mis la barre bcp trop haut!
je sais qu'on est plus en début d'année, que le mois est passé mais g commencé ily a tt juste deux jours à envoyer mes voeux alors je continue... ce que tu peux essayer doux papillon c'est de cesser de t'excuser à tout bout de champ, te dénigrer ainsi, de cesser de tjs te croire en tord car c'est faux...
hier je n'avais pas mon téléphone sur moi et g du partir précipitemment le matin dc je n'ai eu tes messages que tard, hier c moi ensuite qui ait décliné ta proposition car pas ds une situation confortable...
alors je suis contente que tu aies eu quelque chose de prévu auj, ça ne nous empeche pas de ns voir demain ou ds la semaine puis les semaines qui suivent si tu le peux et le veux.
tu n'es pas une chèvre, je ne t'ai pas entendu beler ...
quand à "elle"... elle m'a mais je le savais...
tendrement

- nany
- Enfinien avancé
- Messages : 162
- Enregistré le : 07 mai 2003, 00:00
- Localisation : Le pays du chocolat.....
Kilou,
On se connait à peine...tes amies ne trouvent pas les mots...je pense pas que je trouverais les bons.
Je te comprends...cette résignation.....lâcher le combat....pas la suivre....mais arrêtter de fuire pour ne plus la sentir sur nos talons...à chaque instant.
Préférer la laisser passer devant une bonne fois pour toute...au moins elle est devant notre champ de vision..et plus derrière à nous suivre comme un fantôme...à enrobé chacun de nos gestes, de nos pensées et de nos rêves de son menteau terne et glacial.
Tendres pensées kilou..tu n'es pas seule à vivre dans un monde paralllèle...à vivre entre deux monde...le réel..et le notre...ou la seule passerelle...c'est elle.
Bisous
nany
On se connait à peine...tes amies ne trouvent pas les mots...je pense pas que je trouverais les bons.
Je te comprends...cette résignation.....lâcher le combat....pas la suivre....mais arrêtter de fuire pour ne plus la sentir sur nos talons...à chaque instant.
Préférer la laisser passer devant une bonne fois pour toute...au moins elle est devant notre champ de vision..et plus derrière à nous suivre comme un fantôme...à enrobé chacun de nos gestes, de nos pensées et de nos rêves de son menteau terne et glacial.
Tendres pensées kilou..tu n'es pas seule à vivre dans un monde paralllèle...à vivre entre deux monde...le réel..et le notre...ou la seule passerelle...c'est elle.
Bisous

nany
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
- Messages : 2079
- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
- Contact :
nany,
parce que ds ces moments il n'y a pas vraiment de mots mais chacun de vos messages me touche et réchauffe cette petite fille abattue...
je vois que tu habites pas loin de chez moi...enfin tout dpd où ds la suisse...
monde parallèle...je crois que je tente d'en rejoindre un de monde, un où enfin je serais sereine...
tendrement et au plaisir de te relire

parce que ds ces moments il n'y a pas vraiment de mots mais chacun de vos messages me touche et réchauffe cette petite fille abattue...
je vois que tu habites pas loin de chez moi...enfin tout dpd où ds la suisse...
monde parallèle...je crois que je tente d'en rejoindre un de monde, un où enfin je serais sereine...
tendrement et au plaisir de te relire

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- la 'tite Toulousaine Matinette
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- Enregistré le : 31 mars 2004, 00:00
- Localisation : la ville, rose ?
Ce monde peut exister et être sur Terre...
Je te sens tellement mal... si seulement on avait ce pouvoir de changer le cours des choses... je crois malgré tout que l'on peut agir sinon sur les autres quelquefois, au moins pour soi... que tu peux agir pour toi... elle t'a eu tu le savais, je le savais aussi ce matin en reprenant le bus... mais demain, demain...
Merci, ce qui m'est adressé m'a fait sourire et ça fait du bien.
Oui demain si ça te fait un plaisir, c'est avec joie.
Tu me connais et je ne suis pas très loquace, je ne voudrais pas... bref tu comprends lol.
Prends soi de toi, vraiment... et j'anticipe avec un "tsss tsss" ;-)

Je te sens tellement mal... si seulement on avait ce pouvoir de changer le cours des choses... je crois malgré tout que l'on peut agir sinon sur les autres quelquefois, au moins pour soi... que tu peux agir pour toi... elle t'a eu tu le savais, je le savais aussi ce matin en reprenant le bus... mais demain, demain...
Merci, ce qui m'est adressé m'a fait sourire et ça fait du bien.

Oui demain si ça te fait un plaisir, c'est avec joie.
Tu me connais et je ne suis pas très loquace, je ne voudrais pas... bref tu comprends lol.
Prends soi de toi, vraiment... et j'anticipe avec un "tsss tsss" ;-)

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- la 'tite Toulousaine Matinette
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- Localisation : la ville, rose ?

Quand tu seras, telle cette horloge, véritablement souriante à chaque heure, chaque minute, chaque seconde... ou seulement un peu plus souvent... je serais comblée.
Une fois que la grande et la petite aiguilles n'auront plus de secrets pour nous, c'est de décrypter la vie que l'on se chargera, ce n'est pas une mince affaire, mais on peut y trouver notre compte!

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- la 'tite Toulousaine Matinette
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- Localisation : la ville, rose ?
On remet ça ma tendre Kilou, je viens de l'écrire mais me répète, je préfère que tu sois bien, ça va pas ma belle, fais le vide chez toi, plutôt que de sauter dans un bus, demain tu vois, ça change rien, mais là je m'enerve face à l'incapacité que j'ai de réagir pour toi, devant la barrière de ce satané écran! T'es toujours dans mon coeur ma Kilou, alors aujourd'hui ou un peu plus tard... ça ne me dérange pas du tout, prends soin de toi. De la soupe... dois-elle vraiment être évacuée, fais attention, je t'embrasse fort, fort. Pis on remet si tu veux, je comprends, je préfère...
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
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merci pr ces quelques heures....je fatiguais un peu sur la fin c pr ça que g préféré partir avant qu'il n'y ait un soucis, je suis dsl laurence...
je te fais de gros bisous
angee, je pense fort à toi aussi...
ce n'est pas mon jour décidément....
c'était il y a pile un an, je rentrais en clinique....
pffffffffffffffff

je te fais de gros bisous
angee, je pense fort à toi aussi...
ce n'est pas mon jour décidément....
c'était il y a pile un an, je rentrais en clinique....
pffffffffffffffff

- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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il y a des soirs comme....ce soir... ou même la première dizaine des heures revenue à "0" la pieuvre s'acharne et les cent petites mains ne cessent de gaver un corps abandonné... puis les cents petites mains laissent la place à ces petites voix, stridentes et profondes qui ne lacheront pas une âme bien errante déjà, qui ne la lâcheront pas jusqu'à ce qu'elle ait agit, malgrè l'heure, malgrè le froid, tout ça n'est que futile comparé à tout ce dont elle s'est emplie sans raison, sans limite, sans pudeur....
il y a des soirs où même en se forçant la petite fille ne peut plus sourire, abandonné par toute envie de rire d'un acte manqué, manquant de se tuer en s'étouffant, manquant de se tuer en camouflant ses larmes, en rejetant ce trop...
il y a des soirs où elle n'est pas dans son lit, elle erre, seule, écoutant chaque bruit, scrutant dans la nuit si quelque chose bouge dehors.... non petite fille, à cette heure tout le monde dort, seule tu reste éveillée, avec ces cents petites mains et voix, inlassablement, seule face à elles, ça ne sert à rien de pleurer, de crier ou de fuir, partout elles seront avec toi, elles t'enlaceront quoique tu dises ou fasse...
tu le sais petite fille, tu as compris un soir de décembre, tu sais qu'elles ne te lâcheront plus, elles sont toi, tu es elles; que tu le veuilles ou non, tu ne sais pas résister même si tu sais que tu en souffriras, c'est plus fort que toi, comme un chant de sirène pour des marins...ils savent mais ils y vont...
Toi tu sais et tu y vas, il n'y a plus de "mais", tu y vas, inlassablement, sur un chemin douloureux, tu quittes un à un ceux qui te tenaient une main, il faut de la place pour "elles", alors tu te délestes doucement, sans mouvement brusque et silencieusement tu leurs dits tout ce qu'ils t'ont apporté, tout ce que tu as aimé en eux, tout ce qu'ils sont pour toi et resteront à toujours... tu les aimes et ça elle ne te l'enlèvera pas. tu sais qu'avec certaines personnes ce sera plus dur, plus douloureux, plus long, mais c'est la vie qui veut ça, tu ne choisiras pas toujours comment. Tu sais juste que tu le leur aura dit, qu'ils le sauront de toutes manières un jour, ça tu le sais parce que tu le leur a laissé quelque part, pour qu'ils sachent qui ils ont été pour une petite fille, c'est important pour eux, pour qu'ils sachent...
il y a des soirs où les heures te semblent longues, inhumaines, c'est pas possible d'accepter qu'une petite fille, comme des centaines d'autres subissent ça jour après jour, nuit après nuit...durant des années, juste avec pour elle un petit espoir qu'un jour tout reprendra son cours normal....
mais toi, petite fille, tu sais que non, le cours normal c'était avant, ce ne sera pas après... ce soir tu ne souris pas à cette pensée parce que les petites voix sont là, t'enlacent et t'emprisonnent la tête alors tu écris comme pour leur montrer que malgrè elles tu peux sortir quelque chose de toi, de ton âme, ce soir tu n'es pas sereine, tu penses à demain, à après demain et tu doutes, tu doutes de tes capacités à résister pour ton père, par respect...parce que tu sais que ces cents petites mains n'ont aucun respect pour cet amour que tu portes aux gens qui te sont chers, qu'elles te trahiront sans vergogne...
il y a des soirs où la nostalgie t'enveloppe, toute entière, de tes 0 à tes 21ans, tu te souviens, tu ne regrettes plus, d'autres connaitront ça un jour, pourvu seulement que la suite ils ne la connaissent pas...
il y a des soirs où les questions ne te lâchent pas, des questions sans réponses comme tu sais si bien te les poser petite fille, sur des dizaines de personnes, sur des sourires et des larmes, sur des mots, des paroles, des silences. tes questions te survolent sans te lâcher, elles non plus, elles leur sont surement liées...
il y a des soirs où tu as peur de ta vie, de la vie petite fille, tu as peur de rester encore, tu as peur que ça n'arrive jamais, ça ça te terrorrise... il y a des soirs où tu voudrais courir ds les bras de ta maman, te réfugier derrière ton papa pour juste êre en sécurité quelques minutes, quelques secondes de plus... il y a des soirs où tu voudrais être dans ton lit à dormir, il y a des soirs où tu voudrais regarder ta famille dormir, il y a des soirs ....
.....qui ne devraient plus être...
tu ne dormiras pas encore petite fille, ne rêve pas, elles st là pour la nuit, à t'humilier, te provoquer, t'épuiser... demain tu ne sauras pas te cacher au téléphone, elle a compris ce soir...
petite fille, tu n'as plus de rêve, plus de repos, plus de sérénité, plus aucun moment où seule tu peux enfin fermer les yeux et croire....
tu ne crois plus petite fille...et tue le sais... et tu le sais...
il y a des soirs où même en se forçant la petite fille ne peut plus sourire, abandonné par toute envie de rire d'un acte manqué, manquant de se tuer en s'étouffant, manquant de se tuer en camouflant ses larmes, en rejetant ce trop...
il y a des soirs où elle n'est pas dans son lit, elle erre, seule, écoutant chaque bruit, scrutant dans la nuit si quelque chose bouge dehors.... non petite fille, à cette heure tout le monde dort, seule tu reste éveillée, avec ces cents petites mains et voix, inlassablement, seule face à elles, ça ne sert à rien de pleurer, de crier ou de fuir, partout elles seront avec toi, elles t'enlaceront quoique tu dises ou fasse...
tu le sais petite fille, tu as compris un soir de décembre, tu sais qu'elles ne te lâcheront plus, elles sont toi, tu es elles; que tu le veuilles ou non, tu ne sais pas résister même si tu sais que tu en souffriras, c'est plus fort que toi, comme un chant de sirène pour des marins...ils savent mais ils y vont...
Toi tu sais et tu y vas, il n'y a plus de "mais", tu y vas, inlassablement, sur un chemin douloureux, tu quittes un à un ceux qui te tenaient une main, il faut de la place pour "elles", alors tu te délestes doucement, sans mouvement brusque et silencieusement tu leurs dits tout ce qu'ils t'ont apporté, tout ce que tu as aimé en eux, tout ce qu'ils sont pour toi et resteront à toujours... tu les aimes et ça elle ne te l'enlèvera pas. tu sais qu'avec certaines personnes ce sera plus dur, plus douloureux, plus long, mais c'est la vie qui veut ça, tu ne choisiras pas toujours comment. Tu sais juste que tu le leur aura dit, qu'ils le sauront de toutes manières un jour, ça tu le sais parce que tu le leur a laissé quelque part, pour qu'ils sachent qui ils ont été pour une petite fille, c'est important pour eux, pour qu'ils sachent...
il y a des soirs où les heures te semblent longues, inhumaines, c'est pas possible d'accepter qu'une petite fille, comme des centaines d'autres subissent ça jour après jour, nuit après nuit...durant des années, juste avec pour elle un petit espoir qu'un jour tout reprendra son cours normal....
mais toi, petite fille, tu sais que non, le cours normal c'était avant, ce ne sera pas après... ce soir tu ne souris pas à cette pensée parce que les petites voix sont là, t'enlacent et t'emprisonnent la tête alors tu écris comme pour leur montrer que malgrè elles tu peux sortir quelque chose de toi, de ton âme, ce soir tu n'es pas sereine, tu penses à demain, à après demain et tu doutes, tu doutes de tes capacités à résister pour ton père, par respect...parce que tu sais que ces cents petites mains n'ont aucun respect pour cet amour que tu portes aux gens qui te sont chers, qu'elles te trahiront sans vergogne...
il y a des soirs où la nostalgie t'enveloppe, toute entière, de tes 0 à tes 21ans, tu te souviens, tu ne regrettes plus, d'autres connaitront ça un jour, pourvu seulement que la suite ils ne la connaissent pas...
il y a des soirs où les questions ne te lâchent pas, des questions sans réponses comme tu sais si bien te les poser petite fille, sur des dizaines de personnes, sur des sourires et des larmes, sur des mots, des paroles, des silences. tes questions te survolent sans te lâcher, elles non plus, elles leur sont surement liées...
il y a des soirs où tu as peur de ta vie, de la vie petite fille, tu as peur de rester encore, tu as peur que ça n'arrive jamais, ça ça te terrorrise... il y a des soirs où tu voudrais courir ds les bras de ta maman, te réfugier derrière ton papa pour juste êre en sécurité quelques minutes, quelques secondes de plus... il y a des soirs où tu voudrais être dans ton lit à dormir, il y a des soirs où tu voudrais regarder ta famille dormir, il y a des soirs ....
.....qui ne devraient plus être...
tu ne dormiras pas encore petite fille, ne rêve pas, elles st là pour la nuit, à t'humilier, te provoquer, t'épuiser... demain tu ne sauras pas te cacher au téléphone, elle a compris ce soir...
petite fille, tu n'as plus de rêve, plus de repos, plus de sérénité, plus aucun moment où seule tu peux enfin fermer les yeux et croire....
tu ne crois plus petite fille...et tue le sais... et tu le sais...