ce soir....
Modérateurs : Modérateurs, Membres actifs
Règles du forum
Merci de prendre connaissance de la Netiquette d'Enfine avant toute consultation ou utilisation.
Merci de prendre connaissance de la Netiquette d'Enfine avant toute consultation ou utilisation.
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
- Messages : 2079
- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
- Contact :
je ne peux pas vivre pr ts ces pseudos que je lis et qui me fendent le coeur, je ne peux pas vivre pr kilou non plus...
mon avenir je me demande où il est, parce que si c'est au fond des chiottes je ne le veux pas, ni pr moi, ni pr mon entourage...
ton avenie laurence il est pas loin, juste derrière ce mur qu'est la maladie, mais il n'y a que toi qui puisse le briser ce mur, juste en acceptant bcp de choses, parfois dures, parfois inconcevables encore.
je suis prête à t'aider laurence, à t'épauler, à venir des jours près de toi pour te soulager un peu mais le plus dur, même si j'en crève d'envie je ne suis pas en mesure de le faire, il n'y a que toi qui ressente, qui sentes, que toi qui puisse le casser ce mur, je n'en ai pas les outils, loin de là, que TOI, tu imagines ce dt tu es capable ma puce? et tu le peux, parce que si on est capable d'autant se détruire l'inverse l'est tt autant!
mais il faut accepter, accepter aussi que ton avenir se passe autrement, ou ailleurs...
s'il te plait, réagis, révoltes toi laurence, mais pr toi!
moi g peur!
tendrement
mon avenir je me demande où il est, parce que si c'est au fond des chiottes je ne le veux pas, ni pr moi, ni pr mon entourage...
ton avenie laurence il est pas loin, juste derrière ce mur qu'est la maladie, mais il n'y a que toi qui puisse le briser ce mur, juste en acceptant bcp de choses, parfois dures, parfois inconcevables encore.
je suis prête à t'aider laurence, à t'épauler, à venir des jours près de toi pour te soulager un peu mais le plus dur, même si j'en crève d'envie je ne suis pas en mesure de le faire, il n'y a que toi qui ressente, qui sentes, que toi qui puisse le casser ce mur, je n'en ai pas les outils, loin de là, que TOI, tu imagines ce dt tu es capable ma puce? et tu le peux, parce que si on est capable d'autant se détruire l'inverse l'est tt autant!
mais il faut accepter, accepter aussi que ton avenir se passe autrement, ou ailleurs...
s'il te plait, réagis, révoltes toi laurence, mais pr toi!
moi g peur!
tendrement
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
- Messages : 2079
- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
- Contact :
Arkenciel,arkanciel a écrit : on ne t'y a surement pas aidée, ma perle, on ne t'a surement pas montré le chemin, peut etre même te l'a t'on caché, que tu peux etre heureuse, que tu le mérites, et ô combien, plus que d'autres qui ne se posent pas la question, eux.
Je ne sais pas quoi dire... tes mots sont tellement beaux, si justes. Je voudrais seulement que tu te vois telle que tu es, que tu ne refuses pas les bonheurs que la vie peut t'apporter. ça me rend folle, j'aimerais tellement... Mais j'y crois, bientot tu verras la beauté autour de toi, le soleil, les arcs en ciel, la lumiere, les oiseaux... ça vaut vraiment le coup de continuer a te battre, a exiger une vie meilleure, a ne pas renoncer, malgré tout. Malgré cette m****. Peut etre est ce le prix pour connaitre la vraie valeur des choses et pour en profiter a fond, après.
Je tiens a toi, petite perle, vraiment. Fais attention a toi, stp...
tu te soucies bien des autres mais tu as aussi une vie, même si elle te parait bien désuette en ce moment, elle est là! tu t'y accroches m^mee si c dur, tu fais de véritables effrots, silencieuse mais tjs là...
n'oublies pas d'etre là pr toi, de t'observer, voir aussi tes progrès même si tu n'en as pas l'impression, chaque jour est un progrès de plus, car parfois si il y a deux mois en arrière on t'avait dit que tu serais là aujourd'hui tu en aurais ri...et pourtant...
la vie devrait être un gd éclat de rire, il y a tellement de choses derrière...
bien tendrement
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
- Messages : 2079
- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
- Contact :
si tu sais ce qui peut encore se faire mais tu n'oses pas...
par peur? par honte? par désespoir?
qu'importe ce que tu dis si tu disparais, et vite....
tu changes ça se lit, ça s'entend...
mais là tu fuis ta vie, tu la fuis en courant, parce que pr le moment elle ne te correspond vraiment pas! il n'y a que toi qui puisse tourner..
je suis là, je me répète, je te blesse peut êtrre, ce n'est pas mon but, juste qu'un jour tu entendes...entendre....
tendrement
par peur? par honte? par désespoir?
qu'importe ce que tu dis si tu disparais, et vite....
tu changes ça se lit, ça s'entend...
mais là tu fuis ta vie, tu la fuis en courant, parce que pr le moment elle ne te correspond vraiment pas! il n'y a que toi qui puisse tourner..
je suis là, je me répète, je te blesse peut êtrre, ce n'est pas mon but, juste qu'un jour tu entendes...entendre....
tendrement
-
- Nouvel(le) Inscrit(e)
- Messages : 1
- Enregistré le : 02 janv. 2005, 01:00
- Localisation : Toulouse
Désolé de m'immiscer dans ce post. Vos douleurs m'interpellent.
Je suis un peu comme vous, je ne sais pas pourquoi je vis, toujours replié sur moi-même.
Cette maladie m'a isolé du monde, j'ai perdu toute confiance en moi.
Pourtant le mur de cette maladie ne semble pas insurmontable surtout si l'on pebse que derrère se cache une longue vie où notre attention n'est plus portée par la nouriture mais parddes choses et des personnes que nous aimons ou que nous chérissons.
Je suis un peu comme vous, je ne sais pas pourquoi je vis, toujours replié sur moi-même.
Cette maladie m'a isolé du monde, j'ai perdu toute confiance en moi.
Pourtant le mur de cette maladie ne semble pas insurmontable surtout si l'on pebse que derrère se cache une longue vie où notre attention n'est plus portée par la nouriture mais parddes choses et des personnes que nous aimons ou que nous chérissons.
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
- Messages : 2079
- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
- Contact :
tu n'as pas à t'excuser,seb_31 a écrit :Désolé de m'immiscer dans ce post. Vos douleurs m'interpellent.
Je suis un peu comme vous, je ne sais pas pourquoi je vis, toujours replié sur moi-même.
Cette maladie m'a isolé du monde, j'ai perdu toute confiance en moi.
Pourtant le mur de cette maladie ne semble pas insurmontable surtout si l'on pebse que derrère se cache une longue vie où notre attention n'est plus portée par la nouriture mais parddes choses et des personnes que nous aimons ou que nous chérissons.
tout d'abord bienvenu (encoere un toulousain, décidément..; ;) )
effectivement je ne pense pas que ce mur soit infranchissable, mais parfois il faut faire des choix qui peuvent être douloureux sur le coup mais tellement apréciables sur la durée...
l'isolement sert bien la maladie mais nous enfonce encore plus, chaque jour, nous rejettant nous meme de la société, de nos amis...
j'espère que tu trouveras sur enfine une écoute attentive, si je peux t'aider aucun soucis...
au plaisir de te lire
tendrement
- perseverance
- Enfinien éprouvé
- Messages : 349
- Enregistré le : 14 mai 2004, 00:00
- Contact :
Kilou,
je me permets d'écrire sur ton post. Si ça t'ennuie, demande aux modos d'enlever mon message.
Je n'ai jamais senti un tel sentiment de rage impuissante que face à ce que tu vis.
Je ne vais pas essayer d'excuser mes maladresses à ton égard, je ne sais pas du tout comment tu me perçois. Je traine un vieux malaise à ton égard car je n'ai que le silence radio.
Tu cernes très bien le problème : facile de dire aux autres "prend soin de toi" et de se faire du mal à soi-même. Ca peut durer un moment.
Tu as compris que la force vitale se communique entre les gens comme par induction. Ce n'est pas de conseils dont tu as besoin, car tu es loin d'être conne. Tu as besoin d'exemples.
En plus, il te faut des exemples d'envergure, car tu n'es pas d'un caractère qui se contente de la médiocrité. Tu veux du beau, du grand, du vrai. OK.
Alors voilà : je n'ai pas d'autre exemple à te proposer que moi. Prétentieux ? Peut-être, je m'en fous. C'est toujours mieux que rien.
Je ne te juge pas car je sais très bien (même si tu ne veux pas me croire) que la maladie n'est pas de la manipulation.
L'été dernier, tu y croyais, tu avais raison d'y croire. Ca n'a pas disparu, tu gardes le bénéfice des efforts réalisés à cette époque. Il n'y a aucune régression.
Ta blouse blanche a été un de tes moteurs. La vie t'en a peut-être éloignée. Elle n'avait peut-être pas les éléments pour te faire avancer plus loin. Un seul moteur, dans une vie, c'est un peu juste.
Mais des gens, il y en a d'autres. Ce que tes parents ne peuvent pas t'apporter, et dont tu as vitalement besoin (il n'y a pas de honte à ça, on est tous construits comme ça), tu dois le chercher et le trouver ailleurs.
Au fond des chiottes tu ne trouveras rien. Dans la bouffe, tu trouves un peu de soulagement. Prends ça sans culpabiliser. Dans les plaisirs sains de la vie, tu trouveras aussi le goût de vivre. Ils ne sont pas une finalité, mais un carburant non négligeable.
Mais la suavité suprême, c'est de survoler ton infini à toi et l'infini des autres.
Pour ça, il te faut une structure, une ossature. Est-ce que ton père t'encourage, te tonifie, croit en toi ? Est-ce qu'il est un exemple pour toi ? Est-ce que tu as envie de lui ressembler, de vivre comme lui ?
Dans les soignants, est-ce que tu as trouvé des personnes qui t'ont servi d'exemple, de modèle, qui t'ont infusé le goût de la vie, du courage, de l'ambition ?
Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Je ne crois pas en la fatalité. Nous t'avons tous connue cet été, vivante et belle. L'énergie que tu as déposée sur le forum à ce moment là a aidé beaucoup de monde, dont moi, et en aide encore aujourd'hui. Il suffit d'aller lire tes messages. La force que tu y as mise est toujours là.
Tu m'aimes ou tu ne m'aimes pas, je crois en toi et j'attends tranquillement.
Prends le temps qu'il te faut, la vie est faite pour ça.
Cécile
je me permets d'écrire sur ton post. Si ça t'ennuie, demande aux modos d'enlever mon message.
Je n'ai jamais senti un tel sentiment de rage impuissante que face à ce que tu vis.
Je ne vais pas essayer d'excuser mes maladresses à ton égard, je ne sais pas du tout comment tu me perçois. Je traine un vieux malaise à ton égard car je n'ai que le silence radio.
Tu cernes très bien le problème : facile de dire aux autres "prend soin de toi" et de se faire du mal à soi-même. Ca peut durer un moment.
Tu as compris que la force vitale se communique entre les gens comme par induction. Ce n'est pas de conseils dont tu as besoin, car tu es loin d'être conne. Tu as besoin d'exemples.
En plus, il te faut des exemples d'envergure, car tu n'es pas d'un caractère qui se contente de la médiocrité. Tu veux du beau, du grand, du vrai. OK.
Alors voilà : je n'ai pas d'autre exemple à te proposer que moi. Prétentieux ? Peut-être, je m'en fous. C'est toujours mieux que rien.
Je ne te juge pas car je sais très bien (même si tu ne veux pas me croire) que la maladie n'est pas de la manipulation.
L'été dernier, tu y croyais, tu avais raison d'y croire. Ca n'a pas disparu, tu gardes le bénéfice des efforts réalisés à cette époque. Il n'y a aucune régression.
Ta blouse blanche a été un de tes moteurs. La vie t'en a peut-être éloignée. Elle n'avait peut-être pas les éléments pour te faire avancer plus loin. Un seul moteur, dans une vie, c'est un peu juste.
Mais des gens, il y en a d'autres. Ce que tes parents ne peuvent pas t'apporter, et dont tu as vitalement besoin (il n'y a pas de honte à ça, on est tous construits comme ça), tu dois le chercher et le trouver ailleurs.
Au fond des chiottes tu ne trouveras rien. Dans la bouffe, tu trouves un peu de soulagement. Prends ça sans culpabiliser. Dans les plaisirs sains de la vie, tu trouveras aussi le goût de vivre. Ils ne sont pas une finalité, mais un carburant non négligeable.
Mais la suavité suprême, c'est de survoler ton infini à toi et l'infini des autres.
Pour ça, il te faut une structure, une ossature. Est-ce que ton père t'encourage, te tonifie, croit en toi ? Est-ce qu'il est un exemple pour toi ? Est-ce que tu as envie de lui ressembler, de vivre comme lui ?
Dans les soignants, est-ce que tu as trouvé des personnes qui t'ont servi d'exemple, de modèle, qui t'ont infusé le goût de la vie, du courage, de l'ambition ?
Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Je ne crois pas en la fatalité. Nous t'avons tous connue cet été, vivante et belle. L'énergie que tu as déposée sur le forum à ce moment là a aidé beaucoup de monde, dont moi, et en aide encore aujourd'hui. Il suffit d'aller lire tes messages. La force que tu y as mise est toujours là.
Tu m'aimes ou tu ne m'aimes pas, je crois en toi et j'attends tranquillement.
Prends le temps qu'il te faut, la vie est faite pour ça.
Cécile
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
- Messages : 2079
- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
- Contact :
Persévérence,
comme je te l'ai dit plus haut g répondu à tes mp reste à ce que tu ne changes pas trop svt de pseudo sinon je ne suis pas en mesure de suivre comme il faut afin d l'envoyer au bon endroit.
en ce qui concerne la blouse blanche, j'en parle tjs, ds mon dernier message aussi, puisque je l'ai vu cette semaine. Je suis tjs en contact avec elle, c'est sûrement pr ça que je n'ai pas complètement perdu pied, je la vois quand je monte chez moi et sinon suis en contact.
Non mon père n'est pas un exemple à mes yeux, je ne pensepas non plus que sa vie lui convienne mais il s'est résigné chose que je me refuse, soit je vais d'un côté soit de l'autre mais me résigner à vivre ainsi, non! Je l'ai "déçu", le mot est lâché, j le savais, je m'en veux bien assez, chaque jour le reproche se ft sentir, surtt aux moments des repas où enfin il a lâché prise et cesse de se mentir en se disant que si je mange avec lui ça va... je pense que ça ft un moment qu'il se doute de ce qui suit, mais c'est surement moins douloureux de ne pas vouloir le savoir, ni même de l'envisager... Pourtant ça n'enlève pas le geste, ça n'enlève pas mes douleurs de mon côté.
Je ne lui en veux pas, il ne s'imaginait pas une rechute (encore) possible, il s'imaginait vivre à 2 et non à 3 avec la maladie à qui je laisse une sacrè place mais il est vrai qu'on vit mieux qd il est loin...
Je sais pertinament depuis quelques temps que je n'ai rien à puiser auprès de ma famille, aussi dur que ce soit à dire, mais on en vit pas pareil, on a surement pas la même idée du mot avenir, du mot vivre et on en fait que se rendre malheureux... eux refusant la maladie, que ce soit de la voir ou d'en parler et moi étant malade...évidemment ça pose pb!
non je ne trouverais rien au fd des chiottes, ni ds mes crises, je ne prends aucun palisir ds ces crises depuis quelques temps, juste un apaisement furtif, de quelques secondes, le temps de me rendre compte de ce qui va suivre... mais les crises sont automatiques, vitales surement, réflexe naturel d'un corps complètement destabilisé!
J'ai trouvé le peu d'apaisement qui me permettra surement de respirer ce mois ci ds une balade en montagne cette semaine, endroit reposant, endroit que j'aime tant avec quelqu'un qui m'apporte bcp...
Je sais pertinament que durant un mois il y a un risque que ça aille tout doucement en descendant, je n'ai pas vmt de ressources ici, je nage, je l'i aussi provoqué...
que tu te rappèles d'août me touche, je n'ai rien fait, juste écrit à ce moment... les mots changent, le désarrois réapparait parce que je ne suis plus prête à refaire tt ce chemin...
tendrement
comme je te l'ai dit plus haut g répondu à tes mp reste à ce que tu ne changes pas trop svt de pseudo sinon je ne suis pas en mesure de suivre comme il faut afin d l'envoyer au bon endroit.
en ce qui concerne la blouse blanche, j'en parle tjs, ds mon dernier message aussi, puisque je l'ai vu cette semaine. Je suis tjs en contact avec elle, c'est sûrement pr ça que je n'ai pas complètement perdu pied, je la vois quand je monte chez moi et sinon suis en contact.
Non mon père n'est pas un exemple à mes yeux, je ne pensepas non plus que sa vie lui convienne mais il s'est résigné chose que je me refuse, soit je vais d'un côté soit de l'autre mais me résigner à vivre ainsi, non! Je l'ai "déçu", le mot est lâché, j le savais, je m'en veux bien assez, chaque jour le reproche se ft sentir, surtt aux moments des repas où enfin il a lâché prise et cesse de se mentir en se disant que si je mange avec lui ça va... je pense que ça ft un moment qu'il se doute de ce qui suit, mais c'est surement moins douloureux de ne pas vouloir le savoir, ni même de l'envisager... Pourtant ça n'enlève pas le geste, ça n'enlève pas mes douleurs de mon côté.
Je ne lui en veux pas, il ne s'imaginait pas une rechute (encore) possible, il s'imaginait vivre à 2 et non à 3 avec la maladie à qui je laisse une sacrè place mais il est vrai qu'on vit mieux qd il est loin...
Je sais pertinament depuis quelques temps que je n'ai rien à puiser auprès de ma famille, aussi dur que ce soit à dire, mais on en vit pas pareil, on a surement pas la même idée du mot avenir, du mot vivre et on en fait que se rendre malheureux... eux refusant la maladie, que ce soit de la voir ou d'en parler et moi étant malade...évidemment ça pose pb!
non je ne trouverais rien au fd des chiottes, ni ds mes crises, je ne prends aucun palisir ds ces crises depuis quelques temps, juste un apaisement furtif, de quelques secondes, le temps de me rendre compte de ce qui va suivre... mais les crises sont automatiques, vitales surement, réflexe naturel d'un corps complètement destabilisé!
J'ai trouvé le peu d'apaisement qui me permettra surement de respirer ce mois ci ds une balade en montagne cette semaine, endroit reposant, endroit que j'aime tant avec quelqu'un qui m'apporte bcp...
Je sais pertinament que durant un mois il y a un risque que ça aille tout doucement en descendant, je n'ai pas vmt de ressources ici, je nage, je l'i aussi provoqué...
que tu te rappèles d'août me touche, je n'ai rien fait, juste écrit à ce moment... les mots changent, le désarrois réapparait parce que je ne suis plus prête à refaire tt ce chemin...
tendrement
- perseverance
- Enfinien éprouvé
- Messages : 349
- Enregistré le : 14 mai 2004, 00:00
- Contact :
Merci de ta réponse.
Pour le pseudo, je reviens sur persévérance tout court et je ne change plus.
Tu ne sembles pas t'en douter, mais j'ai continué à te lire durant tout ce temps et si j'ai sabordé mes comptes, c'est que je n'arrivais pas à contenir la violence de mes émotions en te lisant.
Je t'ai écrit, mais ce fut une telle tempête intérieure que je n'ai plus voulu entendre parler de tout ça, ne plus mettre les pieds sur le site... alors j'ai mis une adresse mail bidon, un mot de passe incompréhensible, je me suis déconnectée, j'ai effacé les cookies, l'historique...
Je ne sais pas pourquoi je suis aussi attachée aux gens ici. Au départ, je pensais que c'était une faiblesse. Un défaut. Que je venais me donner de l'importance, jouer celle qui est guérie pour en mettre plein la vue, trouver une supériorité...
Mais non, ce n'est pas ça. Il y a des gens qui accrochent, et toi, tu m'as harponnée.
Ces temps-ci, ton désabusement devient pénible à lire. Chaque fois, les mêmes mots, les mêmes phrases. Les encouragements qui sonnent creux. Ce fatalisme qui me cloue.
Je ne demande la permission à personne. Je viens sur enfine, je me plante au milieu des autres. Aucune compétence en psycho ni en médecine. Simplement ma présence, vivante, en bonne santé, heureuse de vivre, envie d'aimer. De t'aimer.
Je m'installe et j'attends. Si ma présence te pèse, dis-le moi, je m'en irai. Mais ta guérison, j'y crois ferme.
Ne perds pas d'énergie à me prouver le contraire, ça ne m'ébranlera pas d'un chouilla. Malgré ton impression de dégringolade, je sais que tu avances dans le bon sens. Je te regarde guérir parce que c'est beau, une guérison.
A bientôt
Pour le pseudo, je reviens sur persévérance tout court et je ne change plus.
Tu ne sembles pas t'en douter, mais j'ai continué à te lire durant tout ce temps et si j'ai sabordé mes comptes, c'est que je n'arrivais pas à contenir la violence de mes émotions en te lisant.
Je t'ai écrit, mais ce fut une telle tempête intérieure que je n'ai plus voulu entendre parler de tout ça, ne plus mettre les pieds sur le site... alors j'ai mis une adresse mail bidon, un mot de passe incompréhensible, je me suis déconnectée, j'ai effacé les cookies, l'historique...
Je ne sais pas pourquoi je suis aussi attachée aux gens ici. Au départ, je pensais que c'était une faiblesse. Un défaut. Que je venais me donner de l'importance, jouer celle qui est guérie pour en mettre plein la vue, trouver une supériorité...
Mais non, ce n'est pas ça. Il y a des gens qui accrochent, et toi, tu m'as harponnée.
Ces temps-ci, ton désabusement devient pénible à lire. Chaque fois, les mêmes mots, les mêmes phrases. Les encouragements qui sonnent creux. Ce fatalisme qui me cloue.
Je ne demande la permission à personne. Je viens sur enfine, je me plante au milieu des autres. Aucune compétence en psycho ni en médecine. Simplement ma présence, vivante, en bonne santé, heureuse de vivre, envie d'aimer. De t'aimer.
Je m'installe et j'attends. Si ma présence te pèse, dis-le moi, je m'en irai. Mais ta guérison, j'y crois ferme.
Ne perds pas d'énergie à me prouver le contraire, ça ne m'ébranlera pas d'un chouilla. Malgré ton impression de dégringolade, je sais que tu avances dans le bon sens. Je te regarde guérir parce que c'est beau, une guérison.
A bientôt
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
- Messages : 2079
- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
- Contact :
non effectivement je ne pensais pas que tu continuais à lire, notemment après ce mail...
je te renvois le mp au bon endroit si je le retrouve... chose pas sûre...
je veux juste te dire que je n'ai pas eu conscience de ce "harponnage" (serais-je aussi violente?), ni de ce que ça a pu provoquer...
parallèllement ce que j'écris ici, c'est ce que je ressens, ce dont je me cache à l'extérieur, un désarrois parfois dur peut être mais où g aussi tu cts moments, ctnes périodes trop dures pr parler, pr expliquer...périodes aussi silencieuses que mon absence.
Sur enfine je sais que je peux dire ctnes choses pr lâcher ce trop plein, lâcher ces larmes qui ne sortent pas du tout en vrai, jusqu'au jour où elles crèveront ce mal... le forum est aussi là pour ça, et ainsi éviter certaines tragédies qui n'ont pas été loin à cts moments...
je ne peux vraiment pas gérer ces émotions chez les auttres, je sais que je peux gérer mes mots, mais ds ce cas, pourquoi venir écrire? pourquoi lâcher ces mots? je ne sais pas comment tu le prends, comment tu interprètes mes messages.. je ne suis pas ds la tête des autres, même si j'ai soudain peur que d'autres aient été touchés durement... ce n'était pas mon but, ce ne le sera jamais, j'ai souvent fais attention de taire certaines choses, d'éviter cts points...
soudain je doute...
il y a certains de tes mots qui blessent, je ne te le cacherais pas, je n'en vois pas l'intérêt...si mon désabusement te pèse je ne peux pas le changer, c'est ainsi, dsl c'est en moi, c'est dur à vivre de mon côté, je ne rigole pas ts les jours, je ne fais pas des crises par plaisir, ne suis pas ds cette obsession par envie! il me semble que ds la maladie ces périodes de désabusements sont présentes par moment, peut être as-tu oublié mais il est vrai que ça je ne le prends pas spécialement bien...
ce que je dis ici, m'évite de le montrer dehors!
quant à ma guérison, elle est entre "parenthèse" pour diverses raisons, certaines dt je n'ai volontairement pas parlé ici, c'est personnel et pas plus facile que l'ano ou la bv...
si tu as lu mes messages tu auras vu qu'il y a des changements, que cette semaine a été différente... après dans une vie on a parfois plusieurs démons, et malgrès leurs difficultés parfois il en est des plus faciles et plus volontairement combattus... reste qu'on ne maitrise pas tout...
enfin, pour le moment je patauge, c'est pas nv, je ne m'en vanterais pas, je reste juste perplexe face à une fin un jour...
je te renvois le mp au bon endroit si je le retrouve... chose pas sûre...
je veux juste te dire que je n'ai pas eu conscience de ce "harponnage" (serais-je aussi violente?), ni de ce que ça a pu provoquer...
parallèllement ce que j'écris ici, c'est ce que je ressens, ce dont je me cache à l'extérieur, un désarrois parfois dur peut être mais où g aussi tu cts moments, ctnes périodes trop dures pr parler, pr expliquer...périodes aussi silencieuses que mon absence.
Sur enfine je sais que je peux dire ctnes choses pr lâcher ce trop plein, lâcher ces larmes qui ne sortent pas du tout en vrai, jusqu'au jour où elles crèveront ce mal... le forum est aussi là pour ça, et ainsi éviter certaines tragédies qui n'ont pas été loin à cts moments...
je ne peux vraiment pas gérer ces émotions chez les auttres, je sais que je peux gérer mes mots, mais ds ce cas, pourquoi venir écrire? pourquoi lâcher ces mots? je ne sais pas comment tu le prends, comment tu interprètes mes messages.. je ne suis pas ds la tête des autres, même si j'ai soudain peur que d'autres aient été touchés durement... ce n'était pas mon but, ce ne le sera jamais, j'ai souvent fais attention de taire certaines choses, d'éviter cts points...
soudain je doute...
il y a certains de tes mots qui blessent, je ne te le cacherais pas, je n'en vois pas l'intérêt...si mon désabusement te pèse je ne peux pas le changer, c'est ainsi, dsl c'est en moi, c'est dur à vivre de mon côté, je ne rigole pas ts les jours, je ne fais pas des crises par plaisir, ne suis pas ds cette obsession par envie! il me semble que ds la maladie ces périodes de désabusements sont présentes par moment, peut être as-tu oublié mais il est vrai que ça je ne le prends pas spécialement bien...
ce que je dis ici, m'évite de le montrer dehors!
quant à ma guérison, elle est entre "parenthèse" pour diverses raisons, certaines dt je n'ai volontairement pas parlé ici, c'est personnel et pas plus facile que l'ano ou la bv...
si tu as lu mes messages tu auras vu qu'il y a des changements, que cette semaine a été différente... après dans une vie on a parfois plusieurs démons, et malgrès leurs difficultés parfois il en est des plus faciles et plus volontairement combattus... reste qu'on ne maitrise pas tout...
enfin, pour le moment je patauge, c'est pas nv, je ne m'en vanterais pas, je reste juste perplexe face à une fin un jour...
- perseverance
- Enfinien éprouvé
- Messages : 349
- Enregistré le : 14 mai 2004, 00:00
- Contact :
Ne t'inquiète pas de la violence de ce que j'ai reçu. C'est mon histoire à moi, et je m'en accomode très bien.
Le désabusement, je ne dis pas que tu en es l'auteur. Je dis que c'est pénible, pour toi et aussi pour les autres.
Oui, d'accord, j'ai écrit "pénible à lire". Mais pénible à écrire aussi, sans doute.
Le fatalisme c'est pareil : c'est ça qui m'ébranle, pas toi.
Je ne te demande absolument pas de le changer ! J'écris simplement ce que je vis, pour que tu aies un aperçu de ce qui se passe à l'extérieur.
N'aie pas peur. Tu n'as pas à gérer les autres. Fais ta cuisine tranquillement.
Le désabusement, je ne dis pas que tu en es l'auteur. Je dis que c'est pénible, pour toi et aussi pour les autres.
Oui, d'accord, j'ai écrit "pénible à lire". Mais pénible à écrire aussi, sans doute.
Le fatalisme c'est pareil : c'est ça qui m'ébranle, pas toi.
Je ne te demande absolument pas de le changer ! J'écris simplement ce que je vis, pour que tu aies un aperçu de ce qui se passe à l'extérieur.
N'aie pas peur. Tu n'as pas à gérer les autres. Fais ta cuisine tranquillement.
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
- Messages : 2079
- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
- Contact :
Perseverance,
si je me soucies de cette violence puisque si tu l'as ressenti d'autres peuvent aussi la trouver et se taire, mais en souffrir...
je ne peux pas l'ignorer.
j'ai des retours de ce que j'écris, que ce soit sur mon post ou sur d'autres, on en parle mais j'espère vraiment que personne ne s'est tu...
je n'ai pas à gérer les autres mais à me gérer si, seulement je ne me censurerais pas non plus, sauf si ça touche à l'intégrité de quelqu'un ou de la nétiquette, chose que les modos me feront vite remarquer je pense.
quant à faire "ma cuisine"...euh je préfère éviter...
si je me soucies de cette violence puisque si tu l'as ressenti d'autres peuvent aussi la trouver et se taire, mais en souffrir...
je ne peux pas l'ignorer.
j'ai des retours de ce que j'écris, que ce soit sur mon post ou sur d'autres, on en parle mais j'espère vraiment que personne ne s'est tu...
je n'ai pas à gérer les autres mais à me gérer si, seulement je ne me censurerais pas non plus, sauf si ça touche à l'intégrité de quelqu'un ou de la nétiquette, chose que les modos me feront vite remarquer je pense.
quant à faire "ma cuisine"...euh je préfère éviter...
- perseverance
- Enfinien éprouvé
- Messages : 349
- Enregistré le : 14 mai 2004, 00:00
- Contact :
Kilou, la violence que je ressens, c'est par rapport à mon vécu.
Tu pourras par exemple parler des tilleuls en fleur, si j'ai vécu un truc dur à côté de tilleuls en fleur ça va être pénible pour moi, mais ce n'est pas à toi de gérer ça.
Et tu continues à parler des tilleuls en fleur sans te soucier de personne.
Sinon tu n'as plus le droit de vivre et tu crèves.
Tu pourras par exemple parler des tilleuls en fleur, si j'ai vécu un truc dur à côté de tilleuls en fleur ça va être pénible pour moi, mais ce n'est pas à toi de gérer ça.
Et tu continues à parler des tilleuls en fleur sans te soucier de personne.
Sinon tu n'as plus le droit de vivre et tu crèves.
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
- Messages : 2079
- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
- Contact :
j'ai eu peur, j'ai paniqué, j'aurais voulu crier, je suis restée muette...
je ne sais comment je me suis extripée de cette crise, la peur surement, ça doit être ça tenir très fort à quelqu'un...
je sais que g appelé, que je suis tombée sur des répondeurs...je sais juste que tu es arrivée aux urgences... je sais juste que tu as pu m'envoyer un message...
qui es-tu maladie atroce? pourquoi? pourquoi?????
je ne sais comment je me suis extripée de cette crise, la peur surement, ça doit être ça tenir très fort à quelqu'un...
je sais que g appelé, que je suis tombée sur des répondeurs...je sais juste que tu es arrivée aux urgences... je sais juste que tu as pu m'envoyer un message...
qui es-tu maladie atroce? pourquoi? pourquoi?????
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
- Messages : 2079
- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
- Contact :
j'ai eu peur, j'ai paniqué, j'aurais voulu crier, je suis restée muette...
je ne sais comment je me suis extripée de cette crise, la peur surement, ça doit être ça tenir très fort à quelqu'un...
je sais que g appelé, que je suis tombée sur des répondeurs...je sais juste que tu es arrivée aux urgences... je sais juste que tu as pu m'envoyer un message...
qui es-tu maladie atroce? pourquoi? pourquoi?????
je ne sais comment je me suis extripée de cette crise, la peur surement, ça doit être ça tenir très fort à quelqu'un...
je sais que g appelé, que je suis tombée sur des répondeurs...je sais juste que tu es arrivée aux urgences... je sais juste que tu as pu m'envoyer un message...
qui es-tu maladie atroce? pourquoi? pourquoi?????
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
- Messages : 2079
- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
- Contact :
dis moi marchand de sable,
dis moi verseur de rêve,
dis moi douce berceuse,
dis moi tenbdre calin....
je vous ai perdu,
où êtes vous?
envolés avec l'angoisse?
perdus sous la peur?
enfouis sous la honte?
dépassés par le désarrois?
n'avez vous pas assez de force pour les dépasser?
ne pouvez vous pas discrètement m'accueillir ds vos bras?
personne ne dira rien,
personne ne verra rien...
je fermerais juste mes yeux,
le temps de croire quelques secondes
que moi aussi g droit
à un peu de répis , juste pour voir...
dis moi verseur de rêve,
dis moi douce berceuse,
dis moi tenbdre calin....
je vous ai perdu,
où êtes vous?
envolés avec l'angoisse?
perdus sous la peur?
enfouis sous la honte?
dépassés par le désarrois?
n'avez vous pas assez de force pour les dépasser?
ne pouvez vous pas discrètement m'accueillir ds vos bras?
personne ne dira rien,
personne ne verra rien...
je fermerais juste mes yeux,
le temps de croire quelques secondes
que moi aussi g droit
à un peu de répis , juste pour voir...
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
- Messages : 2079
- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
- Contact :
faudrait m'enfermer des fois...je vous jure! des comme moi y'en a pas deux et heureusement pour l'humanité...
deux crises qui se suivent sans une pause, deux fois la tête au dessus des chiottes... et là je pense, je pense, qui a dit qu'une crise n'avait que des inconvénients??.... bon j'admet qu'on avu mieux comme moment de réflexion mais faut croire que y'a qu'à ces moments là que des choses importantes me traversent l'esprit
me voilà au dessus des chiottes, les larmes aux yeux, à penser... encore, comme si ça faisait avancer toute l'histoire... , je ne vois pas mon reflet... voilà ce qui me traverse l'esprit à ce moment, remarque pitoresque... enfin presque , c'est vrai, je n'ai pas de reflet ds cet endroit, pas de raison d'en avoir... mais je repense à cette petite fille de 2ans et demie, qui se penchait au dessus du puit chez elle, là elle le voyait son reflet, elle aimait jouer avec lui, d'autant plus que c'était défendu mais elle a tjs adoré ce puit...
seulement là je ne joue pas, ce n'est pas un puit, je suis en rage contre moi, une fois de plus mais j'y suis et je continue...
la petite fille, au dessus de son puit ce n'était pas pr se détruire, mais pr voir, pr admirer, s'extasier! le mot est lâché, je ne connais plus ça, "s'extasier", pourtant cette gamine savait le faire! elle vivait et du coup voyait son reflet, car quelque chose savait surement qu'elle n'irait pas au fond, elle ne le voulait pas, elle restait juste des heures à regarder l'eau bouger, les feuilles tomber et cette bouille de petite fille qui la regardait elle aussi.. et si elle souriait l'autre fille lui souriait, et si elle faisait une grimace, l'autre fille lui renvoyait la grimace...
personne ne la surveillait à ce moment, sa mère avait nettement plus confiance mêm à cet âge, elle était "libre", libre de vivre ds un cadre...
personne ne me surveillait tout à l'heure non plus, seule, seule face à cette bêtise ambulante! seule à manger, me goinfrer, seule face aux pensées, seule face aux doutes... mais la confiance je ne l'ai plus, ôtée il y a quelques années, c'est lourd à supporter... même majeure!
vivre auprès de gens qui n'ont pas confiance, ce n'est pas vivable... sauf pour continuer à se détester, s'entendre détester...
se faire une raison, certains n'accepteront jamais la maladie, ses symptômes surtt, si ça avait été autre chose encore....
mais non vous tous, la petite gamine s'est effectivement mise à vomir, à maigrir, à se priver, à se goinfrer en cachette, à en souffrir mais pas pr vs faire honte...mais ça, vous ne le concevez pas...
alors à mon tour de vous dire que moi c'est votre réaction que je ne comprends pas, me rejetter ce n'est pas enlever la maladie...
Vivre auprès de vous n'est dc pas pr moi, je le cpds de plus en plus, pas besoin de vs l'expliquer, de me perdre en excuses, je n'ai plus à me justifier, ce n'est pas mieux vivre ma maladie qu de m'en aller, c'est juste me retrouver, sans vos regards, sans vos doutes, sans vos remarques!
deux crises qui se suivent sans une pause, deux fois la tête au dessus des chiottes... et là je pense, je pense, qui a dit qu'une crise n'avait que des inconvénients??.... bon j'admet qu'on avu mieux comme moment de réflexion mais faut croire que y'a qu'à ces moments là que des choses importantes me traversent l'esprit
me voilà au dessus des chiottes, les larmes aux yeux, à penser... encore, comme si ça faisait avancer toute l'histoire... , je ne vois pas mon reflet... voilà ce qui me traverse l'esprit à ce moment, remarque pitoresque... enfin presque , c'est vrai, je n'ai pas de reflet ds cet endroit, pas de raison d'en avoir... mais je repense à cette petite fille de 2ans et demie, qui se penchait au dessus du puit chez elle, là elle le voyait son reflet, elle aimait jouer avec lui, d'autant plus que c'était défendu mais elle a tjs adoré ce puit...
seulement là je ne joue pas, ce n'est pas un puit, je suis en rage contre moi, une fois de plus mais j'y suis et je continue...
la petite fille, au dessus de son puit ce n'était pas pr se détruire, mais pr voir, pr admirer, s'extasier! le mot est lâché, je ne connais plus ça, "s'extasier", pourtant cette gamine savait le faire! elle vivait et du coup voyait son reflet, car quelque chose savait surement qu'elle n'irait pas au fond, elle ne le voulait pas, elle restait juste des heures à regarder l'eau bouger, les feuilles tomber et cette bouille de petite fille qui la regardait elle aussi.. et si elle souriait l'autre fille lui souriait, et si elle faisait une grimace, l'autre fille lui renvoyait la grimace...
personne ne la surveillait à ce moment, sa mère avait nettement plus confiance mêm à cet âge, elle était "libre", libre de vivre ds un cadre...
personne ne me surveillait tout à l'heure non plus, seule, seule face à cette bêtise ambulante! seule à manger, me goinfrer, seule face aux pensées, seule face aux doutes... mais la confiance je ne l'ai plus, ôtée il y a quelques années, c'est lourd à supporter... même majeure!
vivre auprès de gens qui n'ont pas confiance, ce n'est pas vivable... sauf pour continuer à se détester, s'entendre détester...
se faire une raison, certains n'accepteront jamais la maladie, ses symptômes surtt, si ça avait été autre chose encore....
mais non vous tous, la petite gamine s'est effectivement mise à vomir, à maigrir, à se priver, à se goinfrer en cachette, à en souffrir mais pas pr vs faire honte...mais ça, vous ne le concevez pas...
alors à mon tour de vous dire que moi c'est votre réaction que je ne comprends pas, me rejetter ce n'est pas enlever la maladie...
Vivre auprès de vous n'est dc pas pr moi, je le cpds de plus en plus, pas besoin de vs l'expliquer, de me perdre en excuses, je n'ai plus à me justifier, ce n'est pas mieux vivre ma maladie qu de m'en aller, c'est juste me retrouver, sans vos regards, sans vos doutes, sans vos remarques!
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
- Messages : 2079
- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
- Contact :
seulement ds cette vie on ne part pas ainsi, l'argent est un sacrè facteur de liberté, la maladfie une sacré prison et me voilà prise à mojn propre piège...
je suis tjs la tête au dessus des chiottes, je pleure tjs
je repense à une remarque faite la veille par un ami sur msn, ami connaissant peu la maladie, c'est sa ùmère qui le lui a dit et lui qui a souhaité en parler avec moi un jr, pr une raison qui lui est perso.
il me demandait "mais comment tu peux vivre avec cette maladie sur le dos?comment tu y arrives?"
il m'a vu une fois, pdt que je travaillais à la boulangerie, le sourire aux lèvres, le regard en alerte... il m'a vu ds mon plus beau rôle surement en ce moment:au milieu d'une société, d'une fourmillière à observer et m'en imprégner...
je repense à cette phrase, souri... parce que ça me touche d'entendre ça, ça veut dire que pour certains la maladie est invisible, c'est beau à entendre... je sais aussi jouer mon "autre" rôle à merveille et il me sert! il me sert à vivre...à survivre...même en dérivant! je toucherais peut être une autre rive!
la phrase est comme sous mes yeux, comment vivre... ben tout simplement, comme tt le mde, sauf qu'il faut oublier un peu ctnes choses...
je suis tjs la tête au dessus des chiottes, je pleure tjs
je repense à une remarque faite la veille par un ami sur msn, ami connaissant peu la maladie, c'est sa ùmère qui le lui a dit et lui qui a souhaité en parler avec moi un jr, pr une raison qui lui est perso.
il me demandait "mais comment tu peux vivre avec cette maladie sur le dos?comment tu y arrives?"
il m'a vu une fois, pdt que je travaillais à la boulangerie, le sourire aux lèvres, le regard en alerte... il m'a vu ds mon plus beau rôle surement en ce moment:au milieu d'une société, d'une fourmillière à observer et m'en imprégner...
je repense à cette phrase, souri... parce que ça me touche d'entendre ça, ça veut dire que pour certains la maladie est invisible, c'est beau à entendre... je sais aussi jouer mon "autre" rôle à merveille et il me sert! il me sert à vivre...à survivre...même en dérivant! je toucherais peut être une autre rive!
la phrase est comme sous mes yeux, comment vivre... ben tout simplement, comme tt le mde, sauf qu'il faut oublier un peu ctnes choses...
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
- Messages : 2079
- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
- Contact :
jamais 2 sans trois, c pas mon jr!
oublier qu'on "est" malade, oublier qu'on sait aussi jouer ce rôle, eux s'en foute, eux l'ignorent!
et puis je pense...
la vie n'empoêche pas la maladie donc l'inverse est tout aussi vrai, la maladie n'empêche pas la vie... je suis malade, peut être, et encore g du mal à le qualifier ainsi mais passons, je ne vais pas pr autant refuser tt travail surtt en sachant l'ambiance chez moi et le besoin d'argent, je ne PEUx pas le refuser, et puis en refusant ce travail c refuser de reprendre mon autonomie, ma vie, refuser de trouver une place, ne serait-ce que quelques heures par jour, c'est ça de gagné...
comment je fais.... et toi alors comment tu fais pour vivre sans sombrer ds un mal être, malgrè tes questions aussi, malgré tes ennuis...
c'est plus ça du courage, de vivre en s'accrochant pour ne pas trouver une identité plus rassurante....
moi je me suis vite rassurée derrière l'ano et la bv, je me rempli dès que je sens que ça ne va pas, me vide juste après parce que ça va encore plus mal... c'est si simple au fond...
non je n'ai pas du courage, pas le courage de crier, pas le courage de refuser, pas le courage d'avouer....
je n'zai pas gd chose à part la maladie, ma vie elle est rongée par les regrets, par les absences, les vides, les oublies et les mensonges...
y'a pas de vie depuis quelques années...
j'ai trop confondu pdt des années vie et maladie, j'ai oublié combien c différent, la vie n'est pas la maladie, la maladie n'est pas la bvie! elle devrait être à côté ma vie mais je l'ai oublié, au fond d'un puit, un jour de gd vent, un jour où le reflet s'est brouillé, un jour où l'autre fille a disparu....
et puis je pense...
la vie n'empoêche pas la maladie donc l'inverse est tout aussi vrai, la maladie n'empêche pas la vie... je suis malade, peut être, et encore g du mal à le qualifier ainsi mais passons, je ne vais pas pr autant refuser tt travail surtt en sachant l'ambiance chez moi et le besoin d'argent, je ne PEUx pas le refuser, et puis en refusant ce travail c refuser de reprendre mon autonomie, ma vie, refuser de trouver une place, ne serait-ce que quelques heures par jour, c'est ça de gagné...
comment je fais.... et toi alors comment tu fais pour vivre sans sombrer ds un mal être, malgrè tes questions aussi, malgré tes ennuis...
c'est plus ça du courage, de vivre en s'accrochant pour ne pas trouver une identité plus rassurante....
moi je me suis vite rassurée derrière l'ano et la bv, je me rempli dès que je sens que ça ne va pas, me vide juste après parce que ça va encore plus mal... c'est si simple au fond...
non je n'ai pas du courage, pas le courage de crier, pas le courage de refuser, pas le courage d'avouer....
je n'zai pas gd chose à part la maladie, ma vie elle est rongée par les regrets, par les absences, les vides, les oublies et les mensonges...
y'a pas de vie depuis quelques années...
j'ai trop confondu pdt des années vie et maladie, j'ai oublié combien c différent, la vie n'est pas la maladie, la maladie n'est pas la bvie! elle devrait être à côté ma vie mais je l'ai oublié, au fond d'un puit, un jour de gd vent, un jour où le reflet s'est brouillé, un jour où l'autre fille a disparu....
- kilou
- Douce brebis têtue de 1ère classe
- Messages : 2079
- Enregistré le : 08 mai 2003, 00:00
- Localisation : Près du Mont Blanc et si loin...
- Contact :
avec mes conneries g coupé le message en trois, c pas bien malin alors je remets ça sur un seul message ce sera plus simple....
faudrait m'enfermer des fois...je vous jure! des comme moi y'en a pas deux et heureusement pour l'humanité...
deux crises qui se suivent sans une pause, deux fois la tête au dessus des chiottes... et là je pense, je pense, qui a dit qu'une crise n'avait que des inconvénients??.... bon j'admet qu'on avu mieux comme moment de réflexion mais faut croire que y'a qu'à ces moments là que des choses importantes me traversent l'esprit
me voilà au dessus des chiottes, les larmes aux yeux, à penser... encore, comme si ça faisait avancer toute l'histoire... , je ne vois pas mon reflet... voilà ce qui me traverse l'esprit à ce moment, remarque pitoresque... enfin presque , c'est vrai, je n'ai pas de reflet ds cet endroit, pas de raison d'en avoir... mais je repense à cette petite fille de 2ans et demie, qui se penchait au dessus du puit chez elle, là elle le voyait son reflet, elle aimait jouer avec lui, d'autant plus que c'était défendu mais elle a tjs adoré ce puit...
seulement là je ne joue pas, ce n'est pas un puit, je suis en rage contre moi, une fois de plus mais j'y suis et je continue...
la petite fille, au dessus de son puit ce n'était pas pr se détruire, mais pr voir, pr admirer, s'extasier! le mot est lâché, je ne connais plus ça, "s'extasier", pourtant cette gamine savait le faire! elle vivait et du coup voyait son reflet, car quelque chose savait surement qu'elle n'irait pas au fond, elle ne le voulait pas, elle restait juste des heures à regarder l'eau bouger, les feuilles tomber et cette bouille de petite fille qui la regardait elle aussi.. et si elle souriait l'autre fille lui souriait, et si elle faisait une grimace, l'autre fille lui renvoyait la grimace...
personne ne la surveillait à ce moment, sa mère avait nettement plus confiance mêm à cet âge, elle était "libre", libre de vivre ds un cadre...
personne ne me surveillait tout à l'heure non plus, seule, seule face à cette bêtise ambulante! seule à manger, me goinfrer, seule face aux pensées, seule face aux doutes... mais la confiance je ne l'ai plus, ôtée il y a quelques années, c'est lourd à supporter... même majeure!
vivre auprès de gens qui n'ont pas confiance, ce n'est pas vivable... sauf pour continuer à se détester, s'entendre détester...
se faire une raison, certains n'accepteront jamais la maladie, ses symptômes surtt, si ça avait été autre chose encore....
mais non vous tous, la petite gamine s'est effectivement mise à vomir, à maigrir, à se priver, à se goinfrer en cachette, à en souffrir mais pas pr vs faire honte...mais ça, vous ne le concevez pas...
alors à mon tour de vous dire que moi c'est votre réaction que je ne comprends pas, me rejetter ce n'est pas enlever la maladie...
Vivre auprès de vous n'est dc pas pr moi, je le cpds de plus en plus, pas besoin de vs l'expliquer, de me perdre en excuses, je n'ai plus à me justifier, ce n'est pas mieux vivre ma maladie qu de m'en aller, c'est juste me retrouver, sans vos regards, sans vos doutes, sans vos remarques!
seulement ds cette vie on ne part pas ainsi, l'argent est un sacrè facteur de liberté, la maladfie une sacré prison et me voilà prise à mojn propre piège...
je suis tjs la tête au dessus des chiottes, je pleure tjs
je repense à une remarque faite la veille par un ami sur msn, ami connaissant peu la maladie, c'est sa ùmère qui le lui a dit et lui qui a souhaité en parler avec moi un jr, pr une raison qui lui est perso.
il me demandait "mais comment tu peux vivre avec cette maladie sur le dos?comment tu y arrives?"
il m'a vu une fois, pdt que je travaillais à la boulangerie, le sourire aux lèvres, le regard en alerte... il m'a vu ds mon plus beau rôle surement en ce moment:au milieu d'une société, d'une fourmillière à observer et m'en imprégner...
je repense à cette phrase, souri... parce que ça me touche d'entendre ça, ça veut dire que pour certains la maladie est invisible, c'est beau à entendre... je sais aussi jouer mon "autre" rôle à merveille et il me sert! il me sert à vivre...à survivre...même en dérivant! je toucherais peut être une autre rive!
la phrase est comme sous mes yeux, comment vivre... ben tout simplement, comme tt le mde, sauf qu'il faut oublier un peu ctnes choses...
oublier qu'on "est" malade, oublier qu'on sait aussi jouer ce rôle, eux s'en foute, eux l'ignorent!
et puis je pense...
la vie n'empoêche pas la maladie donc l'inverse est tout aussi vrai, la maladie n'empêche pas la vie... je suis malade, peut être, et encore g du mal à le qualifier ainsi mais passons, je ne vais pas pr autant refuser tt travail surtt en sachant l'ambiance chez moi et le besoin d'argent, je ne PEUx pas le refuser, et puis en refusant ce travail c refuser de reprendre mon autonomie, ma vie, refuser de trouver une place, ne serait-ce que quelques heures par jour, c'est ça de gagné...
comment je fais.... et toi alors comment tu fais pour vivre sans sombrer ds un mal être, malgrè tes questions aussi, malgré tes ennuis...
c'est plus ça du courage, de vivre en s'accrochant pour ne pas trouver une identité plus rassurante....
moi je me suis vite rassurée derrière l'ano et la bv, je me rempli dès que je sens que ça ne va pas, me vide juste après parce que ça va encore plus mal... c'est si simple au fond...
non je n'ai pas du courage, pas le courage de crier, pas le courage de refuser, pas le courage d'avouer....
je n'zai pas gd chose à part la maladie, ma vie elle est rongée par les regrets, par les absences, les vides, les oublies et les mensonges...
y'a pas de vie depuis quelques années...
j'ai trop confondu pdt des années vie et maladie, j'ai oublié combien c différent, la vie n'est pas la maladie, la maladie n'est pas la bvie! elle devrait être à côté ma vie mais je l'ai oublié, au fond d'un puit, un jour de gd vent, un jour où le reflet s'est brouillé, un jour où l'autre fille a disparu....
faudrait m'enfermer des fois...je vous jure! des comme moi y'en a pas deux et heureusement pour l'humanité...
deux crises qui se suivent sans une pause, deux fois la tête au dessus des chiottes... et là je pense, je pense, qui a dit qu'une crise n'avait que des inconvénients??.... bon j'admet qu'on avu mieux comme moment de réflexion mais faut croire que y'a qu'à ces moments là que des choses importantes me traversent l'esprit
me voilà au dessus des chiottes, les larmes aux yeux, à penser... encore, comme si ça faisait avancer toute l'histoire... , je ne vois pas mon reflet... voilà ce qui me traverse l'esprit à ce moment, remarque pitoresque... enfin presque , c'est vrai, je n'ai pas de reflet ds cet endroit, pas de raison d'en avoir... mais je repense à cette petite fille de 2ans et demie, qui se penchait au dessus du puit chez elle, là elle le voyait son reflet, elle aimait jouer avec lui, d'autant plus que c'était défendu mais elle a tjs adoré ce puit...
seulement là je ne joue pas, ce n'est pas un puit, je suis en rage contre moi, une fois de plus mais j'y suis et je continue...
la petite fille, au dessus de son puit ce n'était pas pr se détruire, mais pr voir, pr admirer, s'extasier! le mot est lâché, je ne connais plus ça, "s'extasier", pourtant cette gamine savait le faire! elle vivait et du coup voyait son reflet, car quelque chose savait surement qu'elle n'irait pas au fond, elle ne le voulait pas, elle restait juste des heures à regarder l'eau bouger, les feuilles tomber et cette bouille de petite fille qui la regardait elle aussi.. et si elle souriait l'autre fille lui souriait, et si elle faisait une grimace, l'autre fille lui renvoyait la grimace...
personne ne la surveillait à ce moment, sa mère avait nettement plus confiance mêm à cet âge, elle était "libre", libre de vivre ds un cadre...
personne ne me surveillait tout à l'heure non plus, seule, seule face à cette bêtise ambulante! seule à manger, me goinfrer, seule face aux pensées, seule face aux doutes... mais la confiance je ne l'ai plus, ôtée il y a quelques années, c'est lourd à supporter... même majeure!
vivre auprès de gens qui n'ont pas confiance, ce n'est pas vivable... sauf pour continuer à se détester, s'entendre détester...
se faire une raison, certains n'accepteront jamais la maladie, ses symptômes surtt, si ça avait été autre chose encore....
mais non vous tous, la petite gamine s'est effectivement mise à vomir, à maigrir, à se priver, à se goinfrer en cachette, à en souffrir mais pas pr vs faire honte...mais ça, vous ne le concevez pas...
alors à mon tour de vous dire que moi c'est votre réaction que je ne comprends pas, me rejetter ce n'est pas enlever la maladie...
Vivre auprès de vous n'est dc pas pr moi, je le cpds de plus en plus, pas besoin de vs l'expliquer, de me perdre en excuses, je n'ai plus à me justifier, ce n'est pas mieux vivre ma maladie qu de m'en aller, c'est juste me retrouver, sans vos regards, sans vos doutes, sans vos remarques!
seulement ds cette vie on ne part pas ainsi, l'argent est un sacrè facteur de liberté, la maladfie une sacré prison et me voilà prise à mojn propre piège...
je suis tjs la tête au dessus des chiottes, je pleure tjs
je repense à une remarque faite la veille par un ami sur msn, ami connaissant peu la maladie, c'est sa ùmère qui le lui a dit et lui qui a souhaité en parler avec moi un jr, pr une raison qui lui est perso.
il me demandait "mais comment tu peux vivre avec cette maladie sur le dos?comment tu y arrives?"
il m'a vu une fois, pdt que je travaillais à la boulangerie, le sourire aux lèvres, le regard en alerte... il m'a vu ds mon plus beau rôle surement en ce moment:au milieu d'une société, d'une fourmillière à observer et m'en imprégner...
je repense à cette phrase, souri... parce que ça me touche d'entendre ça, ça veut dire que pour certains la maladie est invisible, c'est beau à entendre... je sais aussi jouer mon "autre" rôle à merveille et il me sert! il me sert à vivre...à survivre...même en dérivant! je toucherais peut être une autre rive!
la phrase est comme sous mes yeux, comment vivre... ben tout simplement, comme tt le mde, sauf qu'il faut oublier un peu ctnes choses...
oublier qu'on "est" malade, oublier qu'on sait aussi jouer ce rôle, eux s'en foute, eux l'ignorent!
et puis je pense...
la vie n'empoêche pas la maladie donc l'inverse est tout aussi vrai, la maladie n'empêche pas la vie... je suis malade, peut être, et encore g du mal à le qualifier ainsi mais passons, je ne vais pas pr autant refuser tt travail surtt en sachant l'ambiance chez moi et le besoin d'argent, je ne PEUx pas le refuser, et puis en refusant ce travail c refuser de reprendre mon autonomie, ma vie, refuser de trouver une place, ne serait-ce que quelques heures par jour, c'est ça de gagné...
comment je fais.... et toi alors comment tu fais pour vivre sans sombrer ds un mal être, malgrè tes questions aussi, malgré tes ennuis...
c'est plus ça du courage, de vivre en s'accrochant pour ne pas trouver une identité plus rassurante....
moi je me suis vite rassurée derrière l'ano et la bv, je me rempli dès que je sens que ça ne va pas, me vide juste après parce que ça va encore plus mal... c'est si simple au fond...
non je n'ai pas du courage, pas le courage de crier, pas le courage de refuser, pas le courage d'avouer....
je n'zai pas gd chose à part la maladie, ma vie elle est rongée par les regrets, par les absences, les vides, les oublies et les mensonges...
y'a pas de vie depuis quelques années...
j'ai trop confondu pdt des années vie et maladie, j'ai oublié combien c différent, la vie n'est pas la maladie, la maladie n'est pas la bvie! elle devrait être à côté ma vie mais je l'ai oublié, au fond d'un puit, un jour de gd vent, un jour où le reflet s'est brouillé, un jour où l'autre fille a disparu....