Découvrir qu’on est hyperphage
- Dans Hyperphagie Récits
- par Sandrine
- le 23/11/2011
Par : Sandrine
Bonjour,
J’ai 32 ans et je viens de mettre enfin un nom à mon mal-être : l’hyperphagie.
Ca commence par une flemme immense de tout, une insensibilité, une envie de s’enterrer et ne plus voir personne, juste être seule dans son canapé avec quelques trucs à grignoter. Et puis viennent les crises d’angoisses au coucher et au lever, voire même pendant les périodes d’insomnies. Là on commence à se poser des questions (dépression?) et on s’aperçoit par rapport aux questions du médecin que notre rythme alimentaire est…comment dire…du n’importe quoi !!
Et puis une trop longue période de chômage m’entraine à manger de plus en plus, ça me fait du bien de manger, même si je n’ai pas faim. Je me sens mieux, de meilleure humeur et puis je mange, je mange. Et indubitablement, arrive le moment où ça commence à tirailler dans le ventre (oups, j’ai trop mangé) et là, on se dit « mais tu fais vraiment n’importe quoi, manger autant, c’était les repas prévus pour toute la famille pendant 3 jours…et si mon mari s’en aperçoit, la honte, etc… »
Et voilà qu’enfin, je découvre le nom exacte de ce que j’ai: HYPERPHAGIE. La description qu’est faite de cette maladie, c’est le récit de ma vie du moment. C’est à la fois ahurissant qu’on parle « de moi » et en même temps assez rassurant que je ne sois pas la seule.
Voilà, je continue mon combat jour après jour mais quand je fais le bilan de ma journée le soir, je m’aperçois que ce n’était pas vraiment un combat mais encore un laisser-aller…
Je ne crois pas que je supporterais de vivre ça encore longtemps mais je n’ai pas la force de résister….
Sandrine
ma fille 30 ans est comme vous. Ecrivez lui, vous pourriez echanger, ne pas etre seule..je ne sais de quand date votre post sur ce forum (pouvez-vous voir mon e-mail?)
N.B: Je voudrai ecrire a Sandrine …merci me communiquer ses coordonnées en privé
Bonjour,
je m’appelle Séverine et je suis hyperphage suite à une période d’anorexie suivie de boulimie. J’ai perdu mon corps sportif et mes vêtements préférés. Chaque jour, je me dégoute et tous les jours je me dis que je ne peux plus supporter de vivre ça. Chaque matin, je me dis que c’est fini mais le soir, c’est l’horreur. Si je commence à manger, je ne peux plus m’arrêter. Je garde espoir de retrouver une vie heureuse mais je doute de plus en plus.
Bonjour
Je me retrouve tellement dans votre message
Je ne sais pas où ni à qui m’adresser, quoi faire pour que ca s’arrete.
C’est la 1ere fois que je poste un message.
Merci pour votre recit