Bonjour à tous,
J'ai besoin d'aide. Nous avons tous besoin d'aide à un moment donné de notre vie, et moi j'en ai besoin maintenant. Quand je dis maintenant, je parle bien entendu des jours, mois qui vont suivent, car hélas, je sais bien que tous mes problémes ne vont pas s'envoler par enchantement. Il y a bien longtemps que je crois plus aux contes de fées.
Aujourd'hui j'ai décidé de vous parler, j'ai décidé de me dévoiler, j'ai décidé de vous demandé du soutien.
En apparence je ne suis pas à plaindre . Je suis indépendante, j'ai un travail que j'aime. Mais voila je suis seule. Je suis seule avec mes émotions, je suis seule avec mes pulsions. J'ai récement démenagé, et je n'ai pas d'amis (j'en ai honte), je n'ai pas de soutien morale proche.
Je pense qu'une bonne partie de mes problémes se situe à l'enfance. J'ai eu un père violent, qui battait ma mère, et qui battait ses enfants (mes frères et soeurs ainsi que moi).
J'ai porté plainte contre lui pour atteinte sexuelle sur minueurs de moins de 15 ans par ascendant. Je sais c'est un titre pompeux.
Je culpabilise même des souffrances qui nous (moi) a fait subir. Non je n'ai pas été violé. IL m'a simplement demandé, à plusieurs reprises, de le masturber. J'ai masturber mon père. C'est un passage douleureux de ma vie. Car même si les maltraitances physiques (coups) étaient là, c'est véritablement les maltraitances phychologiques qui me font le plus mal.
Je sais ce que vous allez me dire : Il faut consulter un psychologue ou des groupes d'entraides, sauf que j'ai déja consulté. Ca a duré quelques mois, j'ai pu jauger de ma souffrance, en parler, et évacuer ces larmes de mon corps.
Aujourd'hui, si je viens vous parler, c'est que je pense être ce qu'on appelle " une boulimique non vomitive" ou "une hyperphage". Je suis obsédé par la vision de mon corps, et je souhaite atteindre un certain standard. Je sais aussi pourquoi j'ingurgite toutes ces choses. Je sais que je ne suis pas en surpoids, mais je me déprécie sans arret. Je sais ce qu'il faut manger, quand et comment. Tout ça je le sais. En revanche , ce que je ne sais pas c'est comment maitriser les envies irrépressibles de nourriture. Je peux tenir plusieurs jours un régime alimentaire normal, mais rarement plus d'une semaine. C'est plus fort que moi je craque.
Alors si je suis venue ici demander votre soutien, c'est que j'en souffre beaucoup. Je souhaite juste, je ne sais pas si c'est possible, venir sur ce forum quand je sens surgir en moi ces terribles pulsions pour qu'ensemble nous échangions quelque mots, et que nous nous soutenions, et que nous vainquions. C'est sans doute utopique, mais je garde espoir. Je garde espoir pour moi, mais aussi et plus que jamais pour vous, pour nous.
Je vous remercie de m'avoir lu.
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Re: Il était une fois pouille...
Bonjour pouille !
J'ai été horrifiée lorsque j'ai lu ce que ton père t'a fait subir. C'est vraiment, vraiment, mais alors vraiment horrible ! Comment peut-on faire ça à un enfant ?!
On a parfois en effet des souffrances cachées pendant l'enfance. En grandissant, on pense que c'est fini, qu'on peut oublié. Mais c'est faux. Tôt ou tard, ces souffrances ressurgissent, et comme elles ont longtemps été enfouies au plus profond de soi, il est très difficile de lutter contre. Je pense que c'est ce qui t'arrive
Quand tu vas voir ta (ton) psy, parle-lui de ton enfance. Parce que le problème vient sûrement de là.
Tu dis que tu es seule, et c'est peut-être justement cette solitude que tu essayes de combler avec la nourriture. Tu dis aussi que tu n'as pas d'amis. Sors, va au ciné etc...fais-toi des amis. Ou encore mieux, fait un peu de sport. Il faut que tu t'occupes. Et si tu t'occupes dehors, c'est mieux que si tu restes chez toi, parce que chez toi, tu auras plus tendance à manger. Enfin, c'est ce que je pense. Et quand tu vas faire tes courses, achète uniquement des choses légères, qui ne font pas grossir et SURTOUT PAS de gâteaux, nutella et autres conneries de ce genre.
Ne perds pas espoir surtout, parce que tu vas t'en sortir un jour, et ce jour-là, tu seras très fière de toi. Et quand tu regarderas en arrière et que tu verras que tu as réussi à vaincre la maladie, ça te redonnera le sourire.
Garde espoir, garde confiance en toi. Je suis sûre que tu vas y arriver !
En tout cas, bonne chance ! Et tiens moi au courant
J'ai été horrifiée lorsque j'ai lu ce que ton père t'a fait subir. C'est vraiment, vraiment, mais alors vraiment horrible ! Comment peut-on faire ça à un enfant ?!
On a parfois en effet des souffrances cachées pendant l'enfance. En grandissant, on pense que c'est fini, qu'on peut oublié. Mais c'est faux. Tôt ou tard, ces souffrances ressurgissent, et comme elles ont longtemps été enfouies au plus profond de soi, il est très difficile de lutter contre. Je pense que c'est ce qui t'arrive

Quand tu vas voir ta (ton) psy, parle-lui de ton enfance. Parce que le problème vient sûrement de là.
Tu dis que tu es seule, et c'est peut-être justement cette solitude que tu essayes de combler avec la nourriture. Tu dis aussi que tu n'as pas d'amis. Sors, va au ciné etc...fais-toi des amis. Ou encore mieux, fait un peu de sport. Il faut que tu t'occupes. Et si tu t'occupes dehors, c'est mieux que si tu restes chez toi, parce que chez toi, tu auras plus tendance à manger. Enfin, c'est ce que je pense. Et quand tu vas faire tes courses, achète uniquement des choses légères, qui ne font pas grossir et SURTOUT PAS de gâteaux, nutella et autres conneries de ce genre.
Ne perds pas espoir surtout, parce que tu vas t'en sortir un jour, et ce jour-là, tu seras très fière de toi. Et quand tu regarderas en arrière et que tu verras que tu as réussi à vaincre la maladie, ça te redonnera le sourire.

Garde espoir, garde confiance en toi. Je suis sûre que tu vas y arriver !

En tout cas, bonne chance ! Et tiens moi au courant

Re: Il était une fois pouille...
Bonjour Marie,
De te lire me fait un bien fou, que tu me comprennes aussi. Comme tu le dis, les souffrances du passé finissent toujours par resurgir, et comme elles ont tellement longtemps été enfouies leurs effets sont décuplées. J'ai l'impression que maintenant ça va mieux. J'ai vu une psychologue, et je lis des bouquins de psycho qui me font avancer. Mais ne serait pas juste une impression ? Car c'est vrai que maintenant d'avoir parlé de mes souffrances d'enfant je m'y suis habitué , j'ai accepté, mais un film tourne toujours en boucle dans ma tête. Quand ça ne va pas, je rejette tout de suite ça sur ce que j'ai véçu et au final je me demande si je ne me trouve pas d'excusse pour aller mal.
Je pense quand même que mon probléme alimentaire vient de mon enfance. Je me souviens qu'une fois mon pére (j'arrive à l'appeler comme ça maintenant alors qu'avant ça m'étais impossible) m'avait frappé d'un coup de pied dans la tête, et pour se faire pardonner, plus tard, il m'avait acheter des chocolats. Je pense que mon goût trés prononcé pour la bouffe vient de là. A chaque fois il m'acheter des bonbons, chocolats ou autres pour se faire pardonner et maintenant je dois inconciement manger pour combler ce manque affectif, le manque d'amour partenel. EN quelque sorte je me récompense ...
Je suis seule quand je suis chez moi, mais je travaille beaucoup auprés de patients, et je m'entends très bien avec mes collégues. Tu sais je sors assez régulierement quand même mais seule. Je vais au ciné seule, au théatre seule, je cours quelque fois seule. Je pense que j'ai peur de me faire de nouveau ami car je ne voudrais pas être décue. Alors seule, il n'y a que moi à decevoir :)
On a toujours tendance à noircir le tableau, mais je pense quand même que je vais mieux car mes crises sont un peu plus éloignées et elles durent moins longtemps, et surtout lors de mes crises je m'empiffre un peu moins . Ca me remonte le moral, et j'essaie de ne pas être trop sévére avec moi.
J'ai lu aussi ton témoignage, et je pense que c'est bien que tu viennes ici, car ça va te faire prendre conscience que tu as un soucis avec la nourriture. Longtemps je me disais que je n'avais aucun probléme, et c'était pire . Je pense qu'il faut accepeter, accepter qu'on a un soucis et qu'on a besoin d'aide. Ta démarche de venir ici montre quand même que ton comportement t'inquiéte et que tes alarmes commencent à retentir ... sinon jamais tu ne te serais renseigné sur l'anorexie .
Accepeter qu'on a un probléme est un premier cap à passer. C'est seulement comme ça que tu pourras avancer. Je ne connais pas trop l'anorexie (moi c'est le contraire), et les mécanismes psychologiques qui se mettent en place, mais d'avoir lu le témoignage de Gwen, tu sembles malgré tout tomber dedans.
Tu es encore jeune, tu as toute la vie devant toi, alors n'hésites pas à prendre les choses en main, je suis sur que tu peux y arriver. Pourquoi ne pas commencer petit à petit. C'est normal d'avoir des douleurs abdominales des que tu manges car tu as mis ton organisme au repos. Il faut laisser le temps à ton corps de s'habituer de se réapprovionner tout doucement, ça ne doit pas te décourager. Surtout, demandes de l'aide, n'en n'est pas honte, ton entourage, je suis sûr pourra t'épauler, te reconforter.
Je suis vraiment de tout coeur avec toi :)
Je suis désolé pour ce monologue, mais ça me fait tellement du bien de vous parler de tout ça ...
Je vous embrasse,
bonne soirée,
Et GARDONS ESPOIR :) , ne dit on pas rien n'est impossible ?
Pouille
De te lire me fait un bien fou, que tu me comprennes aussi. Comme tu le dis, les souffrances du passé finissent toujours par resurgir, et comme elles ont tellement longtemps été enfouies leurs effets sont décuplées. J'ai l'impression que maintenant ça va mieux. J'ai vu une psychologue, et je lis des bouquins de psycho qui me font avancer. Mais ne serait pas juste une impression ? Car c'est vrai que maintenant d'avoir parlé de mes souffrances d'enfant je m'y suis habitué , j'ai accepté, mais un film tourne toujours en boucle dans ma tête. Quand ça ne va pas, je rejette tout de suite ça sur ce que j'ai véçu et au final je me demande si je ne me trouve pas d'excusse pour aller mal.
Je pense quand même que mon probléme alimentaire vient de mon enfance. Je me souviens qu'une fois mon pére (j'arrive à l'appeler comme ça maintenant alors qu'avant ça m'étais impossible) m'avait frappé d'un coup de pied dans la tête, et pour se faire pardonner, plus tard, il m'avait acheter des chocolats. Je pense que mon goût trés prononcé pour la bouffe vient de là. A chaque fois il m'acheter des bonbons, chocolats ou autres pour se faire pardonner et maintenant je dois inconciement manger pour combler ce manque affectif, le manque d'amour partenel. EN quelque sorte je me récompense ...
Je suis seule quand je suis chez moi, mais je travaille beaucoup auprés de patients, et je m'entends très bien avec mes collégues. Tu sais je sors assez régulierement quand même mais seule. Je vais au ciné seule, au théatre seule, je cours quelque fois seule. Je pense que j'ai peur de me faire de nouveau ami car je ne voudrais pas être décue. Alors seule, il n'y a que moi à decevoir :)
On a toujours tendance à noircir le tableau, mais je pense quand même que je vais mieux car mes crises sont un peu plus éloignées et elles durent moins longtemps, et surtout lors de mes crises je m'empiffre un peu moins . Ca me remonte le moral, et j'essaie de ne pas être trop sévére avec moi.
J'ai lu aussi ton témoignage, et je pense que c'est bien que tu viennes ici, car ça va te faire prendre conscience que tu as un soucis avec la nourriture. Longtemps je me disais que je n'avais aucun probléme, et c'était pire . Je pense qu'il faut accepeter, accepter qu'on a un soucis et qu'on a besoin d'aide. Ta démarche de venir ici montre quand même que ton comportement t'inquiéte et que tes alarmes commencent à retentir ... sinon jamais tu ne te serais renseigné sur l'anorexie .
Accepeter qu'on a un probléme est un premier cap à passer. C'est seulement comme ça que tu pourras avancer. Je ne connais pas trop l'anorexie (moi c'est le contraire), et les mécanismes psychologiques qui se mettent en place, mais d'avoir lu le témoignage de Gwen, tu sembles malgré tout tomber dedans.
Tu es encore jeune, tu as toute la vie devant toi, alors n'hésites pas à prendre les choses en main, je suis sur que tu peux y arriver. Pourquoi ne pas commencer petit à petit. C'est normal d'avoir des douleurs abdominales des que tu manges car tu as mis ton organisme au repos. Il faut laisser le temps à ton corps de s'habituer de se réapprovionner tout doucement, ça ne doit pas te décourager. Surtout, demandes de l'aide, n'en n'est pas honte, ton entourage, je suis sûr pourra t'épauler, te reconforter.
Je suis vraiment de tout coeur avec toi :)
Je suis désolé pour ce monologue, mais ça me fait tellement du bien de vous parler de tout ça ...
Je vous embrasse,
bonne soirée,
Et GARDONS ESPOIR :) , ne dit on pas rien n'est impossible ?
Pouille
Re: Il était une fois pouille...
Bonjour !
Je suis vraiment contente de voir que tu vas mieux, c'est génial !
Surtout, continue sur cette voie ! Et la peur d'être déçue par des amis ne doit pas te faire peur. J'ai récemment été très, très déçue par mon ex-"meilleure amie" ( on était amies depuis 6 ans) et nous ne nous parlons plus. Enfin, je ne lui parle plus. J'ai versé beaucoup de larmes mais cela ne m'a pas empêcher de me faire de nouveaux amis. Au contraire ! Personnellement, j'ai besoin de certains moments de solitude, mais pas toujours. Ne jamais sortir avec personne, c'est quelque chose que je ne serais pas capable de faire. Les seules fois où je sors seule c'est quand je fais du shopping. C'est volontaire, c'est parce que je suis tellement difficile que je rends les gens fous x) 15 magasins pour 3 vêtements ^^
Et ce n'est vraiment pas bon pour le moral d'être toujours seule. J'ai été opérée il y a 2 ans et demi et avant cela ma maladie était tellement grave que je ne sortais plus de peur de me sentir mal car je faisais des malaises pratiquement tous les jours. Et là j'ai vu ce que c'était la solitude, même si des amies venaient me voir --' Sérieusement, comment fais-tu pour vivre dans ces conditions ?!
Pour ne pas être déçue par les gens, il faut simplement ne pas s'attacher trop vite et bien choisir ses amis. Il vaut mieux qu'ils restent de simples copins et copines pendant 1 ou 2 ans et pouvoir leur faire confiance après plutôt que de s'attacher tout de suite à eux/elles et que l'amitié s'arrête au bout de 3 mois. Il faut prendre un peu de recul par rapport aux gens, même si c'est difficile à faire, c'est tout. Mais surtout, il ne faut pas rester toujours seule. Surtout pas ! Je pense que cela favorise beaucoup la boulimie. D'autant que tu as parlé de chocolats pour se faire "pardonner". Excuse-moi, je ne veux pas te vexer, mais je trouve que c'était quelqu'un de très bizarre et vraiment méprisable ton père. Comme tu le décris en tout cas.
Tu dois sûrement te dire que j'ai déjà vécu beaucoup de choses et c'est vrai. C'est pour ça que je suis très compréhensive. J'adore aider les gens. Les laisser se confier, les conseiller, les encourager...Comme j'ai eu beaucoup de problèmes dans ma vie, j'apprécie vraiment le soutien de mon entourage. Enfin, j'ai très rarement était comprise, alors...je sais à quel point ça fait mal de se sentir seule et incomprise dans son malheur.
Mais à moi, on peut tout me dire, je comprends :) Alors je serais ravie de t'aider, dans la mesure du possible du moins :)
-Bisous !
Je suis vraiment contente de voir que tu vas mieux, c'est génial !

Et ce n'est vraiment pas bon pour le moral d'être toujours seule. J'ai été opérée il y a 2 ans et demi et avant cela ma maladie était tellement grave que je ne sortais plus de peur de me sentir mal car je faisais des malaises pratiquement tous les jours. Et là j'ai vu ce que c'était la solitude, même si des amies venaient me voir --' Sérieusement, comment fais-tu pour vivre dans ces conditions ?!
Pour ne pas être déçue par les gens, il faut simplement ne pas s'attacher trop vite et bien choisir ses amis. Il vaut mieux qu'ils restent de simples copins et copines pendant 1 ou 2 ans et pouvoir leur faire confiance après plutôt que de s'attacher tout de suite à eux/elles et que l'amitié s'arrête au bout de 3 mois. Il faut prendre un peu de recul par rapport aux gens, même si c'est difficile à faire, c'est tout. Mais surtout, il ne faut pas rester toujours seule. Surtout pas ! Je pense que cela favorise beaucoup la boulimie. D'autant que tu as parlé de chocolats pour se faire "pardonner". Excuse-moi, je ne veux pas te vexer, mais je trouve que c'était quelqu'un de très bizarre et vraiment méprisable ton père. Comme tu le décris en tout cas.
Tu dois sûrement te dire que j'ai déjà vécu beaucoup de choses et c'est vrai. C'est pour ça que je suis très compréhensive. J'adore aider les gens. Les laisser se confier, les conseiller, les encourager...Comme j'ai eu beaucoup de problèmes dans ma vie, j'apprécie vraiment le soutien de mon entourage. Enfin, j'ai très rarement était comprise, alors...je sais à quel point ça fait mal de se sentir seule et incomprise dans son malheur.
Mais à moi, on peut tout me dire, je comprends :) Alors je serais ravie de t'aider, dans la mesure du possible du moins :)
-Bisous !