mes maux, mes mots, mémo....
Modérateurs : Modérateurs, Membres actifs
Règles du forum
Merci de prendre connaissance de la Netiquette d'Enfine avant toute consultation ou utilisation.
Merci de prendre connaissance de la Netiquette d'Enfine avant toute consultation ou utilisation.
- mononoke
- Enfinien aguerri
- Messages : 537
- Enregistré le : 24 mars 2004, 01:00
- Localisation : si je le savais
une envie de mourir terrible, qui semble plus forte que tout...
j'arrive meme pas l'expliquer...
uen sorte d'ombre noir qui se glisse sous ma peau...
un souffle froid et un grand frisson...
uen vague qui s'abat sur moi avec la ferme intention de me noyer..
uen main qui ne semble plus etre le mienne et qui cherche juste a me faire mal...
un cri qui s'accroche a mes trippes et refuse de sortir...
une tention qui tétanise mon corps dans une convultion destructrice....
contortion de mes nerfs, de mon corp et de l'esprit...
silence....
mononoké
j'arrive meme pas l'expliquer...
uen sorte d'ombre noir qui se glisse sous ma peau...
un souffle froid et un grand frisson...
uen vague qui s'abat sur moi avec la ferme intention de me noyer..
uen main qui ne semble plus etre le mienne et qui cherche juste a me faire mal...
un cri qui s'accroche a mes trippes et refuse de sortir...
une tention qui tétanise mon corps dans une convultion destructrice....
contortion de mes nerfs, de mon corp et de l'esprit...
silence....
mononoké
- mononoke
- Enfinien aguerri
- Messages : 537
- Enregistré le : 24 mars 2004, 01:00
- Localisation : si je le savais
en se moment je dévore les livres...
je viens de finir un receuil de nouvelles...
en voici une que j'ai trouvée plutot jolie...
rien d'exeptionelle, mais joilie..
voila....
Juliette allait chaque matin de la maison au collège et chaque soir, du collège a la maison. Depuis des années, elle suivait deux fois par jour le même trottoir, sans jamais varier. Ses pieds avaient décidé pour elle, et elle obtempérait parce qu’après tout, ça lui était bien égale ce chemin la ou un autre. Ses pieds cependant en savaient tant qu’ils avaient une certaine emprise sur l’adolescent et étaient parvenus a lui faire croire qu’il existait certaines dalles ou il ne fallais pas marcher, sous peine de malheur, certains carfours qu’on ne devait aborder que du pied droit. Peu a peu le règlement imposé par les pieds devint si contraignant que les voyages aller et retour, matin et soir occupèrent tout l’esprit de Juliette.
Juliette connaissait les moindres détails des trottoirs, les taches, qui sont des continents qu’aucune cartes ne relève, les fendillement en zig-zag qui ouvre sur le cœur de la terre, les petites crevasses comme un clin d’œil retrouvées chaque jours, et les bosse qui n’aiment pas le pieds droit. Chaque détail était un message qu’avait déchiffré l’adolescente et sa vie s’y était suspendue.
Au fur et a mesure qu’on s’approchait du centre ville, l’état du sol allait en s’améliorant. Il y avait, dans le quartier de l’adolescente, des endroits ou le trottoir n’était pas encore goudronné. Au printemps, des petites touffes d’herbe grise y poussaient, et a l’époque pluvieuse, c’est a dire au moins deux fois par ans, le sol disparaissait sous de petites marres boueuses qui mettaient longtemps a sécher. Ce genre de transformations n’était pas sans troubler la jeune fille : parfois le règlement de son itinéraire lui interdisait le passage sur le macadam. Juliette prenait son élan, sautait par dessus la flaque et , d’avoir su éviter ce piège lui donnait une sorte d’allégresse qu’elle gardait toute au long de la journée. Les riverains qui, eux, contournaient ces inconvénients en descendant sur la chaussée, au risque de s’y faire écraser, assistaient, médusées, à l’étrange manége de Juliette. Ils souriaient avec indulgence, jugeant la jeune fille un peu simplette.
Entre ces marches de Juliette le matin, puis le soir, il ne semblait ne rien y avoir d’autre dans sa vie ; ce qui se passait a l’école n’était jamais parvenu à l’intéresser. Jamais elle n’avait pu prendre pied dans ce monde là. Les règles de parcours de ces trottoirs lui apparaissaient autrement plus sérieuses et, surtout, plus nécessaires a la vie.
Les maîtres, puis le professeurs, s’étaient peu à peu détournés de Juliette. Quand ils l’interpellaient, s’adressaient a elle, avec leur manière douce ou bien bourrue, elle écarquillait ses yeux, arrondissait sa bouche comme un poisson que l’air asphyxie, tendue par un désir sincère et intense de comprendre ce qu’on voulait d’elle. Alors, pour éviter le malaise de cette trop visible impuissance, on laissait Juliette en paix, on ne l’interrogeait plus. Elle ne troublait pas la classe, calée sur sa chaise, sagement rêveuse. Mais a quoi pouvait elle donc penser ?
Elle comptait peut être et recomptait les signe bénéfiques qu’elle avait croisés sur sa route en venant. Les lundis y étaient particulièrement propices : ce que Juliette aimait par dessus tout, c’était les marelles, redessinées chaque dimanche par les gamines pleines d’ennui qui installaient ainsi, sur les trottoirs, un petit espace bien a elles.
Juliette avait passé des heures et des heures, une fois tracées les cases du jeu, à sauter d’un pied, de l’autre, tout le temps que sa mère lui laissait sans l’occuper a des tâches ménagères. Et parfois, oubliée dehors jusqu'à la nuit, Juliette avait goûté l’émotion de poursuivre le jeu alors qu’on y voyait de moins en moins, et que se multipliaient les risques d’enfreindre un ligne de craie.
Les jambes maigres de l’adolescente avaient poussé, faisant paraître sous les jupes, les gros nœuds osseux des genoux. On lui interdit de jouer, elle avait mieux a faire dans la maison, à utiliser sa jeune force, car enfin, elle était fille, et il était juste qu’à son tour, elle voit briser ses rêves idiots a coups de balayage et d’astiquages, qu’elle soit contrainte aux travaux méprisés, honnis par sa mère.
...
{la suite au prochain épisode, parce que je suis un peu fatiguée....}
mono
je viens de finir un receuil de nouvelles...
en voici une que j'ai trouvée plutot jolie...
rien d'exeptionelle, mais joilie..
voila....
Juliette allait chaque matin de la maison au collège et chaque soir, du collège a la maison. Depuis des années, elle suivait deux fois par jour le même trottoir, sans jamais varier. Ses pieds avaient décidé pour elle, et elle obtempérait parce qu’après tout, ça lui était bien égale ce chemin la ou un autre. Ses pieds cependant en savaient tant qu’ils avaient une certaine emprise sur l’adolescent et étaient parvenus a lui faire croire qu’il existait certaines dalles ou il ne fallais pas marcher, sous peine de malheur, certains carfours qu’on ne devait aborder que du pied droit. Peu a peu le règlement imposé par les pieds devint si contraignant que les voyages aller et retour, matin et soir occupèrent tout l’esprit de Juliette.
Juliette connaissait les moindres détails des trottoirs, les taches, qui sont des continents qu’aucune cartes ne relève, les fendillement en zig-zag qui ouvre sur le cœur de la terre, les petites crevasses comme un clin d’œil retrouvées chaque jours, et les bosse qui n’aiment pas le pieds droit. Chaque détail était un message qu’avait déchiffré l’adolescente et sa vie s’y était suspendue.
Au fur et a mesure qu’on s’approchait du centre ville, l’état du sol allait en s’améliorant. Il y avait, dans le quartier de l’adolescente, des endroits ou le trottoir n’était pas encore goudronné. Au printemps, des petites touffes d’herbe grise y poussaient, et a l’époque pluvieuse, c’est a dire au moins deux fois par ans, le sol disparaissait sous de petites marres boueuses qui mettaient longtemps a sécher. Ce genre de transformations n’était pas sans troubler la jeune fille : parfois le règlement de son itinéraire lui interdisait le passage sur le macadam. Juliette prenait son élan, sautait par dessus la flaque et , d’avoir su éviter ce piège lui donnait une sorte d’allégresse qu’elle gardait toute au long de la journée. Les riverains qui, eux, contournaient ces inconvénients en descendant sur la chaussée, au risque de s’y faire écraser, assistaient, médusées, à l’étrange manége de Juliette. Ils souriaient avec indulgence, jugeant la jeune fille un peu simplette.
Entre ces marches de Juliette le matin, puis le soir, il ne semblait ne rien y avoir d’autre dans sa vie ; ce qui se passait a l’école n’était jamais parvenu à l’intéresser. Jamais elle n’avait pu prendre pied dans ce monde là. Les règles de parcours de ces trottoirs lui apparaissaient autrement plus sérieuses et, surtout, plus nécessaires a la vie.
Les maîtres, puis le professeurs, s’étaient peu à peu détournés de Juliette. Quand ils l’interpellaient, s’adressaient a elle, avec leur manière douce ou bien bourrue, elle écarquillait ses yeux, arrondissait sa bouche comme un poisson que l’air asphyxie, tendue par un désir sincère et intense de comprendre ce qu’on voulait d’elle. Alors, pour éviter le malaise de cette trop visible impuissance, on laissait Juliette en paix, on ne l’interrogeait plus. Elle ne troublait pas la classe, calée sur sa chaise, sagement rêveuse. Mais a quoi pouvait elle donc penser ?
Elle comptait peut être et recomptait les signe bénéfiques qu’elle avait croisés sur sa route en venant. Les lundis y étaient particulièrement propices : ce que Juliette aimait par dessus tout, c’était les marelles, redessinées chaque dimanche par les gamines pleines d’ennui qui installaient ainsi, sur les trottoirs, un petit espace bien a elles.
Juliette avait passé des heures et des heures, une fois tracées les cases du jeu, à sauter d’un pied, de l’autre, tout le temps que sa mère lui laissait sans l’occuper a des tâches ménagères. Et parfois, oubliée dehors jusqu'à la nuit, Juliette avait goûté l’émotion de poursuivre le jeu alors qu’on y voyait de moins en moins, et que se multipliaient les risques d’enfreindre un ligne de craie.
Les jambes maigres de l’adolescente avaient poussé, faisant paraître sous les jupes, les gros nœuds osseux des genoux. On lui interdit de jouer, elle avait mieux a faire dans la maison, à utiliser sa jeune force, car enfin, elle était fille, et il était juste qu’à son tour, elle voit briser ses rêves idiots a coups de balayage et d’astiquages, qu’elle soit contrainte aux travaux méprisés, honnis par sa mère.
...
{la suite au prochain épisode, parce que je suis un peu fatiguée....}
mono
- Petite_etoile
- Enfinien éprouvé
- Messages : 348
- Enregistré le : 21 juil. 2004, 00:00
- Localisation : Québec
- Contact :
- mononoke
- Enfinien aguerri
- Messages : 537
- Enregistré le : 24 mars 2004, 01:00
- Localisation : si je le savais
juste parce qu'en parlant de mots...
Approchez, approchez Mesdames et Messieurs
Car aujourd'hui grande vente aux enchères
Dans quelques instants mes deux jeunes apprentis saltimbanques
Vont vous présentationner des ... mots
{Refrain:}
Un mot pour tous, tous pour un mot
Un mot pour tous, tous pour un mot
Des gros mots pour les grossistes
Des maux de tête pour les charlatans
Des jeux de mots pour les artistes
Des mots d'amour pour les amants
Des mots à mots pour les copieurs
Des mots pour mots pour les cafteurs
Des mots savants pour les emmerdeurs
Des mobylettes pour les voleurs
Aujourd'hui grande vente aux enchères
On achète des mots d'occasion
Des mots à la page et pas chers
Et puis des mots de collection
{au Refrain}
Des morues pour les poissonniers
Et des mochetés pour les pas bien beaux
Des mots perdus pour les paumés
Des mots en l'air pour les oiseaux
Des mots de passe pour les méfiants
Et des mots clés pour les prisonniers
Des mots pour rire pour les enfants
Des mots tabous pour l'taboulé
{au Refrain}
Des mots croisés pour les retraités
Et des petits mots pour les béguins
Des mots d'ordre pour les ordonnés
Des mots fléchés pour les Indiens
Des momies pour les pyramides
Des demi-mots pour les demi-portions
Des mots courants pour les rapides
Et le mot de la fin pour la chanson
la rue Ketanou...les mots
mono
Approchez, approchez Mesdames et Messieurs
Car aujourd'hui grande vente aux enchères
Dans quelques instants mes deux jeunes apprentis saltimbanques
Vont vous présentationner des ... mots
{Refrain:}
Un mot pour tous, tous pour un mot
Un mot pour tous, tous pour un mot
Des gros mots pour les grossistes
Des maux de tête pour les charlatans
Des jeux de mots pour les artistes
Des mots d'amour pour les amants
Des mots à mots pour les copieurs
Des mots pour mots pour les cafteurs
Des mots savants pour les emmerdeurs
Des mobylettes pour les voleurs
Aujourd'hui grande vente aux enchères
On achète des mots d'occasion
Des mots à la page et pas chers
Et puis des mots de collection
{au Refrain}
Des morues pour les poissonniers
Et des mochetés pour les pas bien beaux
Des mots perdus pour les paumés
Des mots en l'air pour les oiseaux
Des mots de passe pour les méfiants
Et des mots clés pour les prisonniers
Des mots pour rire pour les enfants
Des mots tabous pour l'taboulé
{au Refrain}
Des mots croisés pour les retraités
Et des petits mots pour les béguins
Des mots d'ordre pour les ordonnés
Des mots fléchés pour les Indiens
Des momies pour les pyramides
Des demi-mots pour les demi-portions
Des mots courants pour les rapides
Et le mot de la fin pour la chanson
la rue Ketanou...les mots
mono
- mononoke
- Enfinien aguerri
- Messages : 537
- Enregistré le : 24 mars 2004, 01:00
- Localisation : si je le savais
je sais pas si c'est la même chose pour toi, mais quand j'ai pas le moral s'il y a bien un cd qui me redonne un peu le sourir c'est celui la...J'vais oublié que tu étais ma jumelle de musique
(d'ailleur un petit mot a vous toute, mettez VOTRE "cd qui redonne le sourir" et vous verrez quelques minutes de musique vous fera peut etre esquisser un demi sourir...c'est deja ça....
des mots tions douces à éprouver pour notre Mono...
merci Laurence...
toujours le petit mot qui fait chaud au coeur...
- mononoke
- Enfinien aguerri
- Messages : 537
- Enregistré le : 24 mars 2004, 01:00
- Localisation : si je le savais
Pas beaucoup de temps...désolée....
Trops de révison...3 jours que j'ai pas dormi...
une grosse épreuve écrite demain matin...
mais je pense a vous...
Laurence Bon courage pour tes exams aussi...
Angelfire j'espere que la date avance et que tu tiens...
Carry en esperent que ce se soit bien passé dimanche...
Adeline le moral? et ta cheville?xxx
.....
plein de bisoux et de beau rêves a tous et toutes les enfin(ienes)....
mono
Trops de révison...3 jours que j'ai pas dormi...
une grosse épreuve écrite demain matin...
mais je pense a vous...
Laurence Bon courage pour tes exams aussi...
Angelfire j'espere que la date avance et que tu tiens...
Carry en esperent que ce se soit bien passé dimanche...
Adeline le moral? et ta cheville?xxx
.....
plein de bisoux et de beau rêves a tous et toutes les enfin(ienes)....
mono
- mononoke
- Enfinien aguerri
- Messages : 537
- Enregistré le : 24 mars 2004, 01:00
- Localisation : si je le savais
avec du retard un bout de la suite du l'hitoire de Juliette:
je remet le debut en gras....la suite est en ecriture "normale"...
bonne lecture!!
Juliette allait chaque matin de la maison au collège et chaque soir, du collège a la maison. Depuis des années, elle suivait deux fois par jour le même trottoir, sans jamais varier. Ses pieds avaient décidé pour elle, et elle obtempérait parce qu’après tout, ça lui était bien égale ce chemin la ou un autre. Ses pieds cependant en savaient tant qu’ils avaient une certaine emprise sur l’adolescent et étaient parvenus a lui faire croire qu’il existait certaines dalles ou il ne fallais pas marcher, sous peine de malheur, certains carfours qu’on ne devait aborder que du pied droit. Peu a peu le règlement imposé par les pieds devint si contraignant que les voyages aller et retour, matin et soir occupèrent tout l’esprit de Juliette.
Juliette connaissait les moindres détails des trottoirs, les taches, qui sont des continents qu’aucune cartes ne relève, les fendillement en zig-zag qui ouvre sur le cœur de la terre, les petites crevasses comme un clin d’œil retrouvées chaque jours, et les bosse qui n’aiment pas le pieds droit. Chaque détail était un message qu’avait déchiffré l’adolescente et sa vie s’y était suspendue.
Au fur et a mesure qu’on s’approchait du centre ville, l’état du sol allait en s’améliorant. Il y avait, dans le quartier de l’adolescente, des endroits ou le trottoir n’était pas encore goudronné. Au printemps, des petites touffes d’herbe grise y poussaient, et a l’époque pluvieuse, c’est a dire au moins deux fois par ans, le sol disparaissait sous de petites marres boueuses qui mettaient longtemps a sécher. Ce genre de transformations n’était pas sans troubler la jeune fille : parfois le règlement de son itinéraire lui interdisait le passage sur le macadam. Juliette prenait son élan, sautait par dessus la flaque et , d’avoir su éviter ce piège lui donnait une sorte d’allégresse qu’elle gardait toute au long de la journée. Les riverains qui, eux, contournaient ces inconvénients en descendant sur la chaussée, au risque de s’y faire écraser, assistaient, médusées, à l’étrange manége de Juliette. Ils souriaient avec indulgence, jugeant la jeune fille un peu simplette.
Entre ces marches de Juliette le matin, puis le soir, il ne semblait ne rien y avoir d’autre dans sa vie ; ce qui se passait a l’école n’était jamais parvenu à l’intéresser. Jamais elle n’avait pu prendre pied dans ce monde là. Les règles de parcours de ces trottoirs lui apparaissaient autrement plus sérieuses et, surtout, plus nécessaires a la vie.
Les maîtres, puis le professeurs, s’étaient peu à peu détournés de Juliette. Quand ils l’interpellaient, s’adressaient a elle, avec leur manière douce ou bien bourrue, elle écarquillait ses yeux, arrondissait sa bouche comme un poisson que l’air asphyxie, tendue par un désir sincère et intense de comprendre ce qu’on voulait d’elle. Alors, pour éviter le malaise de cette trop visible impuissance, on laissait Juliette en paix, on ne l’interrogeait plus. Elle ne troublait pas la classe, calée sur sa chaise, sagement rêveuse. Mais a quoi pouvait elle donc penser ?
Elle comptait peut être et recomptait les signe bénéfiques qu’elle avait croisés sur sa route en venant. Les lundis y étaient particulièrement propices : ce que Juliette aimait par dessus tout, c’était les marelles, redessinées chaque dimanche par les gamines pleines d’ennui qui installaient ainsi, sur les trottoirs, un petit espace bien a elles.
Juliette avait passé des heures et des heures, une fois tracées les cases du jeu, à sauter d’un pied, de l’autre, tout le temps que sa mère lui laissait sans l’occuper a des tâches ménagères. Et parfois, oubliée dehors jusqu'à la nuit, Juliette avait goûté l’émotion de poursuivre le jeu alors qu’on y voyait de moins en moins, et que se multipliaient les risques d’enfreindre un ligne de craie.
Les jambes maigres de l’adolescente avaient poussé, faisant paraître sous les jupes, les gros nœuds osseux des genoux. On lui interdit de jouer, elle avait mieux a faire dans la maison, à utiliser sa jeune force, car enfin, elle était fille, et il était juste qu’à son tour, elle voit briser ses rêves idiots a coups de balayage et d’astiquages, qu’elle soit contrainte aux travaux méprisés, honnis par sa mère
Il n’y avait pas de raison, au contraire, pour qu’elle y échappât, même qu’elle ne soit pas douée pour ces travaux. D’ailleurs, elle n’était douée pour rien.
Penchée sur l’eau sale de des vaisselles, ou sur les parquets, Juliette ne pouvait plus que penser à son trottoir et à ce qu’elle avait laissé là de divagations, d’espace de la liberté. Elle promena longtemps dans sa poche un morceau de craie, représentent l’espoirs menu de pouvoir redessiner un jours sur le pavé, le grillage de son jeu favori. Et les dessins naturels des trottoirs, bien plus vastes, succédèrent aux marelles.
D’avoir tant joué à la marelle, avait habitué les pieds de Juliette, à tenir le trottoir et ses dessins pour une chose d’une grande importance d’ou sourdait une loi absolu. Il était impossible de ne pas s’y soumettre. D’ailleurs, n’y avait il pas des lois partout ? Les actions, les conduites imposées a la maison, le règlement de l’école, les commandements du catéchisme ? Même sa tenue dans la rue était codifiée. Les moments de liberté, hors de toute contrainte, la laissaient donc désemparés. Heureusement, il y avait eu la marelle qui dépendait de la loi des enfants, une loi qu’ils se transmettaient, refusant absolument toutes variantes et a laquelle les parents ne s’intéressaient nullement, une loi que Juliette avait apprise, acceptée avec la même docilité que celle exigée dans ses rapports avec les adultes. Son bonheur, pendant longtemps, avait été l’application de la règle de ce jeu la, parce qu’il ne nécessitait qu’un bout de trottoir, un morceau de craie, et parce qu’il y avait à gagner non pas un lot, mais un autre espace, appelé ciel, jamais définitivement acquis,, mais remis en question à chaque partie.
Juliette s’entêtait donc dans ses trajets, menée par ses chaussures de sort de plus en plus crasseuses. Elle ne les quittait pas volontiers, même lorsqu’elles étaient devenues informes. Ses parents ne se préoccupaient pas de cette lubie qui les arrangeait : les adultes ne suivent jamais les pistes négligemment indiquées par les adolescents.
Est ce que on pourrait dire qu’un jour, les trottoirs de la petite ville cessèrent d ‘intéresser la jeune fille ? Est ce qu’un changement infime, seulement perçu par elle, parvint a la désorienter après tant d’année de pas fidèles ?
Brusquement, sans prévenir, sans changement d’attitude préalable, Juliette porta ses semelles ailleurs. Elle avait normalement quitté sa maison le matin, avec son vieux sac bourré d’un curieux bric a brac, et sa mère avait vu la silhouette dégingandée s’éloigner sur le trottoir, sans hâte, de sa curieuse allure irrégulière, comme si son chemin avait été semé d’obstacles. Mais Juliette n’était pas arrivé a l’école, et les enseignants ne s’étaient aperçus de cette absences qu’assez tard.
Or Juliette avait pris le train. Peut-être, en parant de chez elle, ne songeait elle-même pas à ce voyage. Peut-être était-elle arrivée par hasard à la gare, troublée à un carrefour par un nouveau détail du sol.
Peut-être aussi que le moment était venu pour elle d’en avoir assez de ces perpétuelles allées et venues entre deux mêmes points, assez d’avoir seize ans et qu’on ne lui propose jamais, jamais rien d’autre.
....
suite et fin la prochaine fois.....
mono
je remet le debut en gras....la suite est en ecriture "normale"...
bonne lecture!!
Juliette allait chaque matin de la maison au collège et chaque soir, du collège a la maison. Depuis des années, elle suivait deux fois par jour le même trottoir, sans jamais varier. Ses pieds avaient décidé pour elle, et elle obtempérait parce qu’après tout, ça lui était bien égale ce chemin la ou un autre. Ses pieds cependant en savaient tant qu’ils avaient une certaine emprise sur l’adolescent et étaient parvenus a lui faire croire qu’il existait certaines dalles ou il ne fallais pas marcher, sous peine de malheur, certains carfours qu’on ne devait aborder que du pied droit. Peu a peu le règlement imposé par les pieds devint si contraignant que les voyages aller et retour, matin et soir occupèrent tout l’esprit de Juliette.
Juliette connaissait les moindres détails des trottoirs, les taches, qui sont des continents qu’aucune cartes ne relève, les fendillement en zig-zag qui ouvre sur le cœur de la terre, les petites crevasses comme un clin d’œil retrouvées chaque jours, et les bosse qui n’aiment pas le pieds droit. Chaque détail était un message qu’avait déchiffré l’adolescente et sa vie s’y était suspendue.
Au fur et a mesure qu’on s’approchait du centre ville, l’état du sol allait en s’améliorant. Il y avait, dans le quartier de l’adolescente, des endroits ou le trottoir n’était pas encore goudronné. Au printemps, des petites touffes d’herbe grise y poussaient, et a l’époque pluvieuse, c’est a dire au moins deux fois par ans, le sol disparaissait sous de petites marres boueuses qui mettaient longtemps a sécher. Ce genre de transformations n’était pas sans troubler la jeune fille : parfois le règlement de son itinéraire lui interdisait le passage sur le macadam. Juliette prenait son élan, sautait par dessus la flaque et , d’avoir su éviter ce piège lui donnait une sorte d’allégresse qu’elle gardait toute au long de la journée. Les riverains qui, eux, contournaient ces inconvénients en descendant sur la chaussée, au risque de s’y faire écraser, assistaient, médusées, à l’étrange manége de Juliette. Ils souriaient avec indulgence, jugeant la jeune fille un peu simplette.
Entre ces marches de Juliette le matin, puis le soir, il ne semblait ne rien y avoir d’autre dans sa vie ; ce qui se passait a l’école n’était jamais parvenu à l’intéresser. Jamais elle n’avait pu prendre pied dans ce monde là. Les règles de parcours de ces trottoirs lui apparaissaient autrement plus sérieuses et, surtout, plus nécessaires a la vie.
Les maîtres, puis le professeurs, s’étaient peu à peu détournés de Juliette. Quand ils l’interpellaient, s’adressaient a elle, avec leur manière douce ou bien bourrue, elle écarquillait ses yeux, arrondissait sa bouche comme un poisson que l’air asphyxie, tendue par un désir sincère et intense de comprendre ce qu’on voulait d’elle. Alors, pour éviter le malaise de cette trop visible impuissance, on laissait Juliette en paix, on ne l’interrogeait plus. Elle ne troublait pas la classe, calée sur sa chaise, sagement rêveuse. Mais a quoi pouvait elle donc penser ?
Elle comptait peut être et recomptait les signe bénéfiques qu’elle avait croisés sur sa route en venant. Les lundis y étaient particulièrement propices : ce que Juliette aimait par dessus tout, c’était les marelles, redessinées chaque dimanche par les gamines pleines d’ennui qui installaient ainsi, sur les trottoirs, un petit espace bien a elles.
Juliette avait passé des heures et des heures, une fois tracées les cases du jeu, à sauter d’un pied, de l’autre, tout le temps que sa mère lui laissait sans l’occuper a des tâches ménagères. Et parfois, oubliée dehors jusqu'à la nuit, Juliette avait goûté l’émotion de poursuivre le jeu alors qu’on y voyait de moins en moins, et que se multipliaient les risques d’enfreindre un ligne de craie.
Les jambes maigres de l’adolescente avaient poussé, faisant paraître sous les jupes, les gros nœuds osseux des genoux. On lui interdit de jouer, elle avait mieux a faire dans la maison, à utiliser sa jeune force, car enfin, elle était fille, et il était juste qu’à son tour, elle voit briser ses rêves idiots a coups de balayage et d’astiquages, qu’elle soit contrainte aux travaux méprisés, honnis par sa mère
Il n’y avait pas de raison, au contraire, pour qu’elle y échappât, même qu’elle ne soit pas douée pour ces travaux. D’ailleurs, elle n’était douée pour rien.
Penchée sur l’eau sale de des vaisselles, ou sur les parquets, Juliette ne pouvait plus que penser à son trottoir et à ce qu’elle avait laissé là de divagations, d’espace de la liberté. Elle promena longtemps dans sa poche un morceau de craie, représentent l’espoirs menu de pouvoir redessiner un jours sur le pavé, le grillage de son jeu favori. Et les dessins naturels des trottoirs, bien plus vastes, succédèrent aux marelles.
D’avoir tant joué à la marelle, avait habitué les pieds de Juliette, à tenir le trottoir et ses dessins pour une chose d’une grande importance d’ou sourdait une loi absolu. Il était impossible de ne pas s’y soumettre. D’ailleurs, n’y avait il pas des lois partout ? Les actions, les conduites imposées a la maison, le règlement de l’école, les commandements du catéchisme ? Même sa tenue dans la rue était codifiée. Les moments de liberté, hors de toute contrainte, la laissaient donc désemparés. Heureusement, il y avait eu la marelle qui dépendait de la loi des enfants, une loi qu’ils se transmettaient, refusant absolument toutes variantes et a laquelle les parents ne s’intéressaient nullement, une loi que Juliette avait apprise, acceptée avec la même docilité que celle exigée dans ses rapports avec les adultes. Son bonheur, pendant longtemps, avait été l’application de la règle de ce jeu la, parce qu’il ne nécessitait qu’un bout de trottoir, un morceau de craie, et parce qu’il y avait à gagner non pas un lot, mais un autre espace, appelé ciel, jamais définitivement acquis,, mais remis en question à chaque partie.
Juliette s’entêtait donc dans ses trajets, menée par ses chaussures de sort de plus en plus crasseuses. Elle ne les quittait pas volontiers, même lorsqu’elles étaient devenues informes. Ses parents ne se préoccupaient pas de cette lubie qui les arrangeait : les adultes ne suivent jamais les pistes négligemment indiquées par les adolescents.
Est ce que on pourrait dire qu’un jour, les trottoirs de la petite ville cessèrent d ‘intéresser la jeune fille ? Est ce qu’un changement infime, seulement perçu par elle, parvint a la désorienter après tant d’année de pas fidèles ?
Brusquement, sans prévenir, sans changement d’attitude préalable, Juliette porta ses semelles ailleurs. Elle avait normalement quitté sa maison le matin, avec son vieux sac bourré d’un curieux bric a brac, et sa mère avait vu la silhouette dégingandée s’éloigner sur le trottoir, sans hâte, de sa curieuse allure irrégulière, comme si son chemin avait été semé d’obstacles. Mais Juliette n’était pas arrivé a l’école, et les enseignants ne s’étaient aperçus de cette absences qu’assez tard.
Or Juliette avait pris le train. Peut-être, en parant de chez elle, ne songeait elle-même pas à ce voyage. Peut-être était-elle arrivée par hasard à la gare, troublée à un carrefour par un nouveau détail du sol.
Peut-être aussi que le moment était venu pour elle d’en avoir assez de ces perpétuelles allées et venues entre deux mêmes points, assez d’avoir seize ans et qu’on ne lui propose jamais, jamais rien d’autre.
....
suite et fin la prochaine fois.....
mono
- mononoke
- Enfinien aguerri
- Messages : 537
- Enregistré le : 24 mars 2004, 01:00
- Localisation : si je le savais
non....non ça va pas...et tant pis, je le dit...ça va pas , ça va pas....
pas de mots...encore...pourquoi quand ça va pas j'arrive pas a expliquer pourquoi...je le sais ....je sais plus ou moins pourquoi ça va pas, mais je suis incapable de l'expliquer...alors tout ça forme un enorme sacs de fils noires melanger au creux de mon estomac et de mon ame...
et ça va pas....
ça va pas....
mononoké
pas de mots...encore...pourquoi quand ça va pas j'arrive pas a expliquer pourquoi...je le sais ....je sais plus ou moins pourquoi ça va pas, mais je suis incapable de l'expliquer...alors tout ça forme un enorme sacs de fils noires melanger au creux de mon estomac et de mon ame...
et ça va pas....
ça va pas....
mononoké
- mononoke
- Enfinien aguerri
- Messages : 537
- Enregistré le : 24 mars 2004, 01:00
- Localisation : si je le savais
debut de semaine....decider de me bouger mon deriere...envie de mettre une balle dans la tête a l'anorexie....mais je serais un peu plus explicite demain, parce que la mes doigts suivent plus sur le clavier...
bonne nuit sur le forum...
dormer bien..
et oublier pas de faire de beau reves...
monolafleuraucoeur....(pour une foi )
bonne nuit sur le forum...
dormer bien..
et oublier pas de faire de beau reves...
monolafleuraucoeur....(pour une foi )
- mononoke
- Enfinien aguerri
- Messages : 537
- Enregistré le : 24 mars 2004, 01:00
- Localisation : si je le savais
6 ans…c’est le nombre d’années qu’il ma fallu pour me rendre compte par moi même que tout ça n’étais qu’un leurre. Comprendre que l’ano, n’est qu’un prétexte a d’autres problèmes, a des évènements que j’ai préféré oublier, mais qui inconsciemment sont bien la…il ne suffit pas de nier ou de faire comme si rien ne s’était passer pour oublier, pour faire le deuil de certaine choses…
je commence simplement a comprendre…
alors a quoi bon entretenir ça désormais ?
c’est sans doute « plus simple » de vouloir maintenir cet état, mais puisque enfin j’ouvre les yeux, alors je me dois et je dois aussi a d’autres personnes de changer…
il ne suffit pourtant pas de dire « maintenant j’ai compris », il faut des actions concrètes derrière…
parce que longtemps on peut souhaiter…et pourtant…
je ne sais pas si ça durera, mais je peux au moins essayer, et arrêter de m’entêter dans quelque chose qui me mène nul part.
je suis bien consciente que rien ne sera simple et que ma volonté sera sûrement mise a rude épreuve, mais…
alors même si ça vous semble pas grand chose, j’ai décider que je ferais un repas par jour…enfin soyons réaliste…disons que je mangerais une foi par jour tous les jours, chose que je n’ai pas fait depuis des années…manger régulièrement et chaque jours même pas grand chose c’est la pire de mes hantise je crois….je pense qu’il faut attaquer direct…
actuellement je doit manger une jour sur 4…je sais pas si c’est dans la netiquette ça, mais c’est juste pour vous dire que pour moi c’est un grand pas de faire ça…
j’ai envie d’y croire, pour une foi…enfin….
Je n’ai pas envie que ça dure simplement une semaine…
Et puis j’ai vraiment envie cette fois…
Pas juste envie de faire plaisir…
mononoké
je commence simplement a comprendre…
alors a quoi bon entretenir ça désormais ?
c’est sans doute « plus simple » de vouloir maintenir cet état, mais puisque enfin j’ouvre les yeux, alors je me dois et je dois aussi a d’autres personnes de changer…
il ne suffit pourtant pas de dire « maintenant j’ai compris », il faut des actions concrètes derrière…
parce que longtemps on peut souhaiter…et pourtant…
je ne sais pas si ça durera, mais je peux au moins essayer, et arrêter de m’entêter dans quelque chose qui me mène nul part.
je suis bien consciente que rien ne sera simple et que ma volonté sera sûrement mise a rude épreuve, mais…
alors même si ça vous semble pas grand chose, j’ai décider que je ferais un repas par jour…enfin soyons réaliste…disons que je mangerais une foi par jour tous les jours, chose que je n’ai pas fait depuis des années…manger régulièrement et chaque jours même pas grand chose c’est la pire de mes hantise je crois….je pense qu’il faut attaquer direct…
actuellement je doit manger une jour sur 4…je sais pas si c’est dans la netiquette ça, mais c’est juste pour vous dire que pour moi c’est un grand pas de faire ça…
j’ai envie d’y croire, pour une foi…enfin….
Je n’ai pas envie que ça dure simplement une semaine…
Et puis j’ai vraiment envie cette fois…
Pas juste envie de faire plaisir…
mononoké
- vulcane
- Enfinien aguerri
- Messages : 558
- Enregistré le : 10 mai 2005, 00:00
- Localisation : Auvergne, ex Marseillaise
En effet, tes TCA masquent tes vrais problèmes et difficultés, qu'il te faut peu à peu apprivoiser et regarder.
Bien de chercher à modifier ton comportement alimentaire :
Fixe toi des objectifs petits qui soient réalisables. L'envie d'avancer, la motivation n'en seront que plus grandes. Et n'oublie pas de te féliciter, pour chaque effort et réussite. Et si un jour, tu flanches, tu recommences le lendemain.
Et si tu notais, chaque effort quotidien, les moyens utilisés pour y parvenir, ce que tu ressens après ta réussite. Et quand tu sens que tu risques de flancher, tu reprends tes notes.
Pour ma part, l'aspect comportemental me convient bien car c'est concret et je vois vite le bénéfice. mais il faut aussi accepter de se jeter à l'eau et de faire confiance. et c'est toi, qui choisis de faire.
Bien de chercher à modifier ton comportement alimentaire :
Fixe toi des objectifs petits qui soient réalisables. L'envie d'avancer, la motivation n'en seront que plus grandes. Et n'oublie pas de te féliciter, pour chaque effort et réussite. Et si un jour, tu flanches, tu recommences le lendemain.
Et si tu notais, chaque effort quotidien, les moyens utilisés pour y parvenir, ce que tu ressens après ta réussite. Et quand tu sens que tu risques de flancher, tu reprends tes notes.
Pour ma part, l'aspect comportemental me convient bien car c'est concret et je vois vite le bénéfice. mais il faut aussi accepter de se jeter à l'eau et de faire confiance. et c'est toi, qui choisis de faire.
- mononoke
- Enfinien aguerri
- Messages : 537
- Enregistré le : 24 mars 2004, 01:00
- Localisation : si je le savais
je suis vraiment trop.... humf...
je croyais quoi moi...
deja est ce que je le croyait vraimenet..
deux jours, la je suis d'accord c'est pathetique...
mais quelle nulle je peux faire ...
je deçoit tout le monde, et moi par la meme occasion..
je crois que ce soir je peux légalement m'autoproclamer la reine des
je passe par des periodes ou je me prend pour super woman, et par des periodes ou je me prends...surtout des claques..
...
je croyais quoi moi...
deja est ce que je le croyait vraimenet..
deux jours, la je suis d'accord c'est pathetique...
mais quelle nulle je peux faire ...
je deçoit tout le monde, et moi par la meme occasion..
je crois que ce soir je peux légalement m'autoproclamer la reine des
je passe par des periodes ou je me prend pour super woman, et par des periodes ou je me prends...surtout des claques..
...
-
- la 'tite Toulousaine Matinette
- Messages : 6313
- Enregistré le : 31 mars 2004, 00:00
- Localisation : la ville, rose ?
Tu ne me déçois pas Mono,
tu as tenu un petit mieux que d'habitude, surtout ne lache pas, lance toi un nouveau défi!
Pour toi, ta santé, ton bonheur à venir... car bonheur il y a à la clef.
Courage, n'abandonne pas, ce ne sera pas facile mais tu vas y mettre toutes tes forces car le combat en vaut la peine... demain tu pars pour trois jours... bises Mono.
tu as tenu un petit mieux que d'habitude, surtout ne lache pas, lance toi un nouveau défi!
Pour toi, ta santé, ton bonheur à venir... car bonheur il y a à la clef.
Courage, n'abandonne pas, ce ne sera pas facile mais tu vas y mettre toutes tes forces car le combat en vaut la peine... demain tu pars pour trois jours... bises Mono.
- vulcane
- Enfinien aguerri
- Messages : 558
- Enregistré le : 10 mai 2005, 00:00
- Localisation : Auvergne, ex Marseillaise
as tu lu mon post sur ton ancien post.
C'est normal, que tu te loupes, un jour.
mais tu as réussi 2 jours, et c'est cela que tu dois retenir
Et demain, tu recommences à lutter...
bien sûr que c'est décevant, mais crois-tu que quelqu'un puisse réussir du 1er coup ?
Au moins, tu as essayé.
Doucement, on n'est pas pressé.
C'est normal, que tu te loupes, un jour.
mais tu as réussi 2 jours, et c'est cela que tu dois retenir
Et demain, tu recommences à lutter...
bien sûr que c'est décevant, mais crois-tu que quelqu'un puisse réussir du 1er coup ?
Au moins, tu as essayé.
Doucement, on n'est pas pressé.