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- la 'tite Toulousaine Matinette
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- Enregistré le : 31 mars 2004, 00:00
- Localisation : la ville, rose ?
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- la 'tite Toulousaine Matinette
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- Localisation : la ville, rose ?
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- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
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je me débats et me bats dans le vent, juste pour me permettre de respirer encore un peu d'air, juste pour essayer d'exister malgré eux.
ils ne voulaient pas, ne veulent pas, ne voudront jamais, je n'ai qu'un fil entrre mes doigts, le mien, je ne suis pas fière de ce que j'ai fait la semaine passée mais n'en ressens pourtant pas une réelle honte, juste un peu de gêne.
déçue par le psy qui m'avait suivi en clinique, déçue par ma famille qui n'est plus là; déçue par moi... des amis étaient là, même si en réalité ils sont loin en km... vous à qui g rarement répondu; je me suis débattue tout cet été pr faire mes preuves, preuve que je peux exister en dehors de cette saleté même si elle a été omniprésente et m'a gaché tous mes espoirs, mes rêves... mais autour de moi on ne m'a pas fait confiance, ils me haissent à travers cette saleté, je la hais tout autant qu'eux et tentent de subister malgré tout, malgré chaque heure, chaque douleur.
j'ai alors pris en main ce dernier fil, j'ai menti, caché des certificats d'inaptitude, j'ai tout pris sur moi, en silence, c'était ça ou plus rien.
il faut non seulement se battre contre la nature qui par chez nous nous fait de mauvaises surprises mais aussi contre le genre humain qui ne croit pas que vous soyez capable d'exister à coté de la maladie. par rancoeur, par révolte j'ai tout mis ds cet ultime entretient, g tt caché et c'est passé, très limite mais j'ai creusé ma place.
mon adresse va changer, je déménage cette semaine, pas internet mais seule... enfin...
je pense fort à vous, mais j'y ai laissé des plumes ds cette dernière semaine, ils m'attendent au tournaznt et si ils apprennent la vérité je suis virée définitivement.
je pense fort à vous,
excusez moi de me faire discrète, mais c'est dur alors j'essaie de garder un peu de souffle pr la suite.
tendrement
ils ne voulaient pas, ne veulent pas, ne voudront jamais, je n'ai qu'un fil entrre mes doigts, le mien, je ne suis pas fière de ce que j'ai fait la semaine passée mais n'en ressens pourtant pas une réelle honte, juste un peu de gêne.
déçue par le psy qui m'avait suivi en clinique, déçue par ma famille qui n'est plus là; déçue par moi... des amis étaient là, même si en réalité ils sont loin en km... vous à qui g rarement répondu; je me suis débattue tout cet été pr faire mes preuves, preuve que je peux exister en dehors de cette saleté même si elle a été omniprésente et m'a gaché tous mes espoirs, mes rêves... mais autour de moi on ne m'a pas fait confiance, ils me haissent à travers cette saleté, je la hais tout autant qu'eux et tentent de subister malgré tout, malgré chaque heure, chaque douleur.
j'ai alors pris en main ce dernier fil, j'ai menti, caché des certificats d'inaptitude, j'ai tout pris sur moi, en silence, c'était ça ou plus rien.
il faut non seulement se battre contre la nature qui par chez nous nous fait de mauvaises surprises mais aussi contre le genre humain qui ne croit pas que vous soyez capable d'exister à coté de la maladie. par rancoeur, par révolte j'ai tout mis ds cet ultime entretient, g tt caché et c'est passé, très limite mais j'ai creusé ma place.
mon adresse va changer, je déménage cette semaine, pas internet mais seule... enfin...
je pense fort à vous, mais j'y ai laissé des plumes ds cette dernière semaine, ils m'attendent au tournaznt et si ils apprennent la vérité je suis virée définitivement.
je pense fort à vous,
excusez moi de me faire discrète, mais c'est dur alors j'essaie de garder un peu de souffle pr la suite.
tendrement
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- la 'tite Toulousaine Matinette
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- Enregistré le : 31 mars 2004, 00:00
- Localisation : la ville, rose ?
Garde-le ton souffle.
Bonne chance ma Kilou,
use de tout ton courage pour leur montrer en effet que tu existes, sans la maladie ce sera aussi possible...
J'espère pouvoir avoir cette nouvelle adresse.
Je suis là, pendant tes congés, quand tu veux...
:coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2:
Bonne chance ma Kilou,
use de tout ton courage pour leur montrer en effet que tu existes, sans la maladie ce sera aussi possible...
J'espère pouvoir avoir cette nouvelle adresse.
Je suis là, pendant tes congés, quand tu veux...
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- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
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un petit tour pour vous dire bonjour,
je pars demain, j'emménage à thonon, pas loin du lac, seule..;enfin.... c'est sans compter la maldie, parce que malgré plusieurs déménagements durant les dernières années elle est là, toujours collée à moi, plus collante que jamais, comme une seconde peau... elle répugne l'entourage, me repousse tout au fond de ma coquille..
g reçu mes derniers résultats d'analyses de sang, cachés aussi au fond d'un tiroir, si ça se sait je suis mal...
je voulais juste exister autrement, juste vivre un peu... ne le comprennent-ils pas? comment veulent-ils qu'on vive si personne ne nous laisse une chance, une porte ouverte? juste une... alors je l'ai entrouverte mais je joue avec le feu... et je n'en suis pas fière.
je tenterais de trouver un cyber café, je ne sais pas à quand...
il va y avoir du travail, je reste joignable par tel et courrier.
bien tendrement à tout, je dois me rattraper sur le courrier.
je pars demain, j'emménage à thonon, pas loin du lac, seule..;enfin.... c'est sans compter la maldie, parce que malgré plusieurs déménagements durant les dernières années elle est là, toujours collée à moi, plus collante que jamais, comme une seconde peau... elle répugne l'entourage, me repousse tout au fond de ma coquille..
g reçu mes derniers résultats d'analyses de sang, cachés aussi au fond d'un tiroir, si ça se sait je suis mal...
je voulais juste exister autrement, juste vivre un peu... ne le comprennent-ils pas? comment veulent-ils qu'on vive si personne ne nous laisse une chance, une porte ouverte? juste une... alors je l'ai entrouverte mais je joue avec le feu... et je n'en suis pas fière.
je tenterais de trouver un cyber café, je ne sais pas à quand...
il va y avoir du travail, je reste joignable par tel et courrier.
bien tendrement à tout, je dois me rattraper sur le courrier.
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- la 'tite Toulousaine Matinette
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- Localisation : la ville, rose ?
Rattrappe toi sur le reste, c'est plus important.
Je n'ai pas de mots.
:coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2: :coeurkibat2:
Je tiens à toi, très fort.
Je n'ai pas de mots.
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Je tiens à toi, très fort.
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
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un petit saut de mouton pour vous faire un signe et m'éloigner un peu de mon frigo ou de mes cours qui me sortent par les oreilles à force!
(je dis ça mais ça me plait bien!)
je me suis réservée un peu de temps ds un cyber café à côté de chez moi pour venir aux nouvelles (certaines bien tristes) et en donner.
je profite aussi d'un week end rallongé , on a eu droit à notre lundi pour préparer des travaux perso et nos examens avant le premier stage.
je suis donc entrée en école d'infirmière en septembre, d'où mon absence depuis plusieurs semaines, le rythme est assez soutenu, les cours s'enchainent ce qui n'est pas pr me déplaire.
la période est délicate depuis qu'on a abordé le module de psychiatrie, rester discrète malgré certaines abérations entendues, personne ne sait et je ne veux pas que ça se sache!
les cours me remettent aussi pas mal en question, soigner et être malade, dur dur. le moral lui va mieux ms au prix d'effort constant, je remarque que je soulage mon angoisse par ces foutues crises mais ne trouve tjs pas de "palliatif"!
je n'ai tjs pas eu l'accord définitif de la médecine du travail, il y a eu conflit entre médecin agréé, médecin expert et médecine du travail dc pr le moment le dossier est en suspend! et moi entre les 3 à attendre!
c'est le gros hic du moment, à 15jours des stages...
question physique il y a encore pas mal d'effort à faire, pr ne pas dire tt le travail... tant que les crises seront là, mon temps de libre est sacrément diminué, d'où mon temps de travail qui empiète sur les nuits.
retrouver un rythme régulier me ft par contre bcp de bien, rythme qui me manquait l'an passé! je suis ds une petite promo (la ville n'est pas gde), les formatrices sont bien, les médecins intervenants aussi. j'aime bcp ce que j'étudie, reste à y savoir, et réviser chez moi est une autre histoire!
enfin je suppose que vs connaissez le pb!
bref ça cogite bien, je n'ai pas revu ma famille depuis le début des cours, ça aussi ça joue, ça ft du bien, se posr seule, lâcher un peu tout!
je pense fort à vous tous, ne peux pas trop faire ds le détail parce que le temps passe vite et est cher!
(en plus mes cours m'attendent)
pr ceux voulant mon adresse laissez moi un message sur le tel ou passez par adeline ou laurence... (merci les filles)
tendres pensées à vs, et surtt tt particulièrement à toi del!
tendrement
(je dis ça mais ça me plait bien!)
je me suis réservée un peu de temps ds un cyber café à côté de chez moi pour venir aux nouvelles (certaines bien tristes) et en donner.
je profite aussi d'un week end rallongé , on a eu droit à notre lundi pour préparer des travaux perso et nos examens avant le premier stage.
je suis donc entrée en école d'infirmière en septembre, d'où mon absence depuis plusieurs semaines, le rythme est assez soutenu, les cours s'enchainent ce qui n'est pas pr me déplaire.
la période est délicate depuis qu'on a abordé le module de psychiatrie, rester discrète malgré certaines abérations entendues, personne ne sait et je ne veux pas que ça se sache!
les cours me remettent aussi pas mal en question, soigner et être malade, dur dur. le moral lui va mieux ms au prix d'effort constant, je remarque que je soulage mon angoisse par ces foutues crises mais ne trouve tjs pas de "palliatif"!
je n'ai tjs pas eu l'accord définitif de la médecine du travail, il y a eu conflit entre médecin agréé, médecin expert et médecine du travail dc pr le moment le dossier est en suspend! et moi entre les 3 à attendre!
c'est le gros hic du moment, à 15jours des stages...
question physique il y a encore pas mal d'effort à faire, pr ne pas dire tt le travail... tant que les crises seront là, mon temps de libre est sacrément diminué, d'où mon temps de travail qui empiète sur les nuits.
retrouver un rythme régulier me ft par contre bcp de bien, rythme qui me manquait l'an passé! je suis ds une petite promo (la ville n'est pas gde), les formatrices sont bien, les médecins intervenants aussi. j'aime bcp ce que j'étudie, reste à y savoir, et réviser chez moi est une autre histoire!
enfin je suppose que vs connaissez le pb!
bref ça cogite bien, je n'ai pas revu ma famille depuis le début des cours, ça aussi ça joue, ça ft du bien, se posr seule, lâcher un peu tout!
je pense fort à vous tous, ne peux pas trop faire ds le détail parce que le temps passe vite et est cher!
(en plus mes cours m'attendent)
pr ceux voulant mon adresse laissez moi un message sur le tel ou passez par adeline ou laurence... (merci les filles)
tendres pensées à vs, et surtt tt particulièrement à toi del!
tendrement
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
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- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
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laurence,
ce n'est pas de l'irrespect ni quoi que ce soit, tu as le droit d'écrire, d'envoyer des messages mais j'ai le besoin de mettre du recul vis à vis de tout... c'est un ensemble, vraiment.
chacun de tes signes me touche n'en doute pas.
je viens de découvrir pour ma jardinière, j'en reste perplexe, pourtant j'avais comme un doute, sans savoir pourquoi, ou peut être que si... tout se mélange, je revois des images, des moments, entends des mots... remue ménage ds ma tête, cmme si je n'avais découvert ce message qu'aujourd'hui vlontairement... un temps pour chaque chose. la douleur est là, crie en silence en moi, je commence mn second stage demain, elle aurait du aussi... je sais qu'elle ne sera pas loin, je le ferais avec en pensée une jardinière qui m'a accueilli quand je voulais m'effriter, seule.
le risque est là, bien réel même quand on a cru qu'on passerait à côté.
surtout ne pas oublier que nous sommes là, avec notre entourage, que ce soit celui de naissance ou celui qu'on s'est construit. ne pas oublier que notre place a un rôle pour d'autres et que notre départ laisse un vide que personne ne comblera pas même le temps.
choisir cette voie était risqué, se mettre en danger quand on a un côté tangeant... on le savait, elle le savait...
je ravale mes larmes, c'est elle qui m'arrosait...
je n'avais qu'une jardinière, sa place restera à elle, demain je dois changer de rôle, demain je dois tenir, pour elle, pour nous, pour les patients, pour moi...
demain je serais de l'autre côté, ce côté que certains haissent...
la vie est là, demain j'en prendrais d'autant plus soin qu'elle n'est pas loin.
pensées fortes
tendrement
ce n'est pas de l'irrespect ni quoi que ce soit, tu as le droit d'écrire, d'envoyer des messages mais j'ai le besoin de mettre du recul vis à vis de tout... c'est un ensemble, vraiment.
chacun de tes signes me touche n'en doute pas.
je viens de découvrir pour ma jardinière, j'en reste perplexe, pourtant j'avais comme un doute, sans savoir pourquoi, ou peut être que si... tout se mélange, je revois des images, des moments, entends des mots... remue ménage ds ma tête, cmme si je n'avais découvert ce message qu'aujourd'hui vlontairement... un temps pour chaque chose. la douleur est là, crie en silence en moi, je commence mn second stage demain, elle aurait du aussi... je sais qu'elle ne sera pas loin, je le ferais avec en pensée une jardinière qui m'a accueilli quand je voulais m'effriter, seule.
le risque est là, bien réel même quand on a cru qu'on passerait à côté.
surtout ne pas oublier que nous sommes là, avec notre entourage, que ce soit celui de naissance ou celui qu'on s'est construit. ne pas oublier que notre place a un rôle pour d'autres et que notre départ laisse un vide que personne ne comblera pas même le temps.
choisir cette voie était risqué, se mettre en danger quand on a un côté tangeant... on le savait, elle le savait...
je ravale mes larmes, c'est elle qui m'arrosait...
je n'avais qu'une jardinière, sa place restera à elle, demain je dois changer de rôle, demain je dois tenir, pour elle, pour nous, pour les patients, pour moi...
demain je serais de l'autre côté, ce côté que certains haissent...
la vie est là, demain j'en prendrais d'autant plus soin qu'elle n'est pas loin.
pensées fortes
tendrement