coucou a tous je m'appelle laurence é je sui anorexique depui le moi de février 2006. J'ai commencé mais régime. Mé paren on décidé de m'hospitalisé! cela fè depui fin janvier ke je sui rentré ché moi depui mintenn deux semène je mange nimporte commen! aprè tt cela je nè po vomi mé je me sen trè mal. Je ne fè ke pleuré é je nen peu plu c horibl en + c exè me fon prendre du poi se ke je vi trè mal. je me sen horibl gross se ki me fè ossi me tapé le ventr parsekil é énorme je trouv g vrèmen besoin d'aide!
SVP répondé moi je souhaiterè parlé avec d personn anorexique, boulique et aussi prise de conpulsion comm les mien fass a la nouriture jaten vo réponss
Bonjour Laurence,
Bienvenue sur le site !
Pour information, j'ai coupé des parties de ton message car il est interdit sur Enfine de mentionner des rapports taille-poids afin de ne pas entrer dans des compétitions morbides.
Par ailleurs, j'ai aussi supprimé la liste des aliments que tu manges car je pense que nous pouvons comprendre ton mal-être sans ces détails.
Dernière chose, afin d'être mieux comprise de tous et d'obtenir des réponses, je te conseille de ne pas utiliser le langage SMS, qui rendent la lecture laborieuse.
Merci de ta compréhension,
Elodie, modératrice et présidente de l'association Enfine.
besoin d'aide de vous tous
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Merci de prendre connaissance de la Netiquette d'Enfine avant toute consultation ou utilisation.
Merci de prendre connaissance de la Netiquette d'Enfine avant toute consultation ou utilisation.
Bonjour
Je suis boulimique et je comprends tout à fait ce que tu ressens.
Le seul moyen d'éviter tout ça est de manger beaucoup mais de façon équilibré.. Je suis allée voir une diététiste et ça a beaucoup aidé
Le fait de ne jamais manquer de nourriture, le corps n'a plus peur d'en manquer alors tu ne fais pas de crises
Je suis boulimique et je comprends tout à fait ce que tu ressens.
Le seul moyen d'éviter tout ça est de manger beaucoup mais de façon équilibré.. Je suis allée voir une diététiste et ça a beaucoup aidé
Le fait de ne jamais manquer de nourriture, le corps n'a plus peur d'en manquer alors tu ne fais pas de crises
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- la 'tite Toulousaine Matinette
- Messages : 6313
- Enregistré le : 31 mars 2004, 00:00
- Localisation : la ville, rose ?
Bonjour Laurence,
juste tout d'abord, même si ce n'est peut-être pas mon rôle de te le dire, il est préférable sur ce forum de pas évoquer les rapports poids/taille et les listes exhaustives du contenu de nos crises.
Ce ne sont pas des critiques, mais tu peux aller lire la "nétiquette" du forum.
J'ai été dans un cas similaire au tien il y un peu plus de deux ans. Alors anorexique depuis quelques années et en danger physiquement, presque du jour au lendemain, j'ai commencé à avoir des pulsions alimentaires identiques aux tiennes. On perd le contrôle, on se sent devenir dingue, sale... malgré tout ces comportements sont "logiques" dans le sens où on a tellement privé notre corps qui, en état de cruel manque, reprend "de force" ce que l'on refuse de lui donner, et on se jette sur ce que l'on s'interdit habituellement (à tort, enfin dans des quantités raisonnable).
Comme toi, j'ai commencé à écrire sur Enfine, à ce moment là et pas avant ou le leurre de l'anorexie m'aveuglait. J'y ai trouvé (et y trouve toujours) une écoute et une générosité indéniables, ai lié des amitiés, mais ai aussi pris conscience de beaucoup de choses, j'ai été mise face à des réalités...
Ces crises alimentaires ont duré pour ma part relativement longtemps, une prise de poids a alors suivi, pas pour me plaire au début mais c'était vital. Aujourd'hui, je tente de m'éloigner de l'anarchie vis à vis de la nourriture, mes crises sont moins fréquentes.
Bref.
Ta détresse est tout à fait compréhensible Laurence.
Probablement, pour éviter de continuer à avoir ces complulsions, te faut-il accepter de te remettre à une alimentation dite normale. Je sais bien que ce n'est pas facile, je ne suis pas un exemple en la matière, mais il me semble que la seule alternative pour ne pas te noyer dans la boulimie, est malgré ces "écarts", de décider de te réalimenter.
Guérir suppose aussi faire des concessions. La maigreur n'est qu'un idéal illusoire. Elle n'apporte pas la bonheur, comme tu as certainement pu le constaté. On retrouve beaucoup de choses avec plaisir en retrouvant la santé...
Suite à ton hospitalisation, es-tu toujours suivie, "médicalement" et psychlogiquement ?
Tu n'as pas vomi et même si garder cela est éprouvant, tu fais le bon choix. Les vomissements sont extrêmement dangereux, sérieusement. C'est un autre cercle vicieux dans lequel on s'enlise très rapidement.
Sinon je me permets de te poser quelques questions auxquelles tu n'es, bien sûr, pas tenue de répondre :
vivre et aimer la vie, avec les hauts et les bas qu'elle comporte, c'est aussi s'attacher à des personnes, à des projets, capter les petits plaisirs,
Quels sont tes centres d'intérêts ? Tu fais des études ?
Peux-tu évoquer tes difficultés avec ton entourage ?
Tu es libre de "vider ton sac" autant que tu en ressens le besoin,
dans le respect de la charte d'Enfine.
Je te souhaite bon courage.
Chaleureusement,
Laurence (vi, une autre ;))
juste tout d'abord, même si ce n'est peut-être pas mon rôle de te le dire, il est préférable sur ce forum de pas évoquer les rapports poids/taille et les listes exhaustives du contenu de nos crises.
Ce ne sont pas des critiques, mais tu peux aller lire la "nétiquette" du forum.
J'ai été dans un cas similaire au tien il y un peu plus de deux ans. Alors anorexique depuis quelques années et en danger physiquement, presque du jour au lendemain, j'ai commencé à avoir des pulsions alimentaires identiques aux tiennes. On perd le contrôle, on se sent devenir dingue, sale... malgré tout ces comportements sont "logiques" dans le sens où on a tellement privé notre corps qui, en état de cruel manque, reprend "de force" ce que l'on refuse de lui donner, et on se jette sur ce que l'on s'interdit habituellement (à tort, enfin dans des quantités raisonnable).
Comme toi, j'ai commencé à écrire sur Enfine, à ce moment là et pas avant ou le leurre de l'anorexie m'aveuglait. J'y ai trouvé (et y trouve toujours) une écoute et une générosité indéniables, ai lié des amitiés, mais ai aussi pris conscience de beaucoup de choses, j'ai été mise face à des réalités...
Ces crises alimentaires ont duré pour ma part relativement longtemps, une prise de poids a alors suivi, pas pour me plaire au début mais c'était vital. Aujourd'hui, je tente de m'éloigner de l'anarchie vis à vis de la nourriture, mes crises sont moins fréquentes.
Bref.
Ta détresse est tout à fait compréhensible Laurence.
Probablement, pour éviter de continuer à avoir ces complulsions, te faut-il accepter de te remettre à une alimentation dite normale. Je sais bien que ce n'est pas facile, je ne suis pas un exemple en la matière, mais il me semble que la seule alternative pour ne pas te noyer dans la boulimie, est malgré ces "écarts", de décider de te réalimenter.
Guérir suppose aussi faire des concessions. La maigreur n'est qu'un idéal illusoire. Elle n'apporte pas la bonheur, comme tu as certainement pu le constaté. On retrouve beaucoup de choses avec plaisir en retrouvant la santé...
Suite à ton hospitalisation, es-tu toujours suivie, "médicalement" et psychlogiquement ?
Tu n'as pas vomi et même si garder cela est éprouvant, tu fais le bon choix. Les vomissements sont extrêmement dangereux, sérieusement. C'est un autre cercle vicieux dans lequel on s'enlise très rapidement.
Sinon je me permets de te poser quelques questions auxquelles tu n'es, bien sûr, pas tenue de répondre :
vivre et aimer la vie, avec les hauts et les bas qu'elle comporte, c'est aussi s'attacher à des personnes, à des projets, capter les petits plaisirs,
Quels sont tes centres d'intérêts ? Tu fais des études ?
Peux-tu évoquer tes difficultés avec ton entourage ?
Tu es libre de "vider ton sac" autant que tu en ressens le besoin,
dans le respect de la charte d'Enfine.
Je te souhaite bon courage.
Chaleureusement,
Laurence (vi, une autre ;))