
Bonne nuit Séverine.
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Ne t'inquiètes pas Laurence, je te comprend ;). Ce n'est pas que je n'aurais pas aimé lui dire "je reçois ce soir!!( comme de nombreux soirs.Pff) mais le fait est que dans ces moments là je suis blindée et sur l'instant rien ne m'atteint. Je n'ai pas envie de parler, juste de rentrer chez moi...C'était pas ce que je conseillais de dire, je m'exprime mal, mais ce que j'ai souvent dit, comme pour me justifier, avant même que l'on me dise quelque chose, qu'on ne m'aurait d'ailleurs probablement pas dit...
Tu t'en sortiras, j'ai vécu la même prise de conscience en octobre dernier quand j'ai vu la photo de mon oesophageFANCHON a écrit :Deux jours de presque calme cette semaine. C'est à ces petits moments que je sens que je vais de l'avant, que j'avance, doucement, en pointillés certes, mais bon je ne dois pas le nier.
Le médecin m'a énuméré tout un tas de pathologies qui risquent d'affecter mon oesophage, mon estomac, mon coeur, mes intestins...Me suis sentie très malFini l'intellectualisation, je commence à me frotter à la réalité de ce que je me fais subir...Je dois agir mais ne sais plus trop quoi faire.
Je dois déjà faire une analyse de sang. Et ensuite je retourne chez le médecin qui veut me faire passer différents examens.
Je crois que j'ai peur.
Vais en parler à mon psy jeudi et comme je dois voir aussi une nutritionniste que le médecin semble connaitre, vais lui en parler aussi.
Faut que je me calme car ça n'arrange rien. 2 crises depuis ce matin...
M**** je veux m'en sortir.
Ces énervements sont salvateurs, tu décides que tu ne peux plus tout endurer. Stop ce tictic lent qui passe, le temps s'accélère, je suis là si tu passes par là.FANCHON a écrit :Mon travail commence à subir la maladie (je pense bouffe alors qu'auparavant ça n'arrivait jamais). Je me sens agressée et agressive, je suis moins patiente. Dans la salle d'attente du doc tout à l'heure, un type jouait sur son portable. Ca faisait tic tic et je me sentais énervée.
j'espère que l'air de ta Lorraine te fait du bien!!
Si tu en as besoin et tu le sais, c'est une bonne décision car tu feras un break. J'espère que ton séjour en Lorraine se poursuit dans de bonnes conditions.FANCHON a écrit :Mon psy m'avait demandé de me renseigner sur les structures existantes en lorraine. Ai appelé ce matin un hôpital où j'étais vaguement allée au début de l'anorexie, quand ça allait. Ils m'avaient conseillé un psy en libéral.
Ils m'ont dit qu'ils "accueillaient" les boulimiques. Donc mon médecin me poste demain un courrier et je dois leur apporter dès que je le reçois. M'a dit qu'il y a liste d'attente mais moins d'un mois. Mon médecin m'a félicité de cette décision. J'ai failli tomber en larmes tellement ça m'a remuée.
Je vous tiens au courant.
Je n'arrête pas de me dire que c'est une décision extrême, que je n'en ai pas besoin. Je pourrais même me convaincre que je vais bien. Mais je ne vais pas lâcher...
Bravo Fanchon, si tu as su resister sans cadre et t'imposer des limites pour lutter contre cette addiction, tu y arriveras...FANCHON a écrit ::sabbyzou:
J'ai cru que j'allais devenir folle. Je tournais en rond, j'ouvrais les placards (sont vides). Je crois que seule chez moi je n'aurais pas tenu...
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:) Abracadabri abracadabra!!A moi aussi tu f'ras la voix d'la sorcière ???
Aller, s'te plait !!!
Oui Lau tu as raison. Je me disais justement auj que je ne me suis même pas félicitée pour mes efforts, je n'y ai presque pas prêté attention.On garde le meilleur... et on essais qu'il se reproduise plus souvent...